24 HEURES CHRONO
Transcript by Maluzo83 - Posted on Hypnoweb
Episode 601 : 06H00 - 07H00
© Twentieth Century Fox Film Corporation.
LES ÉVÈNEMENTS SUIVANTS SE DÉROULENT ENTRE 06 H 00 ET 07 H 00
L'HISTOIRE SE PASSE EN TEMPS RÉEL.
« L'Amérique a de nouveau été prise pour cible. L'attaque terroriste de la nuit dernière à San Antonio n'était pas la dernière de la série d'attentats entamée il y a onze semaines dans dix villes différentes. Plus de 900 personnes ont déjà été tuées et en l'absence de revendication de cette vague d'attentats, des indices impliqueraient les organisations islamiques. »
« Ici à Los Angeles, la population est terrorisée tandis que la Sécurité Intérieure encourage les citoyens à signaler immédiatement toute personne ou activité suspecte. Le porte parole du gouvernement a déclaré : "Ce n'est pas une chasse aux sorcières mais nous préférons prendre nos précautions plutôt qu'être la prochaine cible." La vigilance de la population est notre meilleure ligne de défense contre ces attaques. »
- Arrêtez-vous ! Ouvrez les portes ! S'il vous plaît, faut que j'aille au boulot. Je vais être en retard. S'il vous plaît, ouvrez ! Allez, mec. Ouvrez la porte. Ouvrez la porte. Je... J'y crois pas... T'as pas ouvert la porte ! Moi aussi j'ai le droit d'être dans ce bus !
Tom : Notre pays est en état de siège! Vous êtes chargée de la sécurité nationale, Karen ! Je ne comprends vraiment pas votre opposition.
Karen : Ces centres que vous mettez en place ne sont rien d'autre que des camps de concentration.
Tom : Des centres de détention. Et les critères déterminant qui doit être détenu sont très raisonnables.
Karen : Raisonnables ? La nouvelle version de votre plan justifie l'incarcération de tout Américain priant vers la Mecque.
Tom : Vous exagérez, c'est ridicule, et vous le savez.
Karen : À l'heure actuelle, la communauté musulmane est notre meilleur atout. Ils ont fourni aux forces de l'ordre quantité d'informations et aucun membre de cette communauté n'a été impliqué dans ces attentats.
Tom : Pour l'instant ! M. le Président, la population ne nous croit plus capables de la protéger. Nous devons agir immédiatement.
Karen : Ce n'est pas en enfermant des musulmans qu'ils seront plus en sécurité.
Tom : Non, Karen, mais ils se sentiront plus en sécurité.
Karen : Que faites-vous des troubles qu'entraînera votre plan ? Il y aura des émeutes, des manifs...
Tom : La sécurité a un prix !
Président Palmer : Tout comme la liberté, Tom. Je ne me vois pas accepter un tel plan. Il n'y a pas 3 ans que j'ai prêté le serment de préserver, protéger et défendre la constitution.
Tom : Que faites-vous de la protection et de la défense de nos compatriotes ? Toutes ces mesures sont légales. Blake a tout examiné avec le Ministre de la Justice.
Blake : Il y a un précédent, Monsieur. Surtout en temps de guerre. Lincoln a suspendu l'Habeas Corpus. Roosevelt...
Président Palmer : Oui, Blake. Je suis au courant. Et Roosevelt a emprisonné 200 000 Américains d'origine japonaise. Ce que nombre d'historiens ont jugé honteux.
Tom : J'aimerais demander à ces historiens combien de ces "Japonais" ont ainsi été empêchés de commettre des actes de sabotage dans ce pays ? Je sais que ma proposition ne fait pas l'unanimité, mais nous ne pouvons pas continuer à fermer les yeux.
Karen : M. le Président ?
Président Palmer : Oui ? Encore un attentat ?
Karen : À Los Angeles. Un bus.
Président Palmer : Combien de victimes ?
Karen : 23, pour l'insant, y compris le kamikaze.
Président Palmer : Nous sommes quasi certains que ce Assad est derrière ces attentats, non ?
Karen : Oui, Monsieur. Il est bien arrivée aux USA 3 jours avant le premier attentat de San Antonio.
Tom : Et n'oublions pas qu'Assad prône la desctruction des USA depuis 20 ans.
Karen : M. le Président, mes analystes pensent que son organisation ne survivrait pas sans lui. Quand il sera mort, ces attentats s'arrêteront.
Tom : Seulement si l'opération réussit.
Blake : La CTU estime les chances de succès à 75 %.
Tom : Quelle générosité de leur part !
Président Palmer : À vous entendre, ça ne peut pas réussir, Tom.
Tom : Je reconnais pleinement, Monsieur, qu'il n'y a pas d'alternative. Mais j'insiste pour parer aux éventualités.
Président Palmer : C'est bien beau, les éventualités, Tom. Mais la CTU doit éliminer Assad. C'est tout ce qui compte. Dieu sait qu'on paie le prix fort pour l'avoir.
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-Ça fait 20 fois que je te le dis. N'envoie pas ce rapport sans en-tête certifié.
-Ça fait 21, refais le compte.
-Dis-moi, par curiosité, t'arrêtes les sarcasmes de temps en temps ?
-Pardon, on a fini ?
-Je te dis juste de faire gaffe, sans quoi tu vas retourner vendre des chaussures pour femme à Beverly Hills.
-Ça te plait d'être mon supérieur hiérarchique, hein ?
-C'est quoi ton problème ?
-En tant qu'analyste, je te trouve très bon. Mais en tant que chef, t'es un emmerdeur.
Chloé : Que se passe-t-il ?
-Parle à ton mec. Il est en mode auto-destruction.
Chloé : Tu m'avais promis de t'entendre avec Milo.
-Désolé, chérie. C'est une promesse intenable.
Chloé : Morris. Morris ! J'ai eu le même problème quand j'ai commencé ce boulot et j'ai réussi à m'intégrer. Y a pas de raison que tu n'y arrives pas.
Morris : Sauf que moi, je suis pas une jolie femme.
Chloé : Qu'est-ce que tu racontes ?
Morris : T'es un vrai canon.
Chloé : N'importe quoi.
Morris : Mais si. Fais avec.
Chloé : Morris, on travaille.
Morris : Et ?
Chloé : C'est pas pro.
Morris : Ça te plaît pas ?
Chloé : J'ai pas dit ça. Je veux juste savoir si tu as une demande de la Securité Intérieure sur le canal prioritaire.
Morris : Non.
Chloé : Pourquoi je suis la seule à l'avoir reçue ?
Morris : Aucune idée.
Chloé : Essaie de t'entendre avec lui.
Morris : C'est bien parce que c'est toi.
Chloé : Nadia. J'ai reçu une demande bizarre de la Sécurité Intérieure. Il veulent établir un canal et je voulais vérifier auprès de vous.
Nadia : Pas la peine. Je vous donne l'autorisation.
Chloé : Ils le veulent formaté selon les spécificités militaires.
Nadia : Ils coordonnent l'assaut avec les hélico d'attaque de Camp Pendleton.
Chloé : Quand ça ?
Nadia : Dans 30 minutes.
Chloé : Un assaut sur qui ?
Nadia : Assad.
Chloé : Comment ça ? On ignore où il se trouve.
Nadia : Faux. On a une piste.
Chloé : Si on en avait une, je serais au courant.
Nadia : On a trouvé un moyen de le localiser.
Chloé : Lequel ?
Nadia : Jack Bauer.
Chloé : Jack est prisonnier en Chine.
Nadia : Plus maintenant. Le Président a négocié sa libération il y a 2 jours.
Chloé : Jack revient ici ?
Nadia : Oui.
Chloé : Pourquoi les Chinois le libèrent aujourd'hui ? Assad est lié aux attentats ? Comment Jack va nous mener à lui ?
Nadia : Chloé, je ne peux pas en parler. Pas pour le moment.
Chloé : Pourquoi ça ?
Chloé : Bill Buchanan peut en parler, lui ?
Nadia : Il est parti chercher Jack à la base aérienne de Point Mugu. Ouvrez ce canal militaire et passez-le dans la zone de conférence.
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06 :07 :54
Curtis : Le Président a dû payer le prix fort.
Bill : J'aurais préféré qu'il revienne dans d'autres circonstances. Qui sait dans quel état d'esprit on va le retrouver ? S'il ne coopère pas, il faut s'y préparer.
-M. Buchanan. Veuillez signer le formulaire de libération. Enlevez-lui les menottes.
Curtis : Jack. Tout va bien. Suis-moi.
-Transmettez à votre président que M. Bauer est resté muet comme une tombe. Pas un mot en presque 2 ans. Le Président a acheté la liberté de M. Bauer au prix fort. Ce qu'il attend de lui doit être de la plus haute importance.
Bill : Le Président Palmer veut vous parler en personne après le débriefing. Pardon, Jack. Vous ne pouviez pas le savoir. Wayne Palmer est le Président. C'est lui qui a négocié votre libération. Je ne puis imaginer ce que vous avez dû endurer, Jack. Vous êtes ici pour une bonne raison.
06 :10 :35
Bill : Ces 11 dernières semaines, nos villes ont été la cible d'attentats terroristes. Des bus, des trains... des centres commerciaux... Le dernier a eu lieu il y a 15 min ici, à Los Angeles. Hamri Al-Assad. Assad est ici, Jack. Il y a 4 jours, l'un de ses hommes nous a contactés. Il balancera Assad en échange de 25 millions de dollars. Mais il exige aussi autre chose. Vous, Jack. Il veut votre peau. Voici Abu Fayed. Il veut se venger de ce qui est arrivé à Beyrouth. On lui a proposé d'autres solutions, on a fait tout ce qu'on a pu. Mais il ne nous donnera Assad qu'en échange de vous.
Curtis : Il a exigé nos protocoles de surveillance, donc on ne pourra pas vous sortir de là. Une fois qu'il t'aura... ... tu devras te débrouiller.
Bill : Vous comprenez ce que je vous dis, Jack ? On vous demande de vous sacrifier pour éliminer Assad. J'ai pas entendu, Jack.
Jack : ----Audrey ?
Bill : Elle ignore que vous êtes de retour...
Jack : Et ma fille ?
Bill : Kim n'en sait rien non plus.
Jack : Que ça reste ainsi. Je sais ce qu'on me demande, Curtis. T'as pas besoin de ton arme. Mais avant, je voudrais me laver.
Curtis : On t'a préparé ce qu'il faut, et on t'a apporté des vêtements.
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06:19:25
Karen : Bill ?
Bill : On a Jack.
Karen : Bien.
Bill : Je pensais être préparé, mais il est...... en bien pire état que je pensais.
Karen : Je sais combien ça doit être dur pour toi, mais tout dépend de cette opération.
Bill : Je comprends. Je le sais bien.
Karen : J'aimerais être à tes côtés.
Bill : Tu es là où tu dois être.
Karen : Tu me manques.
Bill : Tu me manques aussi. Je vais emmener Jack au point de rendez-vous. Bye.
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« Los Angeles a été ajoutée à la liste des villes frappées par des attaques terroristes. La Sécurité Intérieure a élevé le niveau d'alerte au rouge, niveau le plus haut depuis la création du département. »
06 :20 :38
Nadia : Le FBI s'occupe des mouvements hors de la ville, donc, concentrez-vous sur la zone principale.
Chloé : Nadia, je dois vous parler.
Nadia : Reconfigurez et revenez me voir. Avez-vous ouvert le canal militaire dans la salle de conférence ?
Chloé : Oui. J'ai tenté de localiser Bill ou Curtis pour savoir pour Jack. Ils sont tous les deux injoinglables.
Nadia : Je vous l'ai dit, je peux pas en parler.
Chloé : Nadia, vous n'êtes ici que depuis deux mois et vous me connaissez mal, sinon, vous sauriez combien je tiens à Jack Bauer. Vous sauriez aussi que tôt ou tard, je finirai par savoir. Alors, autant me le dire maintenant.
Nadia : Chloé, je n'y suis pas autorisée.
Chloé : Et si j'appelais la Division pour leur parler de la fois où vous avez laissé le parefeu Jarvis déverrouillé ? Sans moi, on vous aurait virée pour ça.
Nadia : Un certain Fayed nous a contactés il y a 4 jours. Il nous dira où est Assad si on accède à ses demandes. L'une d'elles est Jack Bauer.
Chloé : Jack ? Pourquoi il veut Jack ?
Nadia : Par vengeance.
Chloé : Pour se venger de quoi ?
Nadia : Le frère de Fayed était à l'ambassade au Liban, en 1999. On a envoyé Jack l'attraper et obtenir le nom des membres de la cellule. Le frère de Fayed est mort pendant que Jack l'interrogeait.
Chloé : Donc il veut la mort de Jack. C'est ça. Et vous allez vraiment lui livrer Jack pour qu'il le tue ? Nadia !
Nadia : On doit arrêter Assad.
Chloé : Et si on le récuperait après que Fayed nous ait dit où est Assad ?
Nadia : Fayed a les moyens de détecter notre surveillance. Fayed a exigé qu'on lui donne accès à notre couverture satellite, à nos fréquences radios et couloirs aériens. Il ne nous dira rien avant d'être en sécurité, avec Jack.
Chloé : Comment on sait qu'il tiendra parole ?
Nadia : On n'en sait rien.
Chloé : J'appelle Karen Hayes. Elle parlera au Président.
Nadia : Chloé, vous ne comprenez pas ? Karen sait. Le Président Palmer aussi. Il l'a autorisé. Écoutez... je suis désolée pour votre ami Mais personne ne peut plus rien y faire. C'est notre seule solution. Si on veut arrêter ces attaques, Jack Bauer doit être sacrifié.
Milo : T'as seulement fait la moitié des mises à jour ?
Morris : C'est fini dans une minute.
Milo : Maintenant Morris, ça devait être prêt il y a 10 minutes. Et n'espère pas que Chloe interfère en ta faveur.
Morris : T'auras tes mises à jour.
Milo : Quand ?
Morris : Qu'est-ce qui se passe avec Nadia ?
Chloé : Le Président a fait revenir Jack de Chine. Il est à L.A.
Morris : C'est une très bonne nouvelle. Non, Morris. Pas du tout.
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-Buchanan.
Président Palmer : Ici le Président. Jack est avec vous ?
Bill : Oui, Monsieur. On est presque arrivé.
Président Palmer : Laissez-moi lui parler, s'il vous plaît.
Bill : Je vous le passe. C'est le Président Palmer. Il veut vous parler.
Jack : Monsieur le Président ?
Président Palmer : J'ai beaucoup... réfléchi à ce que je pourrais vous dire, après tous vos sacrifices pour ce pays, ce que vous avez fait pour moi et bien sûr, pour mon frère, David. C'est une mesure désespérée, Jack. Croyez-moi, je sais qu'elle est le fruit de notre désespoir. Les gens ont... ... peur de sortir. Ils ont peur de sortir de chez eux. Ils commencent à s'en prendre les uns aux autres.
Jack : Bill Buchanan m'a expliqué, Monsieur. Je sais ce qui se passe. Je comprends ce qu'on attend de moi.
Président Palmer : Vous avez ma parole, ma parole, Jack. Votre sacrifice ne sera pas vain.
Jack : Merci.
Président Palmer : Dieu vous bénisse, Jack.
Jack : Au revoir, M. le Président.
Président Palmer : Quand j'ai accepté de me présenter... ... je croyais comprendre ce métier. J'étais aux côtés de mon frère David quand il devait... prendre des décisions impossibles dans la minute.Quand il avait à choisir entre 2 mauvaises solutions... Maintenant que je suis à sa place, je me demande si je suis vraiment fait pour diriger ce pays.
Tom : La question ne se pose pas, Monsieur.
Président Palmer : Pardon ?
Tom : Vous dirigerez ce pays, que vous le vouliez ou non. Vous êtes le Président.
Président Palmer : Le président que je suis ne peut s'empêcher de penser que sacrifier Jack Bauer est une erreur. Et que je devrais peut-être tout annuler avant qu'il soit trop tard.
Tom : Non, Monsieur. Vous n'avez pas fait d'erreur. Et pour ce que ça vaut... votre frère ferait la même chose.
Président Palmer : Ce n'est pas juste pour autant.
Tom : Ce n'est ni juste... ni injuste. On n'a pas d'autre alternative. Bauer doit être sacrifié pour la survie de ce pays.
Karen : J'ai entendu une rumeur inquiétante.
Tom : Et alors ? Quelle est cette rumeur ?
Karen : Vous autorisez la Garde Nationale à installer des centres de détentions dans les centres de conférences et les stades de Los Angeles, Détroit et Philadelphie.
Tom : Oui, c'est exact.
Karen : Ça va à l'encontre des ordres du Président. J'étais là.
Tom : Karen, je sais que étiez là. J'étais juste à côté de vous.
Karen : À ma connaissance, cet ordre n'a pas changé.
Tom ! Bon, vous n'avez pas compris. Je n'ai encore rien mis en place, ce sont des préparatifs au cas où le Président changerait d'avis, ce que je pense qu'il fera, comme ça, on aura pas perdu de temps.
Karen : J'ai bien compris, Tom. Peu importe les mots que vous utilisez, en français, c'est de la désobéissance.
Tom : Le français ne prévoit pas les nouvelles réponses que mon travail exige.
Karen : Et jusqu'où êtes-vous prêt à aller ? Le syndicat des Libertés Civiles a déjà porté plainte car on aurait donné trop de pouvoir au FBI.
Tom : D'après moi, il est loin d'en avoir assez. Il lui faut un plus grand filet aux mailles plus serrées.
Karen : Et qu'arrive-t-il quand un innocent est prit dans ce filet ?
Tom : Comme je vous l'ai déjà dit, la sécurité a un prix. Il faudra vous y faire, Karen.
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06 :28 :38
Bill : J'écoute.
Fayed : Menottez Bayer aux barreaux, puis laissez-le.
Bill : Dites-moi d'abord où est Assad.
Fayed : Ce n'est pas négociable. Si vous voulez Assad, laissez Bauer, remontez dans votre voiture et partez. Je vous surveille.
Bill : Écoute-moi, espèce de fils de pute... Il veut que je vous menotte aux barreaux.
Jack : Faites-le.
Bill : Je ne sais pas quoi dire, Jack.
Jack : Comprenez-vous la différence entre mourir pour quelque chose et mourir pour rien ? Si je me suis battu pour rester en vie en Chine, c'était pour ne pas mourir pour rien. Aujourd'hui... je peux mourir pour quelque chose. À ma façon. En ayant le choix. Pour être honnête, ce sera un soulagement.
Bill : Je suis désolé, Jack.
Jack : Ne le soyez pas. Bill, vous devez partir. Allez.
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06 :36 :55
« Les pompiers luttent contre un incendie à la mosquée Al-Ham-Sen de Culver. Les fidèles de la mosquée pensent que ce sont des représailles suite à l'attentat de ce matin qui a eu lieu dans un busdu centre-ville. »
-Scott ne devrait pas aller à l'école.
-Il a un examen de géométrie.
-Chérie, L.A. a été attaquée. Ils devraient fermer les écoles.
-Ils les fermeront quand on sera en danger. Mais d'ici là, je ne veux pas effrayer notre fils et je ne veux pas que tu l'effraies non plus. Je veux qu'on continue à vivre aussi normalement que possible.
-Écoute, Gillian... Rien de ce qui arrive ici n'est normal.
Gillian : On est censés faire quoi ? Rester enfermer chez nous pour toujours ?
-Non, mais tu... Salut !
Gillian : Ahmed a pu t'aider ?
Scott : J'ai pas pu le voir. Le FBI est chez lui. Ils arrêtent son père.
-Quoi ? Pourquoi ils l'emmenent ?
Scott : J'en sais rien.
-C'est du délire. Vous pouvez pas arrêter quelqu'un sans raison.
Ahmed : C'est pas un terroriste. Il est innocent.
- Il doit y avoir une raison.
Gillian : Je suis sûre que c'est une erreur.
-Ahmed ! Qu'est-ce que tu fais ? On veut juste te parler, d'accord ? Ahmed, sors de là !
Gillian : C'est le type du bas de la rue. Un entrepreneur, Stan Chépaquoi.
-Oui, je sais. J'appelle les flics.
-Allez ! On veut que tu dégages du quartier !
Gillian : Qu'est-ce que tu fais ?
Scott : J'aide Ahmed.
Gillian : Ton père appelle la police.
Scott : Ils viendront pas.
-Scott, arrête. Tu ne sors pas d'ici.
Scott : Je vais pas me cacher alors qu'Ahmed se fait tabasser juste parce que t'as peur d'y aller.
-Reste là ! Je m'en charge.
- Je veux juste te parler.
Ahmed : Sortez de chez moi.
-On veut juste te donner un petit conseil amical, d'accord ?
-Stan ! Putain, mais qu'est-ce que tu fous ?
Stan : J'essaye de protéger ma famille, Ray. Son père est un terroriste.
Ray : Arrête, il est pas plus terroriste que toi ou moi.
Stan : Ha oui ? Alors, pourquoi ils l'arrêtent ?
Ray : Parce qu'ils ont peur. Comme tout le monde.
Stan : Laisse-moi passer.
Ray : Stan ! Allez ! Stan... Si tu veux passer... faudra me passer sur le corps.
Stan : On en restera pas là, Ray.
Ray : Ça va ?
Ahmed : Oui.
Ray : Bon, écoute, je pense que tu devrais rester avec nous le temps que ça se tasse avec ton père.
Ahmed : Merci pour ce que vous avez fait, mais ça va aller.
Ray : Ce mec est barge, je veux pas que tu restes seul ici, c'est dangereux. Ne discute pas, tu viens avec moi.
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- Nadia, Bill Buchanan pour vous.
Nadia : Bien. Bill ?
Bill : On a déposé Jack. Les militaires sont prêts ?
Nadia : Les marines ont 2 hélicoptères prêts à décoller, on est à 20 min maximum de toute cible potentielle dans L.A.
Bill : Jack donne sa vie pour cette opération. Donc, on a pas le droit à l'erreur.
Bill : Il faut tuer Assad en prenant un maximum de précautions.
Nadia : On s'en occupera dès que Fayed nous aura dit où le trouver.
Bill : Si Fayed appelle avant mon retour, appelez-moi.
Nadia : Oui. Bill ?
Bill : Oui ?
Nadia : J'ai dû informer Chloé de cette opération.
Bill : Pourquoi ?
Nadia : Elle posait des questions sur Jack. J'ai essayé de noyer le poisson...
Bill : Que lui avez-vous dit ?
Nadia : La vérité.
Bill : Je lui parlerai en arrivant.
Nadia : Merci.
06 :41 :22
Morris : Bouge.
Chloé : Qu'est-ce que tu fais ?
Morris : Je vais essayer d'avoir un visuel sur Jack.
Chloé : Je t'ai déjà dit que Fayed contrôlait nos systèmes. Il voit toutes nos transmissions satellites.
Morris : J'ai accés à un satellite qui n'appartient pas au gouvernement.
Chloé : Comment ?
Morris : J'ai bossé pour ce consortium au Pakistan. Il faisait un sondage aérien illégal sur un champ de pétrôle. J'avais besoin d'argent. Regarde, le petit oiseau, il vole toujours. Je dois pouvoir repositionner la caméra d'ici.
Chloé : Morris...
Morris : Attends avant de me remercier, chérie. Arrête de faire la tronche et trouve où Buchanan a laissé Jack.
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Fayed : J'ai longtemps attendu ce moment. Oui ?
-Il y a un problème. Ne sortez pas du tunnel.
Fayed : Quoi ?
-Je viens d'intercepter le signal d'un satellite privé.
Fayed : Il y en a des milliers.
-Le signal est transmis sur une fréquence du gouvernement.
Fayed : Ce satellite, qu'est-ce qu'il regarde ?
-Je peux pas le savoir précisément, mais les caméras sont sur ton secteur. Passe-moi la CAT.
Morris : Chloé, on y est !
Nadia : Dès que l'armée saura où est Assad, nous travaillerons avec la police pour limiter les dommages collatéraux. Vu que notre priorité est d'empêcher les pertes civiles, chargez-vous d'Assad.
-Fayed est en ligne.
-C'est Nadia Yassir.
Fayed : Redirigez le satellite qui est pointé sur ce secteur.
Nadia : Je ne sais pas de quoi vous parlez.
Fayed : Alors expliquez-moi ce qui se passe sur la fréquence Alpha-0-7-0-3 ? Bauer est mort de toute façon. Mais si vous ne redirigez pas ce satellite dans les 30 secondes, vous perdez Assad.
Nadia : je vous assure qu'il n'y a aucun satellite.
Fayed : 28 secondes.
06 :44 :14
Nadia : Ça vient d'où ?
Milo : D'ici.
Nadia : Où ?
Milo : Le poste de Chloé
Nadia : Morris. Redirigez ce satellite ! Redirigez ce satellite !
Morris : On contrôle la situation.
Nadia : Fayed a piraté ta transmission. On peut perdre notre seule chance de localiser Assad.
Nadia : Fayed, on a fait ça dans notre dos. Redirigez ce satellite !
Fayed : Vous avez dix secondes.
Nadia : Morris, fais-le !
Fayed : Neuf...
Nadia : Allez, dépêche-toi !
Morris : Je vais aussi vite que possible.
Fayed : Six... Cinq... Quatre...
Morris : C'est fait.
-Il se déplace, Fayed. Ils ont redirigé le satellite.
Fayed : Les autres canaux ?
-Rien.
Fayed : À cause de votre trahison, je ne sais pas si je vais vous donner la position d'Assad.
Nadia : Mais, et notre accord ? Fayed ? Et votre honneur ? On a dû faire peur à Fayed.
Bill : J'ai entendu ce qui s'est passé, Bon sang! À quoi vous pensiez ?
Chloé : C'est ma faute, vous pouvez me licencier.
Bill : Je vous virerais bien tous les deux mais on a trop besoin de personnel. Regardez-moi.
Chloé : Je préfère pas, Monsieur.
Bill : Regardez-moi. Vous n'êtes pas la seule à pleurer Jack. On n'a pas d'autre alternative. J'espère que vous ne venez pas de la foutre en l'air. On a peut-être sacrifié Jack pour rien.
06 :52 :17
- Buchanan.
Karen : Bill, des nouvelles de Fayed ?
Bill : Non, pas encore.
Karen :Le Président s'inquiète. Fayed aurait déjà dû nous contacter.
Bill : On a peut-être un problème. Fayed va peut-être annuler le marché.
Karen : Comment ça ?
Bill : Il a vu que nous surveillions Jack.
Karen : Les ordres étaient : aucune surveillance.
Bill : Je connais les ordres. Chloé pensait avoir trouvé un moyen, elle l'a utilisé sans autorisation.
Karen : Putain, Bill ! Elle est sous ta responsabilité. Comment ça a pu arriver ? Si on n'attrape pas Assad, alors...
Bill : Inutile de me faire la morale. Je connais les enjeux.
Karen : J'en doute. Si ces attaques ne s'arrêtent pas, des membres de ce gourvenement sont prêts à déchirer la constitution au nom de la sécurité nationale. Ce qu'ils envisagent de faire... ce pays ne s'en remettra jamais.
Bill : Dès que j'ai des nouvelles de Fayed, je t'appelle.
Karen : Je suis désolée, Bill. C'est juste que...
Bill : Tu n'as pas à t'excuser, on est tous tendus. Il faut que j'y aille.
06 :53 :23
Fayed : Autre chose ?
- RAS
Fayed : T'es sûr ?
-Oui, ils nous laissent tranquille. L'argent a été transféré, on appelle la CTU ?
Fayed : Pas encore.
Jack : Vous devez appeler la CTU.
Fayed : Tu mourras quand je l'aurai décidé. Les Chinois m'ont laissé de quoi m'amuser. Mais, avant de mourir, tu vas ressentir ce que mon frère a ressenti. J'ai vu son corps. Je sais comment il est mort. Je sais ce que tu lui as fait. Inutile que je te dise... que les nerfs sont nombreux... ici.
Jack : Vous devez donner la position d'Assad à la CAT. C'était le marché.
Fayed : Assad, a perdu foi en notre combat. Il pense que nos actions sont vouées à l'échec. Il s'est mis à parler de compromis. De baisser les armes et de négocier. Mais il n'y aura ni compromis, ni négociation. Assad... est un traître. Et bientôt, inch' Allah, il sera mort. Tu as bien compris, Jack. La CAT est sur le point de tuer un allié. Assad n'est pas à l'origine de ces attaques. Il est venu pour y mettre un terme. Il est venu, pour m'arrêter. Tu mourras pour rien.
Bill : Si Fayed n'appelle pas dans 5 min, réaffectez tout le monde ici.
Nadia : c'est lui !
Fayed : Vous avez respecté votre part du marché, je respecterai la mienne.
Bill : J'écoute.
Fayed : J'ai un transpondeur là où se trouve Assad. latitude nord : 33-58-11. Longitude ouest : 100-18-21-40. Vous y trouverez Assad.
Bill : Où est-ce ?
Milo : Ça vient.Inglewood.
06 :57 :23
Bill : Que le général Bowen mobilise les hélicoptères je préviens le Président. Coupez les accès de Fayed à nos systèmes.
Milo : Qu'on vérouille tous nos satellites. Coupez-les, compris ?
Morris : On a fait tout ce qu'on pouvait. C'est horrible, mais si ça permet d'arrêter ces attaques, c'est pour le bien de tous. Personne ne peut comprendre ça mieux que Jack.
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Fayed : Tu te rappelles quand tu as fait ça à mon frère ?
- Fayed ?
Fayed : Qu'y a-t-il ?
-Un appel pour toi.
C'est important.
Fayed : Oui ?
Ahmed : On a un problème.
Fayed : Je t'écoute.
Ahmed : Le FBI, ils ont emmené mon père.
Fayed : Où es-tu ?
Ahmed : Chez mes voisins. Tu sais que mon père est innocent, il ne sait rien de nos activités.
Fayed : Si son destin était d'être sacrifié... ... il en sera ainsi. Dis-moi ce qu'a dit le FBI. Bien. Tu as bien fait. T'es sûr que le FBI n'a pas trouvé le paquet ?
Ahmed : Oui, il est bien caché.
Fayed : Tu vas bientôt devoir le livrer.
Scott : Ça va ?
Ahmed : Ouais. C'était mon oncle, il voulait savoir où ils avaient emmené mon père.
Scott : viens manger !
Ahmed : ouais !
Fayed : Allez-y ! Il s'est enfui. Trouvez-le !
07 :00 :00