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Script VF de Redemption

 

24 HEURES CHRONO

Transcript by Maluzo83 - Posted on Hypnoweb

Episode 700: REDEMPTION

05H00 PM - 07H00 PM

© Twentieth Century Fox Film Corporation.

  

  

LES ÉVÈNEMENTS SUIVANTS SE DÉROULENT ENTRE 15 H 00 ET 17 H 00

L'HISTOIRE SE PASSE EN TEMPS RÉEL.

  

 

SANGALA - AFRIQUE

-Colonel Dubaku, nous quittons le bidonville.

Dubaku :  Combien en avez-vous ?

- Cinq.

Dubaku :  Seulement ?

- Le temps d'arriver,  beaucoup étaient partis.

Dubaku : Je veux des soldats, pas des excuses.

-J'en ramènerai plus, M., je le promets.

Dubaku :  Amenez-les-moi.

« Vous vous battrez comme des hommes. Je n'en doute pas. Avec ça, vous serez forts, petits soldats. Avec ça, vous serez libres. »

Dubaku : Toi. Prends-la. Comment te sens-tu ? Puissant, non ? Viens.

« Vos mères et vos pères... Ils vous ont rendus faibles. Mais, le Général Juma... Il vous rendra forts. Il vous rendra forts pour que vous repreniez le pays des mains du gouvernement et des traîtres qui collaborent avec lui, comme ce cafard ! »

Ce cafard... travaille pour le gouvernement et ses maîtres blancs. Ils ont pris notre terre. Mais bientôt, tout va changer. Bientôt, la terre appartiendra de nouveau au peuple. Tu dois acheter notre liberté avec le sang de ce cafard. Tu sais ce qu'on fait aux cafards. Tue le cafard.

- Tue le cafard ! Tue le cafard ! Tue le cafard ! Tue le cafard !

  

Ces évènements se déroulent entre 15H00 et 17H00

Ils sont rapportés en temps réel.

 

 

-Je croyais t'avoir dit de mettre la clim.

-C'est fait, Monsieur. (Ambassade des USA à Sangala. Injonction à comparaître.)

- Il nous faut un autre joueur.

- Trouve quelqu'un d'autre.

-Qui ? Dis-moi, Willie, qui touche le ballon mieux que toi ?  C'est bien ça, personne.

Willie : On doit pas aller en ville  sans M. Benton.

- Il s'inquiète trop. Et toi aussi.

-Desmond. Dépêche, le bus va partir. Viens.

Desmond :  Allez.

Willie : T'es pas mon père.

Desmond : Je suis ton frère, et tu feras ce que je te dis.

Willie : Non !

Desmond : Très bien.

-Le camion est là ! Le camion est là !!

________________________

Willie : Je le volais pas. Je le jure. Je faisais que regarder.

Jack : J'avais oublié ça.

Willie : Très beau. C'est pour une femme ?

Jack : Je voulais l'offrir à ma fille, un jour.

Willie : Vous avez une fille ? Où l'avez-vous eu ?

Jack : Au Rajasthan. En Inde. Tu poses beaucoup de questions.

Willie : C'est ce que dit M. Benton.

Jack : J'en doute pas.

Willie : Quand y êtes-vous allé ?

Jack : L'été dernier.

Willie : Avant de venir ici ?  Et avant ça, où étiez-vous ?

Jack :  À différents endroits.

Willie : Quand rentrez-vous chez vous ?

Jack : Je ne rentre pas.

Willie : Bon, je dois aider les garçons à décharger le camion.

Jack : Si tu le veux, prends-le.

Willie : Vraiment ?

Jack : Vraiment. Va falloir me rendre mon couteau, par contre. Va.

Benton : Salut, Willie. Le camion de provisions est là. Les garçons ont besoin d'aide.

Willie : Regarde, Jack m'a donné ça.

Benton : Très beau.

Willie : Ça vient d'Inde.

Benton : Jack, voici Frank Tramell. C'est l'attaché politique de l'Ambassade.

Jack : Je sais qui c'est.

Benton : Tu devais aller le voir à l'ambassade.

Jack : Je sais.

Benton : Qu'est-ce qui se passe Jack ?

Tramell : Je vais vous le dire. Une commission sénatoriale s'interroge sur la détention illégale et la torture de prisonniers qui étaient sous sa responsabilité. J'ai une injonction à comparaître, elle date pas d'hier. Vous voilà maintenant prévenu.

Jack : Les enfants m'attendent. Vous m'excusez.

Tramell : Ne pas comparaître est un délit fédéral. La loi vous oblige à y répondre.

Jack : Et voilà ma réponse : S'ils me veulent à Washington, qu'ils viennent me chercher.

Tramell : L'Ambassadeur a dit que Bauer et vous étiez ensemble dans les Forces Spéciales.  Il est ici depuis quand ?

Benton : Quelques mois.

Tramell : Il a jamais parlé de l'injonction ? Il s'y est soustrait depuis un an, sur 3 continents différents. Washington compte sur l'Ambassadeur pour le livrer.

Benton : Et maintenant, l'Ambassadeur se repose sur vous.

Tramell : Si Bauer retourne pas aux USA, ils viendront le chercher.

Benton : Ce serait une erreur.

Tramell : Vous faites un sacré boulot, Carl. Entre la malaria et les guerres, ces enfants ont jamais eu de chance. Vous leur offrez enfin une vie. Il serait dommage que vous perdiez vos subventions.

Benton : Ne me menacez pas, Frank.

Tramell : C'est la stricte vérité. Vous êtes son ami. Raisonnez-le, bon sang.

 

-Le voilà, le puissant guerrier qui a troqué son flingue pour une brouette. Pourquoi t'es là ? Pour te repentir de tes péchés ? Tu veux pas en parler. Je te juge pas.

15 :10 :05

-Fais gaffe, ne la lâche pas. Le gouvernement nous tiendra pas longtemps tête.

Dubaku : Sauf que nous avons plus d'armes que de soldats formés. On va prendre le contrôle de la garnison principale par l'ouest. Il y a des champs de mines, ici et là.

-Je trouverai plus de petits soldats pour les dégager. T'inquiète pas.

Dubaku : Notre père serait très fier, Youssou.

Youssou : Très fier. T'auras tes petits soldats.

- Ici, le Colonel Dubaku.

- Hodges. J'ai eu vent d'une troublante nouvelle, selon laquelle vous peinez à recruter. Sachez que mon offre tient toujours. J'ai des équipes en position à la frontière. Je peux les déployer dans l'heure.

Dubaku : Ce sera pas nécessaire.

Hodges : Pensez-y. Je vous propose des soldats professionnels, pas des enfants sans formation.

Dubaku : Vous avez fourni les armes. Nous livrerons notre guerre.

Hodges : C'est votre pays.

Dubaku : Bientôt, oui. Autre chose, M. Hodges ?

Hodges : Dites au Général Juma de m'appeler à son arrivée, d'accord ?

Dubaku : Je lui dirai. Bien.

Hodges : Quelle foutue tête de mule.

-C'est son pays.

Hodges : C'est moi qui finance. Il faut pas qu'on puisse tracer ces tractations Nichols ! Ni par la SEC, ni par l'IRS, ni par une de mes ex-épouses. C'est bien compris ?

____________________

-Que veux-tu que je te dise ? Sois patient, mon ami. Oui, je sais. Attends. Les marges ont baissé. Mais, ça va repartir. Oui, ça repart. Faut juste attendre un peu. Sois patient.

Nichols : Chris !

Chris : Oui ?

Nichols : Venez dans mon bureau.

Chris : C'est qui, ce type ?

Nichols : Un client. Je veux que vous clôturiez Abu Dhabi et Érythrée. Brûlez les dossiers, enterrez les cendres. Allez-y.

____________________

Benton : Jack, Je peux te parler ?

Jack : Willie, va chercher un autre sac.

Benton : Tu devrais y jeter un œil.

Jack : Pas besoin. Je sais ce que ça dit. T'en fais pas. Je pars ce soir.

Benton : Je te demande pas de partir. Je veux qu'on discute. Tramell dit qu'on essaie de te la remettre depuis plus d'un an. Ça finira par te rattraper.

Jack : Je rentrerai pas.

Benton : J'ai pas dit que tu devais. Un an à vivre avec cette menace, c'est long. Si tu passes ta vie ainsi, ça te rendra fou.

Jack : Quoi que j'ai fait, j'ai payé le prix fort. J'ai plus que ma liberté. Ils me la prendront pas.

Benton : Liberté. Et quelle liberté, Jack ? Tu fuis.

Jack : Qu'est-ce que tu attends de moi ?

Benton : Fais-moi confiance, Jack. Je suis ton ami.

Jack : Désolé.

Benton :  Quand tu m'as appelé la 1re fois, en quoi... dix ans... J'espérais... que tu cherchais plus qu'un endroit où rester, que tu voulais donner un sens à tout ça. C'est tout à fait normal, surtout pour les gens comme nous.

Jack : Oui, sauf que tu as trouvé ce que tu cherchais. C'est différent pour moi. Je suis pas sûr d'avoir trouvé ce que je cherchais.

Benton : Ici, j'ai réussi à faire la paix avec moi-même. Ça a mis du temps. Mais, tout d'abord, j'ai arrêté de fuir. Je pense ce que je t'ai dit, Jack. Tu peux rester ici. T'en fais pas pour Tramell. Y a pas que l'État qui peut nous subventionner.

Jack : J'apprécie ce que tu essaies de faire, mais c'est mon problème. Je le laisserai pas devenir le tien. Ce que tu as fait de cet endroit... L'école et les enfants doivent être protégés. On sait tous les deux que c'est mieux si je pars.

Benton : Je suis désolé, Jack.

Jack : Moi aussi. Moi aussi. Merci, Carl.

Benton : De rien.

 

-Ce sont des rumeurs ! Pas la peine de provoquer une panique.

- C'est pas une rumeur, c'est la vérité.

- T'es juste un gamin. Tu sais pas de quoi tu parles.

- Juma tue nos enfants.

-Les Nations Unies ont aucune preuve.

-Qu'est-ce que t'en sais ? C'est même pas ton pays, hein ?

Benton : Que se passe-t-il ?

-Thomas dit n'importe quoi. Il répand des rumeurs sur Juma.

Thomas : Des rumeurs ? Ce sont pas des rumeurs. Les soldats de Juma traversent la frontière et volent nos enfants.

-Juma n'a ni soldats, ni armes. Tout le monde le sait.

Thomas : Mon cousin a disparu. Il est parti au marché hier, et il est pas revenu.

-Des trafiquants d'armes l'ont enlevé ou un exploitant d'une mine.

Willie : Mon frère est en ville avec James.

-Tu vois ? Maintenant, le petit est inquiet.

Thomas : Il a raison de l'être. On devrait tous l'être.

Benton : Arrêtez tous les deux. Continuez à bosser. Je vais en ville voir ce qui se passe.

-Bien. Mais, tu perds ton temps.

Benton : Je vous avais dit de pas aller en ville sans me prévenir.

Willie : Desmond écoute personne, à part Desmond.

Benton : Ou sont-ils allés ?

Will : Jouer au foot. Il y a un champ, juste après le pont.

Benton : Je reviens vite.

- Benton ! T'es pas inquiet à propos de ça quand même ? Si Juma causait des problèmes, on le saurait, non ?

Benton : Sûrement. Mais, on est à Sangala. Je prends aucun risque.

 

15 :18 :16

- C'était quoi, ça ?

- Rien.

- Comment ça, rien ?

- Rien. Tu veux te battre ?

-Il est si puissant.Donnez-lui la main.

- Tu as juste envoyé la balle loin...

- Tu veux te battre ?

-Courez !

Youssou : Vous êtes maintenant des soldats de l'Armée du Peuple Libre. Vous aurez tous l'honneur de combattre les impérialistes jusqu'à ce qu'on ait récupéré nos terres.

Samuel me dit que vous venez de l'école américaine d'Okavango. Ces Américains font de vous des esclaves. Mais, nous allons vous libérer. Nous allons libérer tous les enfants  pour qu'ils deviennent des soldats. Emmenez-les.

Youssou :  Dis-moi ton nom.

- Sive.

Youssou : Plus fort.

- Sive.

Youssou : T'es un bébé, Sive ? Je t'ai posé une question. T'es un bébé ?

-Sive : Non.

Youssou :  Bien. Car on a besoin de soldats, Sive, pas de bébés qui se pissent dessus. Arrête de pleurer, ou je m'occupe de toi.

-Commandant !

Youssou : Mettez-les dans le camion ! Qu'est-ce que tu fous ? Idiot ! Ils sont inutiles morts ! Allez !

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15 :26 :22

« Avec l'investiture qui a lieu dans moins de deux heures, le président Daniels va rencontrer son successeur à la Maison Blanche pour revoir les derniers détails de la passation de pouvoir.Leurs équipes de transition travaillent ensemble depuis plusieurs semaines pour s'assurer d'un... »

-Arrête de me regarder comme ça. Tu devrais pas t'habiller ?

- On a le temps. Allo !

Chris : Je dois te parler, Roger !

Roger : Chris ?

Chris : Je crois que j'ai des ennuis.

Roger : Tu te drogues encore ?

Chris : Non, c'est pas ça.

Roger : T'as pas répondu à ma question.

Chris : Je peux pas... te parler au téléphone, OK ? J'espérais pouvoir... venir te voir en personne.

Roger : Maintenant ? Attends une seconde. Chris ?

Chris : Je sais, le moment est mal choisi. Crois-moi, je le sais. Mais je te le demanderais pas si c'était pas important.

Roger : Je dois partir dans 45 minutes.

Chris : Je peux être là dans 20.

Roger : Chris...

Chris : Je resterai pas longtemps. Promis, Rog. S'il te plaît... Fais-le pour moi.

Roger : OK, mais je suis parti dans 45 minutes.

Chris : Merci.

-Tu laisses Chris venir ici maintenant ?

Roger : Il a dû faire une rechute. Je devais faire quoi ?

-Exactement. Que devais-tu faire ?

Roger : Être sûr qu'il appelle son parrain ?

- Je sais pas.

Roger : C'est bien lui, ça. C'est un ami de longue date. Il m'a offert ce job. S'il l'avait pas fait...

- Stop.

Roger : Je t'aurais pas rencontrée.

-Fais pas ça. Sois pas en retard pour l'investiture de ta mère.

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-Mme la Présidente ?

Mme Taylor : Pas encore.

- Par ici.

Mr Taylor :Comment tu te sens ?

Mme Taylor : Excitée. Nerveuse.

Mr Taylor : Tu devrais l'être. Tu seras bientôt la personne la plus puissante au monde. Comme si t'étais pas déjà assez difficile à vivre ainsi !

- Madame. M. Taylor.

Mme Taylor :  Tom.

Tom : Le président s'excuse de ne pas pouvoir vous recevoir, mais il a une urgence.

Mme Taylor : Une urgence ? De toute façon, Tom ce sera sur mon bureau dans 2 h.

Tom : Vous pouvez nous laisser ?

Mme Taylor : Je suis désolée.

Mr Taylor : Ne le sois pas, vas-y.

Tom : Notre Ambassade à Sangala a eu vent d'un coup d'État imminent.

Mme Taylor : Imminent comment ?

Tom : Très.

Mme Taylor : Ou est le Président ?

Tom : Dans la salle de téléconférence. Il est sur une ligne sécurisé avec le Premier Ministre Matobo.

-Juma déplace ses troupes à travers la capitale en ce moment même. Cette vidéo a été prise il y a quelques minutes.

Président Daniels : M. le Premier Ministre, cette nouvelle nous a tous surpris. Notre priorité ici à Washington est d'assurer votre protection et celle de votre famille.

Matobo : Ma priorité est de défendre mon pays de ce monstre de Juma. Et ça n'arrivera que si vous vous dépêchez de nous envoyer l'assistance militaire que le Congrès nous avait promise.

Président Daniels : Malheureusement, je suis pas en position de faire que ça arrive. Sûrement pas aujourd'hui.

Matobo : Et votre successeur ? Elle pourra nous aider ?

Président Daniels : Je ne peux pas parler pour elle.  Vous nous excusez un moment ?

Matobo : Oui, bien sûr.

Tom : Vous aviez raison, Monsieur. Taylor veut être impliquée.

Président Daniels :  Ou est-elle ?

Tom : Derrière la porte.

Président Daniels :  Je suis désolé, mais je dois mettre fin à notre entretien. La future Présidente m'attend.

Matobo : S'il vous plaît, parlez-lui de ma requête d'assistance militaire.

Président Daniels : Je le ferai.

Mme Taylor : M. le Président.

Président Daniels : Sénateur Taylor.

Taylor : Tom m'a dit pour Sangala.

Président Daniels : C'est une situation très compliquée.

Taylor : Je ne comprends pas. Comment Juma a pu lever une armée derrière notre dos ? Nous l'avons désarmé, il y a 3 ans. Les Nations Unies le surveillent depuis.

Président Daniels : Pas suffisamment, apparemment.

Taylor : Et vous ne savez pas du tout qui le fournit ?

Président Daniels : Nous savons juste que Juma dispose d'armes de pointe. Voilà pourquoi le Premier Ministre Matobo demande notre assistance militaire.

 Taylor : Et que lui avez-vous dit ?

Président Daniels : Que ce n'était pas envisageable. Vous n'êtes pas d'accord ?

Taylor : On a des soldats dans la région. Une démonstration de force pourrait obliger Juma à plier.

Président Daniels :  Et si ce n'est pas le cas, on se retrouve coincé dans un autre bourbier civil. Maintenant, c'est difficile à dire. En plus, il y a rien à Sangala qui vaille notre protection. Pas de ressources naturelles, pas d'attaches économiques, rien qui ne menace la sécurité de notre pays.

Taylor : La dernière fois que Juma a pris le pouvoir, il a initié une guerre tribale qui a tué des dizaines de milliers de civils. Notre implication aurait pu éviter un génocide.

Président Daniels : Et cette guerre va être aussi tragique. Mais, ce n'est pas notre guerre. Dès lors, j'ai demandé à l'Ambassadeur d'évacuer tous les ressortissants civils.

Taylor : C'est une erreur.

Président Daniels : Je refuse que des Américains soient pris dans les coups de feu  quand Juma lancera l'offensive.

Taylor : Fermer l'Ambassade c'est dire au Monde que nous voulons vendre un allié démocratique à un criminel de guerre.

Président Daniels : J'apprécie votre idéalisme.

Taylor : Je ne peux en dire autant de votre cynisme.

Président Daniels : Reparlons-en... après que vous vous soyez assise quelque temps dans ce fauteuil. En attendant, il y a des affaires dont nous devons encore discuter. Je propose que nous commencions. Faites entrer Tom Lennox.

___________________

15 :33 :47

Benton : Ouvre les yeux. Reste avec moi, Desmond. Ouvre les yeux. Ne t'endors pas ! Tu m'entends ? Ne t'endors pas. Bon garçon. Ne t'endors pas.

Willie : C'est pas lourd. Je peux le porter. Je veux venir avec vous. Et mon frère Desmond aussi. On peut porter vos affaires et travailler pour vous.

Jack : non !

Willie : Pourquoi non ?

Jack : Parce que vous pouvez pas. Je pars seul.

Willie : Selon mon papy, les gens qui aiment être seuls sont des sorciers.

Jack : Voilà. Ton papy serait pas content si tu partais avec un sorcier, hein ?

Willie : Il voudrait que j'aille en Amérique. Il adorait Elvis Presley.

Jack : Je vais pas en Amérique.

Willie : Où allez-vous, alors ?

Jack : Je sais pas encore.

Willie : Ça semble mieux qu'ici.

Jack : T'en es sûr ? Ça me semble pas si mal ici.

Willie : M. Benton est très gentil, mais il y a trop de fantômes qui traînent par là.

Jack : Des fantômes ?

Willie : Ma mère, mon père et mes trois sœurs. Ils vivent dans la brousse et sortent la nuit, mais tu peux pas les voir, car tu es un poo-mui.

Jack : Poo-mui ?

Willie : Un blanc.

Jack : Nous sommes amis, non ? J'ai un service à te demander, en tant qu'ami. Reste ici avec M. Benton aide-le à s'occuper des autres. Tu le feras ? Tu promets ?

Willie : Promis.

Jack : Merci.

Thomas : Jack ! Benton sur la ligne directe. Il dit qu'il veut te parler.

Benton : James est mort, on a tiré sur Desmond.

Jack : Qu'est-ce qui s'est passé ?

Benton : Juma monte une armée. Selon Desmond, ils se dirigent vers l'école. Ils viennent pour les garçons. Emmène-les dans l'abri.  Thomas sait où il est.

Jack : Ils sont combien ?

Benton : Une douzaine peut-être. Retiens-les jusqu'à mon arrivée.

Jack : Appelle l'Ambassade, qu'ils envoient des marines ici.

Benton : J'ai essayé. Ils sont injoignables. Jack, va dans ma chambre. Prends le casier qui se trouve sous l'évier. La clé est sur le haut de l'étagère.

Jack : Tu es loin d'ici ?

Benton : À cinq minutes. Les laisse pas me prendre mes enfants.  Les laisse pas prendre les enfants.

Jack : Compte sur moi. Tout le monde ! Écoutez. Allez tous à l'abri avec Thomas  Allez-y maintenant.

Willie : Qu'est-ce qu'il y a ?

Jack : Pas le temps de t'expliquer. Va avec Thomas et sonne la cloche.

Willie : Et mon frère ?

Jack :  Il est avec M. Benton.

Thomas : Allez, suivez-moi tous !

Jack : Les hommes de Juma arrivent. Vous avez des armes ?

- Et si c'était juste une autre rumeur ?

Jack : Vous en avez ou pas ?

-S'ils viennent, j'irai leur parler. Ils m'écouteront.

Jack : Gardez votre casque bleu pour la parade. Ils arrivent. Ils ont déjà tiré sur 2 garçons !

-Les Nations Unies restent neutre dans ce conflit.

Jack : Vous voulez toujours leur parler ? Je crois pas, non. Et si vous alliez dans l'abri avec les enfants ?

Thomas : Tu es le dernier ?

Willie : Oui.

-Attendez ! Attendez-moi.

Youssou : Trouvez les garçons. Trouvez-les ! Feu !Ne le tuez pas de suite. Pas tant qu'il nous aura pas dit où se cachent les enfants.

Benton : Reste là.

Desmond :  Où allez-vous ?

Benton :  Je reviens de suite.

 

15 :49 :23

Tramell :  Les citoyens américains uniquement.

- J'ai une sœur à Chicago. Elle a un travail.

Tramell :  Il faut qu'elle vous parraine.

-D'ici là, il sera trop tard. Mon mari est mort en combattant Juma. Il va me tuer. Il va tuer mon enfant.

Tramell : Je suis désolé.

-Peu importe ce que vous voulez que je fasse, je le ferai. S'il vous plaît, emmenez-moi loin d'ici.

Tramell : Je peux pas. Je suis désolé.

- Monsieur, c'est Carl Benton.

-S'il vous plaît, les laissez pas tuer mon bébé !

Tramell : Benton ?

Benton :  J'ai essayé de vous appeler.

Tramell : Nos lignes étaient surchargées.

Benton  : Les hommes de Juma sont là.  Ils montent une armée.

Tramell : On sait.

Benton : Vous savez ?

Tramell : On sait pas comment il a fait. Personne l'a vu venir. Il a des soldats et ils se déplacent vers la capitale.

Benton : Ils sont ici en ce moment. Dans mon école. Envoyez-nous des marines.

Tramell : Impossible. Ils sont tous déployés pour l'évacuation.

Benton : L'évacuation ?

Tramell : L'ordre vient du Président. On évacue les citoyens US. On les emmène à la frontière.

Benton : Écoutez, j'ai 14 enfants cachés dans un abri. L'un d'eux est blessé et va mourir s'il reçoit pas de soins médicaux.

Tramell : Si vous voulez qu'on vous sorte de là, vous devez venir ici. Le dernier hélico part dans 1 h.

Benton : Me laissez pas tomber, s'il vous plaît.

Tramell : J'ai les mains liées.

Benton :  S'il vous plaît.

Tramell : Désolé.

Benton : Merde !

___________________

Youssou : Je commence à en avoir marre de poser cette question. Où sont les enfants ?

Jack : Vous perdez votre temps. Vous trouverez rien. Je vous ai dit qu'ils étaient pas là.

 

Youssou : Tu mens.

Jack : Si vous cherchez des soldats pour votre armée, vous allez devoir chercher ailleurs.

Youssou :  Où...sont les enfants ?

Jack : Je vous ai dit. Je sais pas.

Youssou : Je vais continuer jusqu'à ce que tu me supplies de te tuer. Mais même alors, je te tuerai pas. Pas avant que tu m'aies dit ce que je veux savoir.

Jack : Je vais vous monter où ils sont.

Youssou : Dis-moi.

Jack : Je dois vous montrer. Ils sont dans un abri souterrain.

Youssou : Tu vas me dire où est cet abri.

Jack : À 200 m au-dessus du sentier. Derrière la rangée d'arbres. Il y a une trappe en bois sous un tas de saletés.

Youssou : Allez chercher les enfants. Je reste ici avec lui. T'inquiète pas. Une fois que j'aurai les enfants, je te tuerai rapidement.

Benton : Tu vas bien, Jack ?

Jack : Oui. Les enfants sont dans l'abri. Où est Desmond ?

Benton : Il a perdu beaucoup de sang. La frontière est à 5 h d'ici. Je crois pas qu'il survivra jusque-là. Je vais l'emmener à l'Ambassade. Ils évacuent.

Jack : Comment tu auras l'asile ? Ils sont pas américains.

Benton : Grâce au parrainage, Tramell les laissera entrer. Je dois y aller maintenant. Le dernier hélico part dans 1 h. Ça va ?

Jack : Vas-y !

Benton : Bonne chance.

-Reste ici.

Thomas : Jack a peut-être besoin de nous.

-Et s'ils t'attrapent, ils t'obligeront à leur dire où nous sommes. Tu nous mets en danger.

Thomas : On serait pas en danger si vous aviez fait quelque chose, au lieu de fermer les yeux.

Benton : Allez, tout le monde dehors. Vite ! Dans le bus, vite. Thomas, va chercher Desmond. Il est dans la jeep, au bout du sentier, OK ? Vite, vite ! Allez dans le bus ! Dans le bus !

Willie : Où est mon frère ?

Benton : Thomas est parti le chercher.

Willie : Il va bien ?

Benton : Ça va aller, oui. Va dans le bus. Vite ! C'est moins grave que ça en a l'air. Dans le bus, allez ! Vite ! Solenz ? Où allez-vous ?

Solenz : Comme je l'ai déjà dit à M. Bauer, les Nations Unies sont neutres dans ce conflit.

Benton : Une escorte des Nations Unies pourrait nous aider.

Jack : Laisse-le partir. Il essaie juste de sauver sa peau. Il sait que les enfants sont une cible. Tu as besoin de moi, Carl. Les hommes de Juma vont placer des bagarres à toutes les entrées. J'ai pris le talkie-walkie d'un soldat. On peut s'en servir pour les éviter.

Benton : Jack, t'auras pas à aller jusque l'Ambassade. Aide-moi à les emmener en ville. Tu rejoindras la frontière de là.

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16 :00 :43

Chris : Vous pourriez y aller mollo, s'il vous plaît ?

- Laissez vos mains à vue...

Chris : Je suis attendu, vous savez ? Rog, tu peux rappeler ton chien de garde, s'il te plaît ?

Roger : Agent Vossler, c'est un ami, laissez-le entrer.

Vossler : Votre ami est sous influence.

Roger :  Je m'en occupe. Ça va aller.

Vossler : Je serai dehors.

Roger : Merci.

Chris : Écoute, je sais que mon timing... craint. Alors, merci. C'est juste, j'ai... Je crois que j'ai des ennuis.

Roger : Quel genre d'ennuis ? Cocaïne, pilules ?

Chris : Me fais pas la morale, OK, Rog ? Je me souviens des nuits où tu me ramassais sous la table.

Roger :  C'était il y a longtemps.

Chris : Pas si longtemps.

Roger : OK, t'as 5 minutes, donc fais vite.

Chris : Il y a 2 mois d'ici, Nichols m'appelle dans son bureau, il voulait que je m'occupe d'un projet spécial.

Roger : Un projet spécial ?

Chris : Il l'appelait comme ça. Il savait que j'avais perdu beaucoup en Bourse, et il voulait me laisser une chance de récupérer mes pertes. L'argent qu'il m'a donné... C'était de la folie. Je devais juste fermer ma gueule.

Roger : Qu'est-ce que t'as fait ?

Chris ; J'ai ouvert quelques comptes offshores, transféré de l'argent, ce genre de trucs.

Roger : Tu as aidé Nichols à détourner son propre argent ?

Chris : Oui, je croyais faire ça, au début, mais... il y a 3 jours... j'ai reconnu le préfixed'un des comptes. Il a été mis sur liste rouge. Les opérateurs doivent le signaler. J'ai fait quelques recherches, et... il s'avère que le compte était au nom d'un terroriste mis sur liste rouge. C'est fou, je sais. Et ça devient trop bizarre pour moi. Ce matin, il y avait ce mec étrange dans le bureau de Nichols qui... Je sais pas ce qu'il faisait. Et je veux rien à voir avec ça. Je peux fournir des preuves.

Roger : Tu devrais aller voir le FBI.

Chris : Je pensais que... ce serait vraiment mieux pour moi si on montrait ça directement à ta mère.

Roger : Tu veux que ma mère nettoie ton bazar ? Que veux-tu que je te dise ?

Chris : Ce que je... Je sais pas, Rog. Par exemple, "Désolé que tu aies des ennuis. Comme tu es un ami, je ferai tout ce que je peux pour t'aider."

Roger : Tu as des preuves au moins ?

Chris :  Nichols m'a demandé de détruire des dossiers. Je l'ai pas fait. Je les ai envoyés sur mon disque dur à la maison. Ils sont codés, mais on peut sûrement les tracer.

- Salut, Chris.

Chris : Hé, Sam.Tu es superbe.

Sam : Merci. Il va falloir y aller. On va être en retard.

Roger : L'Agent Vossler attend dans la voiture. Je t'y retrouve.J'arrive.

Chris : On se voit au boulot.

Sam : OK.

Roger :  Je dois y aller.

Chris : Je sais. Si je t'envoie ces dossiers, tu voudras bien les montrer à ta mère ?

 

Roger : J'en parlerai à personne sans les avoir examinés.

Chris : OK, d'accord. Merci. Tu peux regarder ton mail dans une heure ?

Roger : Va te débarbouiller un peu, OK ?

__________________________

16 :04 :35

-16 équipes de mortier supportées par 20 éclaireurs.

Dubaku : Assure-toi qu'on ait tous le même code de chiffrage. Et fais une sauvegarde au cas où on bloquerait nos communications.

-Monsieur, le Général Juma est là.

Dubaku : Bienvenue, Général.

Juma : Colonel Dubaku. Regardez ce que vous avez construit.

Dubaku : Nos amis américains nous ont bien aidés.

Juma :  Ils nous ont envoyé les obusiers ?

Dubaku : Oui. On les a placés à 20 km de la capitale. On peut frapper n'importe quelle cible en ville. On attend juste votre ordre pour commencer les bombardements.

-Monsieur... Un de nos postes de contrôle.

Dubaku : Veuillez m'excuser, Général.

-Colonel, ici le lieutenant Kintu, au poste Delta. Nous avons un prisonnier, il travaille pour les Nations Unies. Il rentrait à la base, mais on l'a arrêté pour l'interroger. Il dit avoir des informations sur votre frère.

Dubaku : Quelles informations ?

-Il dit que votre frère est mort, Colonel, Ils ont été pris dans une embuscade à l'école US. Il dit pouvoir nous aider à trouver celui qui a tué votre frère.

16 :05 :45

Jack : Je reviens. J'ai arrêté l'hémorragie, mais il a une forte fièvre. Si on l'emmène pas vite à l'hôpital, il va perdre conscience.

Benton : On est à 5 km de la ville.

Jack : Vraiment désolé pour l'école. Je sais combien ça comptait pour toi.

Benton : C'est juste des murs et un toit, non ? J'espérais quoi, bon sang ? Croire que les choses seraient enfin différentes ici, que ce pays avait tourné une page.

Dubaku : « Le bus de l'école américaine. Ils se dirigent vers la ville à partir d'Okavango. Ils n'ont pu prendre qu'une seule des 2 routes. Je vois des patrouilles sur les deux. »

-Ici, la patrouille nº 1, M. On a pas vu de bus répondant à cette description.

Dubaku : Où êtes-vous ?

- À l'Est, à 1 km de la jonction Ouest de Okavango.

Benton :  Jack, ils sont devant nous.

Jack : Accrochez-vous.

Thomas : C'est quoi ?

Jack : Une patrouille rebelle. On peut pas reprendre cette route.

Benton :  On va marcher. Si on suit la rivière, on arrivera en ville.

Thomas : Desmond n'y arrivera pas.

Jack : Alors, aide-le, Thomas, mais on reprendra pas cette route.

Willie : On va où ?

Benton : À l'Ambassade. Allons-y ! Vite, vite ! Dépêchez-vous.

_____________________

16 :12 :37

Président Daniels : Le Livre Exécutif. Il renferme les protocoles pour commander notre arsenal nucléaire. J'ai compris mon ignorance après avoir lu ce livre.

Taylor : Les codes nucléaires y sont ?

Président Daniels : Pas encore. Dan Wilcox les donnera à votre préposé.

Taylor : Bien. Si on en a fini, je devrais y aller.

Président Daniels : Prenez un verre avec moi. Un toast pour votre gouvernement.

Taylor : J'aimerais beaucoup, mais il est encore un peu tôt.

Président Daniels : Vous êtes sûre ? À votre gouvernement.

Taylor : Merci.

Président Daniels :  Merci, M. le Président.

Taylor : Merci, M. le Président. Veuillez exprimer ma gratitude à votre équipe de transition pour leur travail merveilleux.

 

Président Daniels : Vous savez ce que les journaux disent ? Que j'ai perdu cette élection, car je voulais pas la gagner. Ils disent que... je n'y ai pas mis tout mon cœur. Et vous ?

Taylor : Moi ?

Président Daniels :  Êtes-vous d'accord avec eux ?

Taylor : Je pense pas qu'il y ait une réponse simple à cette question.

Président Daniels : Vous avez raison. Il n'y a pas beaucoup de réponses simples dans ce boulot, juste des sentiers difficiles et mouvants. Vous ne verrez venir la plupart que lorsqu'ils vous tomberont dessus. Donc... soyez prudente, Mme la Présidente. On se voit à l'investiture.

Mr Taylor : Ça va ?

Taylor : J'en suis pas encore sûre. Apparemment, un coup d'État se prépare à Sangala. Daniels a ordonné l'évacuation sans même me consulter.

Mr Taylor : C'est la bonne décision ?

Taylor : Oui ou non, il aurait dû me consulter.

Mr Taylor : Il a peut-être toujours pas digéré l'élection.

Taylor : Noah Daniels n'est pas aussi vindicatif.

Mr Taylor : Tu penses qu'il a une raison de vouloir régler ça tout de suite ?

Taylor : Peut-être.

Mr Taylor : J'appellerai Ethan de la voiture. Si Daniels cache quelque chose sur Sangala, il trouvera.

_____________________

 

-C'est le bus d'Okavango. Ils étaient là, y a pas longtemps, avec au moins 12 enfants.

Dubaku : Je me fous du nombre d'enfants. Combien d'hommes ? Benton, est-il avec ce bâtard qui a tué mon frère ?

-Ils étaient deux. Le plus rapide, c'est de longer la rivière.

Dubaku :Très bien.

Juma : Colonel Dubaku. Je suis désolé pour votre frère, mais j'ai besoin de vous ici.

Dubaku : Vous m'obligez à rester ici ?

Juma :  Notre campagne vient de commencer, et son succès dépend en partie de vous. Vous penserez à vous venger après qu'on ait pris le pouvoir.

Dubaku : L'homme qui a tué mon frère se dirige vers l'Ambassade US. Ils évacuent dans l'heure. Voilà le temps que j'ai. Et le temps dont j'ai besoin.

-Monsieur. Excusez-moi, Général. Les hommes sont prêts, Monsieur.

Juma : Allez-y

Dubaku : on y va !

__________________________

16 :21 :55

-Tout est là, M. Whitley ? Vous avez volé des dossiers financiers. Ces fichiers ne vous appartiennent pas, je viens les récupérer. Tout est là ?

Chris : J'ai vu un truc bizarre. Je l'ai copié pour vérifier.  C'était une erreur.

- Calmez-vous. Répondez à ma question.

Chris : Oui, c'est tout. Tout est là.

-Et sur votre portable ?

Chris : Il est dans ma mallette si vous voulez vérifier.

-Avez-vous fait des copies ?

Chris : Non, je le jure. J'ai à peine regardé ces fichiers.

-À qui les avez-vous montrés ?

Chris : Personne. Alors... effacez-les, prenez ce que vous voulez, puis vous partez. OK ? Ça vous va ?

-On a l'air d'imbéciles, selon toi ?  Alors ?

Chris :  Non !

-Alors, ne fais pas comme si on l'était.

Chris : OK.

- Assieds-toi. Retirez votre chemise, M. Whitley.

- Chris : Pourquoi ?

- Retirez-la.

Chris : Que faites-vous ?

- Vous allez nous dire tout ce qu'on veut savoir. Et on saura si vous mentez.

 

___________________

Roger : Laisse tomber, OK ? Chris m'a demandé de rien dire.

Sam : Je suis pas n'importe qui.

Roger : Voyons, Sam.

Sam : Je lui fais pas confiance.

Roger : Fais-moi confiance, alors.

- On y est, Monsieur.

Roger : Vous avez assuré, Edward.

Sam : Je sais que Chris est ton ami.Mais maintenant, vous avez vos secrets.

Roger : Je lui ai donné ma parole que je dirais rien à personne. Tu dois respecter ça, OK ?

Sam : Ok !

Vossler : C'est la foule.

Roger : C'est dingue... d'être le fils de la femme la plus cotée de la ville !

-Vossler !

-Il a fallu creuser un peu, mais on a récupéré les fichiers.

Vossler : Quel est notre exposition ?

- C'est le flou. On y travaille.

Vossler : Réglez le problème et Rappelez-moi ensuite.

_______________________

16 :31 : 55

Jack : Lavoie est libre.

Benton : Restez bien ensemble. Il y a un sentier à travers ces arbres qui nous conduira à la ville. On sera en sécurité une fois là-bas. Suis le lit de la rivière, ça t'emmènera à la frontière.

Jack : OK ? Tu y arriveras avant la nuit. Ça ira ?

Benton : Jack, on s'en sortira. Merci de nous avoir aidés jusqu'ici.

Jack : Prends soin de toi, Carl. Amène les enfants dans la forêt. Tout de suite ! Courez !

-Je les vois plus.

Jack : Dépêchez-vous ! Vite ! Cachez-vous !

Dubaku : Dépose-nous. On les suivra à pied.

Benton : Tout va bien, continuez. Attends, reviens. Reviens. Willie, reviens ici. Jack !! Arrête-toi ! Ne bouge plus ! Reste là. Ne bouge plus.  Ne m'approche pas.

Willie : Je voulais pas perdre ça.

Benton : Je sais. C'est pas grave. Va rejoindre Thomas.

Jack : Willie, tout va bien. Viens près de moi. Doucement. Reste sur le sentier. Va avec les autres garçons. Vas-y.

Benton : Laisse tomber, Jack. Tu peux partir. Prends les enfants et continue. Merde, Jack. Tu peux rien faire.

Jack : Elle est ronde, dans un boîtier gris, avec un B cyrillique et le nombre 291 gravé sur le côté. Elle est préchargée.

Benton : C'est une mine antipersonnelle russe, je retire mon pied et ça saute.

Jack : Je vais essayer de retirer le système d'armement.

Benton : C'est un système inviolable.

Jack :  On trouvera une solution.

Benton : Même avec les bons outils, il faudrait 1 h pour la désarmer.

Jack : Il doit y avoir un interrupteur, je vais le trouver.

Benton : T'as pas le temps. Arrête.

Jack : Donne-moi deux minutes.

Benton : Ça va aller, Jack. Je peux mourir comme ça. Amène les enfants à l'Ambassade. Mets-les en sécurité.

Jack : Carl, fais pas ça.

Benton : Attends, prends ça. Les papiers de parrainage. Donne-les à Tramell. S'il te plaît, Jack. Donne-moi le fusil. Je vais te faire gagner du temps. Peut-être plus. Continuez avec Jack. Je vous suis.

-Willie : M. Benton !

Benton : Je vous rattraperai.

Jack : On doit partir. S'il te plaît, allez, on y va.

16 :38 :14

-Je lui dirai. Colonel. Monsieur. On pourra pas les suivre en ville. Le gouvernement la contrôle encore.

Dubaku : Depuis quand tu me donnes des ordres ?

-J'ai parlé à Udo. Il a des hommes dans la ville, attendant Benton et l'autre gars. Avec les enfants, ils seront pas durs à repérer.

Dubaku : Je les trouverai et les tuerai moi-même, même si je dois aller en ville. Rompez.

-Colonel Dubaku, regardez.

Dubaku : Qui êtes-vous ? Où est votre ami ?

Benton : Lequel ?

Dubaku : Où est-il ?

Benton : Je vois pas de quoi vous parlez.

Dubaku : Très bien !

Benton : Il les emmène...

Dubaku : Quoi ?

Benton : Il les emmène...

Dubaku : Que dis-tu ? Que dis-tu ?

Benton :  Il les emmène à... Va en Enfer.

Willie : C'était quoi ?

Jack : Rien, continuez d'avancer. Continuez. Allez, avancez.

16 :46 :35

Jack : On est loin de l'Ambassade ?

Thomas : C'est à 2 pâtés de maisons. Il reste que dix minutes. Dès qu'on arrive là-bas, je te donnerai tous les papiers. Tu les donneras à M. Tramell. Il vous prendra alors en charge.

Willie : Tu viens pas avec nous ?

Jack : Non.

Willie : Où est M. Benton ?

Thomas : Il vient pas.

Willie :Pourquoi ?

Thomas : Il est mort.

Willie : non !!! Il a dit qu'il nous suivait ! Il a dit qu'il venait   Il a menti ! Pourquoi ?

Jack : Arrête !

Willie : Il m'a menti. Pourquoi ?

Jack : M. Benton a pas menti. Il vous a fait une promesse, c'était de vous protéger et de s'assurer que vous soyez en sécurité. M. Benton est mort pour empêcher les soldats de Juma de nous suivre. Il est mort pour que vous arriviez à l'Ambassade. Il est mort pour vous sauver la vie. Je suis désolé. Willie, on doit y aller. C'est ça qu'il aurait voulu. Ça va ? On y va. C'est bon. On peut y aller. Arrêtez. Thomas, cache-toi derrière la voiture avec les enfants.

Thomas : Tout le monde, derrière la voiture !

Jack : Baissez-vous.

-Tuer le cafard. Tuer le cafard.

Jack : Lâche ton arme. Je veux pas te faire du mal. Lâche ton arme. Je sais que tu as peur. Lâche ton arme. Je te ferai pas de mal. Lâche ton arme. Tu vois ces garçons ?  Ils sont comme toi. Je vais leur faire quitter le pays pour un endroit sûr. Un endroit où on leur fera aucun mal. Tu peux venir avec nous. Lâche ton arme. Allez. Fais comme moi. Regarde. Tu vois ? On le baisse. Comme moi. Viens avec moi, je te promets qu'on te fera aucun mal. Personne te fera de mal.

Thomas : Viens, Jack, on doit y aller !

Jack : On doit y aller ! Les enfants ! Venez avec moi. Allez. Venez. Tenez-vous par la main ! Allez !

_______________________

Sam : Quelqu'un doit t'appeler ? C'est Chris, c'est ça ?

Roger : Il devait m'envoyer un truc, il y a 15 minutes.

Sam : Tu l'appelleras plus tard. Ta mère est là.

Ethan Kanin : Le voyage fut long, Mme la Présidente.

Taylor : Je crains qu'il ne fait que commencer.

Ethan : La section Afrique prépare un rapport sur Sangala. Vous l'aurez sur votre bureau à la fin de la cérémonie.

Taylor : Bonjour.

Sam : Bonjour. Félicitations.

Taylor : Merci Samantha 

Roger : Père.

Taylor : Ça fait plaisir de te voir à l'heure pour une fois.

Roger : Tu tiens le coup ?

Taylor : Je n'ai pas encore réalisé. Ça va venir.

Roger : ça le sera bientôt !

Vossler : Whitley a résisté mais il a finalement tout avoué.

Hodges : Que sait Roger Taylor ?

Vossler : Rien d'inquiétant. Il sait que Nichols est impliqué. Tout ce qu'il sait, c'est que son copain toxico lui a raconté une histoire démente. Il a aucune preuve.

Hodges : S'il remonte à Nichols, il remontera jusqu'à moi.

Vossler : Pas sans preuve. Monsieur, Whitley est plus un problème. On a limité les dommages.

Hodges : Mais, vous les avez pas éliminés.  Gardez un œil sur Roger Taylor.

_________________________

16 :52 :53

Jack : Restez ensemble ! Sergent ! Je dois voir Frank Tramell, il m'attend !

- Qui êtes-vous ?

- Jack Bauer !

Thomas : Tiens le coup, Desmond ! On y arrive ! T'as réussi ! On va en Amérique !

Jack : Je suis avec 14 enfants qui demandent l'asile politique. Ils ont tous le statut R-1 ! L'un d'eux a besoin de soins médicaux !

Tramell :  Où est Benton ?

Jack :  Il est mort. Attendez ! J'ai leurs papiers.

Tramell : Montrez-moi.

Jack : Gardez Desmond éveillé. Voilà ! Desmond, ça ira. Reste avec moi. Allez !

Tramell : Ils semblent en ordre.

Jack : Ouvrez la porte et laissez-les passer.

Tramell : Il y a juste un petit problème. Ils doivent être sous la tutelle d'un citoyen américain.

Jack : Un tuteur ? Je vous l'ai dit, Benton est mort ! Il est mort pour qu'ils arrivent ici !

Tramell : Alors, comparaissez pour qu'il ne soit pas mort pour rien, et l'Ambassadeur ne dira rien pour le tuteur.

Jack :  Je vous préviens, laissez-moi en dehors de ça.

Tramell : C'est impossible.

Jack : On parle d'innocents enfants là !

Tramell : Leur sort est entre vos mains. Vous laisseriez vraiment ces enfants dans la rue, sachant ce qu'en fait Juma ?

Jack : Bon sang, Frank !

Tramell : Ils deviendront de la chair à canon ! Ou seront massacrés sur le terrain de foot pour le plaisir ! Je vous donne la chance d'éviter tout ça ! À vous de voir.

Jack : J'ai pas le choix, connard. Ouvrez la porte. Attendez, les enfants. Attendez là. Desmond, viens !

Tramell : Vous d'abord, Bauer.

Jack :Tout va bien, Willie. Tout va bien.

Tramell : Arrêtez-le tout de suite.

Jack : Laissez-les rentrer ! Laissez-les rentrer ! Ils sont avec moi ! Laissez-les rentrer, bon sang ! Non ! Ces deux-là sont aussi avec moi ! Tous ! Tout va bien, Willie. Va avec eux. Suis les soldats. Mettez-les dans l'hélico. Tout va bien.

________________________

-Levez votre main droite et répétez après moi. Moi, Allison Taylor, jure solennellement...

-Moi, Allison Taylor, jure solennellement...

-Que j'exécuterai fidèlement la fonction de Président des États-Unis.

-Que j'exécuterai fidèlement...  la fonction de Président des États-Unis. Et que je ferai tout pour préserver, protéger et défendre la Constitution des États-Unis.

-Et que je ferai tout pour préserver, protéger et défendre la Constitution des États-Unis. Que Dieu me vienne en aide.

- Félicitations, Mme la Présidente.

Présidente Taylor :  Merci.

Quand les pères de notre pays ont bravement déclaré l'indépendance de l'Amérique au Monde, ils savaient qu'ils tiraient leur pouvoir de droits de l'homme essentiels : la vie, la liberté et la recherche du bonheur.

Aujourd'hui, il y a un regain d'intérêt pour préserver ces droits inaliénables. Même en reprenant le flambeau allumé par ces grands hommes, on doit se rappeler, sa lumière ne brille pas toujours autant qu'elle devrait. Elle vacille et décroit à cause de l'apathie, de la cupidité... et de la peur.

De Tocqueville a dit : "Dans chaque démocratie, les gens ont le gouvernement qu'ils méritent." Aujourd'hui, je demande à chacun de m'aider à vous donner le gouvernement que vous méritez. On partage ensemble la responsabilité que l'histoire a placé en nos mains. L'avenir. Notre avenir en dépend.

17 :00 :00

 ajouté par Maluzo

Ecrit par Locksley 
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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !