24 HEURES CHRONO
Transcript by Maluzo83 - Posted on Hypnoweb
Episode 701: 08H00 A.M. - 09H00 A.M.
© Twentieth Century Fox Film Corporation.
LES ÉVÈNEMENTS SUIVANTS SE DÉROULENT ENTRE 8 H 00 ET 9 H 00 DU MATIN
L'HISTOIRE SE PASSE EN TEMPS RÉEL.
Un père et sa fille dans leur voiture
--- Range ce téléphone.
--- Encore une minute.
---Tu as dit ça il y a 5 min. Range-le. Je te l'ai donné pour les urgences.
---C'est une urgence.
---D'accord.
---Pourquoi tu décroches ? C'est pas juste.
---La vie est injuste.
--- allo ? Qui est-ce ?
Un van percute leur voiture...
---Ça va ?
La voiture est percutée une seconde fois...
---Allez ! Tout le monde !
---Papa, papa!
- --Emily !
--- Tout le monde à terre !
Emily : Papa !
--- On y va !
---Ne faites pas de mal à ma fille. J'ai de l'argent.
---On ne veut pas de votre argent, M. Latham. On veut votre savoir faire.
***
C'est le 3e jour d'audition sénatoriale sur les violations des droits de l'homme commises par la cellule antiterroriste, récemment dissoute.
--- Hier, au report d'audience, nous examinions les brutalités et la torture causées par des agents de la CTU au cours de leurs opérations. Le témoin peut-il indiquer son nom ?
--- Jack Bauer !
--- Je ne vois pas votre avocat. N'est-il pas au courant que nous commençons ?
Jack : J'ai choisi de ne pas avoir d'avocat.
---Je dois vous prévenir que la plupart de nos questions sont d'ordre légal, et sont susceptibles d'appeler des réponses vous incriminant.
---Je comprends, sénateur.
Sénateur : Nous pouvons reporter votre témoignage à cet après-midi si vous voulez être représenté, ce que je vous conseille vivement.
--- Quelle est la 1ère question, sénateur ?
Sénateur : Très bien. Commençons. Qui est Ibrahim Haddad ?
Jack : Information confidentielle.
Sénateur : Nous représentons le peuple américain, et nous avons déclassifié ces dossiers en son nom.Je vous le demande encore une fois : Qui est Ibrahim Haddad ?
Jack : Un membre d'une cellule terroriste dormante surveillée par la CTU en 2002.
Sénateur : Est-il vrai que vous déteniez M. Haddad, sans suivre le protocole, et que vous avez utilisé des méthodes d'interrogatoire extrêmes jusqu'à ce qu'il parle ?
Jack : Oui, monsieur.
Sénateur : Avez-vous enfreint la procédure pendant cet interrogatoire ?
Jack : Probablement.
Sénateur : Probablement ? C'est une réponse plutôt cavalière. Vous n'avez pas l'air de vous soucier des conséquences. Alors ?
Jack : Excusez-moi, sénateur. Je n'ai pas entendu de question.
Sénateur : Très bien. Avez-vous torturé M. Haddad ?
Jack : D'après la définition établie par la Convention de Genève, oui. Et si je vous faisais gagner du temps ? Il est évident que votre but est de discréditer la CTU, et d'engendrer des accusations.
Sénateur : Mon seul but est d'obtenir la vérité.
Jack : Je ne le pense pas.
Sénateur : Excusez-moi ?
Jack : Ibrahim Haddad a pris pour cible un bus transportant 45 personnes, dont 10 enfants. La vérité, sénateur, est que j'ai arrêté cet attentat.
Sénateur : En le torturant !
Jack : En faisant ce que je jugeais nécessaire pour protéger des innocents.
Sénateur : Donc, ce que vous dites, M. Bauer, c'est que la fin justifie les moyens, et que vous êtes au-dessus des lois.
Jack : On fait appel à mes services pour une bonne raison. Cette raison est de remplir ma mission quoi qu'il en coûte.
Sénateur : Même si ça signifie enfreindre la loi ?
Jack : Pour un soldat, la différence entre le succès et l'échec est sa capacité à s'adapter à l'ennemi. Ceux à qui j'ai affaire se fichent de vos règles. Ils ne voient que le résultat. Mon travail est de les empêcher d'accomplir leurs objectifs. Je me suis adapté.Pour répondre à votre question, suis-je au-dessus des lois ? Non. Je suis prêt à être jugé par le peuple que vous affirmez représenter. Je les laisserai décider du prix que je dois payer. Mais ne me regardez pas de votre air suffisant, en attendant que je regrette les décisions que j'ai prises, car en vérité, monsieur, je ne regrette rien.
---Désolée. Renée Walker, FBI. J'ai une assignation pour M. Bauer. Il doit être placé sous ma détention immédiatement.
Sénateur : Ça ne me surprend pas que M. Bauer soit assigné à comparaître, mais vous allez devoir attendre. Il est interrogé par le Sénat des USA.
Walker : On a besoin de M. Bauer immédiatement.
Sénateur : Apparemment nous allons devoir vous laisser partir, pour l'instant, mais nous n'en avons pas fini. Nous reprendrons demain à la même heure. Compris ?
Jack : Oui.
Sénateur : Très bien. Suivez ces agents. Continuons. Huissier, appelez le témoin suivant.
Jack : De quoi s'agit-il ? Agent spécial Walker.
Walker : Voici l'agent Teller. Venez à notre bureau. C'est au coin de la rue.
Jack : Pourquoi ?
Walker : Vous serez briefé une fois là-bas. Allô ? Janis, C'est moi. Où est Larry ?
Janis : il briefe le groupe de Dornan.
Walker : Dis-lui que j'ai Bauer. On arrive.
Janis : Tant mieux, car la situation s'envenime.
Walker : De quoi parles-tu ?
Janis : Ce groupe qu'on suivait ils viennent d'enlever un certain Michael Latham.
Walker : Il a travaillé sur le pare-feu de l'Intérieur ?
Janis : Il n'a pas que "travaillé", il l'a conçu. C'est l'ingénieur en chef du système de sécurité du gouvernement.
Walker : Très bien, j'arrive.
Au siège du FBI
Janis : Tu as accrédité Bauer ?
- --Pas encore.
Janis : Il arrive avec Renée dans quelques minutes.
--- Alors, il n'en a pas besoin avant quelques minutes.
Janis : Sean, en tant qu'amie...
Sean : Tu n'es pas mon amie.
Janis : Évidemment. Écoute le conseil de celle qui se rapproche le plus d'une amie : La plupart des gens n'aiment pas les sarcasmes. Ça me dérange pas, car je suis joyeuse. C'est ma nature.
Sean : Tu es joyeuse ?
Janis : Fais ce qu'il faut.
***
Larry : Ces 8 dernières semaines, nous avons enquêté sur des vols de technologie. Logiciels, circuits prédiffusés, réseaux neuronaux. Les expertises montrent que ces vols sont l'oeuvre du même groupe, mais on ne connaissait pas leur objectif jusqu'à maintenant. Michael Latham, de la Protection des infrastructures critiques, dirige le projet de pare-feu de la Sécurité intérieure. Il a été enlevé il y a 10 minutes par ce même groupe.
---Ils utilisent Latham pour contourner le pare-feu de la PIC ?
Larry : Je le crains. Le matériel volé pourrait créer un tel dispositif. Et Latham est l'un des rares à pouvoir le faire. On pense qu'ils le forcent à créer ce dispositif, ou qu'il est déjà mort.
Janis : Excusez-moi. Renee arrive avec Jack Bauer.
Larry : Merci. Vos hommes s'occuperont de cette enquête. Voyez Sean pour les dossiers.
- --On s'en occupe.
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-On est en ligne avec GSA 117.
-Combien de systèmes ?
- Communications, navigation...Il faut que les autres fonctionnent.Vois avec Latham.
Latham : Voilà...c'est fait.
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Un Avion sur le point de décoller...
Pilote : Nord-est Trois, ici Global Skies 117.Prêts pour autorisation.
Tour de contrôle : Bien reçu, GSA 117.Vol autorisé à destination de JFK. Maintenez-vous à 5 000. Niveau de vol 280, 10 minutes après décollage.
Pilote : Départ autorisé pour JFK. Niveau de vol 280.
Hôtesse : « Bienvenue à bord du vol Global Skies 117,vol au départ de Reagan-National, en direction de JFK. Le temps est couvert à New York, risques d'averse orageuse, nous pourrions rencontrer des turbulences durant le vol.
Tour de contrôle : Contrôle à Skies, en attente de fin de trafic à Dulles.Gardez votre position, GSA 117.
Pilote : GSA 117, correct.
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Au siège du FBI
---Agent Larry Moss, je dirige cette section. L'agent Walker pense que vous pourriez nous aider dans cette enquête. Personnellement, j'ai des doutes, mais je serais content si vous me prouvez que j'ai tort.
Jack : Heureusement, je ne viens pas pour un poste.
Moss : Je me fiche de ce qui vous plairait, alors finissons-en. Menez-le au bureau de Renee. Tu veux que je sois là ?
Renée : non !
Moss : Renée, tu as lu son dossier. Il est du genre à exploser si tu dis un mot de travers.
Renée : Ça ira, Larry. Je t'appellerai.
Moss : Bien, mais s'il sert à rien, perds pas ton temps. Renvoie-le.
08 : 11 : 56
Jack : Que voulez-vous ?
Renée : M. Bauer, c'est une question de sécurité nationale. J'espère que vous pouvez nous aider. Asseyez-vous.
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Janis : J'ai envoyé les différentiels à la Sécurité intérieure. Vous avez besoin d'autre chose ?
Moss : Non !
Janis : Bauer a été inculpé ?
Moss : Non, mais il le sera après les auditions du Sénat.
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Renée : Le pare-feu PIC protège chaque infrastructure majeure du pays. S'il est hacké, les communications, les transports,le réseau électrique seront vulnérables.
Jack : Agent Walker, c'est ça ?
Renée : Oui.
Jack : Je suis plus en service. Le ministère de la Justice s'apprête à m'inculper. Je suis pas vraiment en position de vous aider. Pour ce que j'en sais, aussi terrible que ce soit...
Renée : Non, vous ne savez pas. Un des hommes derrière cette menace est une de vos connaissances.
Renée lui montre la photo de Tony...
Jack : C'est impossible.Tony Almeida est mort.
Renée : Apparemment pas.
Jack : J'y étais.
Renée : Il a aussitôt été emmené par les services médicaux. Vous ne l'avez pas vu après, et quelques heures plus tard, vous étiez enlevé par les Chinois.
Jack : S'il était encore en vie, je le saurais. Il m'aurait contacté.
Renée : Cette image vient d'une caméra sur le lieu d'un des vols. Elle est horodatée.
Jack : Les images sont falsifiables.
Renée : Pas celle-ci.
Jack : Désolé, j'y crois pas.
Renée : Je l'ai fait exhumer. Les tests ADN ont confirmé que ce n'était pas son corps. La preuve est juste là.Si vous voulez partir sans y jeter un oeil, allez-y.
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- GSA 117 en attente.
- Experts ?
- Monsieur ?
Tony : On a pénétré leur système ?
- Oui.
-Compris, contrôle, GSA 117,transfert au départ 126.8.
Tony : C'est quoi, le problème ?
- Le module a cessé de fonctionner.
Tony : Comment ça ?
-Il arrête pas de se décaler.
Tony : Latham dit qu'il fonctionne.
-C'est pas le cas.
Tony : Donne-le.T'as fait quoi ?
Latham : J'ai rien fait. Je le jure.
Tony : Alors pourquoi ça marche pas ?
Latham : Je sais pas.
Tony : Répare-le. Tout de suite. Motive-toi pour aller plus vite. Parce que si ça marche pas rapidement, j'aurai plus besoin de toi.Tu comprends ?
Latham : Bien.
Tony : Répare-le.
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A LA MAISON BLANCHE
08 :21 :50
« Les observateurs estiment que 300 000 civils, hommes, femmes et enfants, ont été tués par la campagne d'épuration ethnique du général Benjamin Juma. Les survivants de l'État africain de Sangala, estiment qu'une intervention américaine est capitale pour éviter plus de pertes. Aucune déclaration de la Maison Blanche... »
-Juma organise le massacre le plus important depuis le Rwanda. À en croire la presse...
Président Taylor : Je sais. La moitié d'entre eux sont contre une intervention. Mais si on intervient pas, d'ici six mois, les mêmes nous accuseront de faillite morale.
- On a toujours l'option ONU.
Président Taylor : L'ONU est paralysée, Ethan, alors que des gens sont massacrés. On doit prendre l'initiative. Même si ça implique d'y aller seuls. Je ne veux pas avoir des centaines de morts sur la conscience. Le général Juma doit être neutralisé.
Ethan : Il le sera, Madame la Présidente. Dès que vous l'ordonnerez.
Président Taylor : L'État-Major est arrivé ?
Ethan : Il se rassemble dans la salle de crise. Vous serez prévenue.
-Kevin Aldrich rédige un article pour CNB. Il dénonce toujours l'envoi de troupes.
Président Taylor : On avait pas besoin de ça.
-Si tu veux, je peux le voir pour le convaincre de temporiser.
Président Taylor : Ce n'est pas une bonne idée, Henry.
Henry (Taylor) : T'as pas besoin de ça, aujourd'hui, surtout avec une opinion partagée.
Président Taylor : Si tu penses pouvoir le convaincre, fais-le.
-Madame la Présidente, l'État-Major est prêt. Voici le briefing.
Président Taylor : Souhaite-moi bonne chance.
Henry : Bonne chance.
Président Taylor : Tout y est ?
Ethan : Oui. Je voudrais pas avoir l'air de radoter, mais je suis pas sûr que votre mari pourra s'occuper d'Aldrich.
Président Taylor : Henry va bien.
Ethan : Il va mieux, je le constate, mais...
Président Taylor : Ça va prendre plus de quelques mois. Il a perdu un fils.
Ethan : Tout comme vous. Et vous n'avez pas laissé ça interférer avec votre travail. Votre mari est solide, mais il n'a pas votre force.
Président Taylor : Ce n'est pas une question de force. Il ne se passe pas un jour, pas un moment, sans que je pense à mon fils.Mais je m'apprête à conduire ce pays à la guerre. Le chagrin est un luxe que je ne peux me permettre.
Président Taylor : Avant de commencer, je vous remercie pour le travail consacré à cette opération. Mettre en danger des vies américaines est la décision la plus dure que j'ai eue à prendre mais elle devait être prise.
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Tony : C'était quoi ?
Latham : Ça marche.
Tony : Qu'est-ce qui clochait ?
Latham : Une surchauffe que j'ai contournée.
Tony : Essaie-le.
-Voilà. Il émet à nouveau. On peut envoyer et recevoir.
Tour de contrôle :
-Double A-123, conservez votre trajectoire. C'était quoi ?
-Je l'ai eu aussi.
- Vous avez été désynchro ?
- Ouais. Mais c'est reparti.
- Quelqu'un d'autre l'a eu aussi ?
- Non. Non, tout va bien.
-C'était quoi ?
-Ça paraît fou, mais tous les trois,
-on a sauté quelques secondes.
-Le journal a pas enregistré de surcharge.
-C'est venu du noyau.
-De quoi tu parles ? Le noyau est protégé.
-Laisse-moi voir.
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Au siège du FBI
Renée : On sait qu'Almeida fait partie d'un groupe terroriste ciblant nos infrastructures.
Jack : Il travaille peut-être sous couverture. Vérifiez toutes les agences.
Renée : On l'a fait. Aucune ne l'emploie , Il y a une explication. En effet. Sa femme a été tuée par un groupe dirigé par le président lui-même.
Jack : Les coupables sont morts ou en prison.
Renée : Logan n'a été que réprimandé. Il a passé un accord.En résidence surveillée
Jack : dans son ranch ?
Renée : Tony cherche vengeance
Jack : en attaquant ce pays ?
Renée : Almeida a tout perdu, et il en veut au gouvernement qu'il a servi. Mais vous savez ça mieux que moi Jusqu'où un homme peut aller.
Jack : Pas aussi loin. Et pas Tony Almeida. Il y a une explication logique. Vous l'avez juste manquée.
Renée : Aidez-moi à le trouver et vous pourrez lui demander. Vous savez comment il pense. Vous avez le même entraînement, les mêmes contacts.
Jack : Il me faut un accès illimité à tout ce que vous avez.
(téléphone)
Moss : Renee, on a reçu quelque chose.
Renée : J'arrive. Tout ce qu'on a sur son équipe est dans ce dossier. Commencez. Je reviens.
08 :28 :24
Renée : Qu'y a-t-il ?
Moss : Le contrôle aérien vient d'appeler. Ils rapportent une intrusion possible dans leurs systèmes. Ça vient d'arriver.
Renée : L'origine ?
Sean : Ils ne savent pas.
Renée : Quel rapport avec Almeida ?
Sean : Des intrusions sont impossibles à moins de les provoquer. Et le seul moyen, c'est de passer le pare-feu.
Renée : Alors ils visent le contrôle aérien ?
Moss : On dirait. Passez-moi la Maison Blanche.
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Hôtesse : Tu retournes à New York ?
Hôtesse 2 : Non. J'ai deux jours. Je vais voir mon copain en ville.
Hôtesse : Ça va être sympa.
Hôtesse 2 :Doug a dit qu'il y aurait du mauvais temps.
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Jack : Il me faut un support technique pour croiser vos fichiers.
Renée : Vous travaillerez avec Sean,un de mes analystes. Il vous trouvera ce que vous demanderez.
Jack : Le niveau d'alerte a été élevé ?
Renée : Oui. On pense qu'ils visent le trafic aérien.
Jack : Ça n'a aucun sens.
Renée : Cherchez pas. Aidez-moi à le trouver. Jack Bauer va travailler sur le dossier Almeida. Aide-le.
Sean : Et la connexion avec l'Aviation civile ?
Renée : Janis y travaille avec d'autres. Toi, aide Jack.
Sean : Bien.
Renée : Je viendrai vérifier.
Jack : Merci.
Sean : Qu'est-ce que vous voulez voir ?
Jack : Combien il y a eu de vols de technologie ?
Sean : Six.
Jack : Comparons-les.
Sean : Super.
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-Le corps expéditionnaire et le support aérien sont arrivés. Ça nous donne un contrôle total de la zone de combat.
Président Taylor : Quelle forme de résistance attendez-vous de l'armée de Juma ?
-Très faible. Notre aviation détruira leurs défenses. On peut espérer arriver directement à sa porte.
Président Taylor : Bien.
-Il nous faut juste votre ordre.
Président Taylor : Vous l'aurez dès que j'aurai le rapport prévisionnel de M. Stevens, que j'attends toujours.
-Vous l'aurez incessamment, Madame.
Président Taylor : À moins que vous vouliez nous faire part d'un problème.
-Madame la Présidente, mon désaccord n'est un secret pour personne. Nous engager dans un conflit civil à l'autre bout du monde.
Président Taylor : Le débat est clos, Joe. L'ONU prend des résolutions et des sanctions économiques, alors que Benjamin Juma a massacré plus de 200 000 de ses citoyens. Ce nombre ne va cesser d'augmenter si nous n'intervenons pas. Si vous ne voulez pas nous soutenir, je trouverai un secrétaire d'État qui le veut. Mais je n'accepte plus vos objections.
Ethan : Excusez-moi, Madame la Présidente. Tim Woods, de la Sécurité intérieure, est là. Il doit vous voir à un autre sujet.
Président Taylor : Ça peut attendre ?
Ethan : Non, Madame.
Président Taylor : D'accord. On reprendra à mon retour. Et, Joe, je veux ce rapport à mon retour.
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08:31:32
Président Taylor : Qu'y a-t-il ?
Ethan : J'ai pas les détails, mais il s'agirait d'une menace intérieure. Tim doit nous mettre au courant.
Président Taylor : Tim, soyez bref. L'État-Major attend.
Tim : On enquête avec le FBI depuis deux mois sur une série de vols de technologies. On en comprenait pas les ressorts avant aujourd'hui. Les personnes impliquées ont enlevé un homme du nom de Latham, un des chefs du projet de protection des infrastructures critiques.
Président Taylor : Dites-moi de quoi il s'agit.
Tim : Le FBI pense qu'ils l'ont forcé à créer un appareil servant à hacker le pare-feu. Le pare-feu protège tous nos systèmes : énergie, services, transport... Je suis là parce que l'Aviation civile a rapporté des perturbations dans le système de contrôle aérien.
Président Taylor : Les vols commerciaux seraient ciblés ?
Tim : Probablement.
Président Taylor : Je dois interdire les vols ?
Tim : Ce n'est pas aussi simple. Il y a plus de 3 000 vols au-dessus des USA. Il faudrait 12 h minimum pour pouvoir les maintenir au sol et ça pourrait créer un affolement.
Président Taylor : Alors que recommandez-vous ?
Tim : Ralentissons progressivement le trafic pendant que le FBI enquête. On vous tiendra au courant en temps réel.
Président Taylor : Je n'aime pas ce timing.
Tim : Le timing ?
Président Taylor : Un rapport avec l'opération Sangala ?
Tim : Le FBI n'en a pas trouvé. Tout indique que nous avons affaire à un groupe terroriste domestique d'inspiration antigouvernementale.
Président Taylor : Et vous pensez pouvoir attraper ces personnes avant qu'elles attaquent ?
Tim : Le FBI a mis tout le monde dessus.
Président Taylor : Vous ne répondez pas.
Tim ! En effet, Madame. Madame, à cet instant, nous ne prévoyons pas de dommages collatéraux.
08 :38 :04
-Bien sûr que je n'accepte pas ce que fait Juma. Mais il y a d'autres guerres tribales. Pourquoi pas la Thaïlande,la Malaisie ?
Henry : Ce n'est pas une guerre tribale, Kevin. C'est un génocide. Y mettre fin est une obligation morale pour un pays comme le nôtre.
Kévin : C'est une bien noble ambition, mais la réalité est plus complexe.
Henry : La présidente y va en toute connaissance de cause.
Kévin : Est-elle sûre que ce cycle de violence s'achèvera après la chute de Juma ? On peut y être bloqués à l'infini, à maintenir la paix.
Henry : Si je vous donnais des infos exclusives du plan de reconstruction, vous changeriez d'avis.
Kévin : Vous voulez m'acheter avec un scoop ?
Henry : Je veux vous faire lâcher du lest.
Kévin : Et en échange ? Je dois arrêter d'écrire ou écrire ce que je démens ?
Henry : Les deux me conviennent.
-Vous avez un appel sur votre ligne privée.
Henry : Excusez-moi un instant, Kevin.
-Chuck Toland.
Henry : Attendez.Chuck, une découverte ?
Chuck : Oui, mais ne vous emballez pas.Ça n'étaye pas votre théorie sur la mort de Roger. Mais c'est louche
Henry : J'écoute.
Chuck : Son amie, Samantha, a reçu un très gros virement sur un compte offshore, trois jours après le suicide de Roger.
Henry : Après son présumé suicide, plutôt.
Chuck : Exact.
Henry : D'où venait l'argent ?
Chuck : Je l'ignore. Mais il a été blanchi. Aucune source facilement identifiable.
Henry : Donc, que doit-on en penser ?
Chuck : Qu'elle s'est retrouvée soudainement en possession de 400 000 $. Pour en apprendre plus, je dois lui parler en personne. Je peux y aller ?
Henry : Non. Si elle cache quelque chose, elle ne parlera pas à un privé.
Chuck : En effet. Comment je procède ?
Henry : J'irai lui parler. Est-elle encore dans cette maison de courtage ?
Chuck : Oui. Sloane Kittridge.
Henry : Bien. Je termine avec Aldrich. Puis, vous m'emmènerez quelque part, de façon discrète. Personne ne devra être au courant.
- Entendu.
Henry : Agent Gedge. Vous pensez que Chuck se sert de moi, non ?
Gedge : Ce n'est pas à moi de le dire.
Henry : Je vous le demande quand même.
Gedge : La police et le FBI ont enquêté sur la mort de votre fils. Et oui, je pense que ce privé pourrait exploiter votre deuil à des fins personnelles. Ses soi-disant pistes qu'il trouve n'ont mené nulle part.
Henry : Mon fils ne s'est pas suicidé. J'en suis sûr.
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Janis : Revérifiez ce connecteur.
Renée : D'autres anomalies à l'Aviation civile ?
Janis : Non, c'était peut-être un incident. Ou la conséquence d'une intrusion dans le système. Je ne détecte aucune intrusion, et j'ai vérifié tous les connecteurs.
Renée : Continuez.
Janis : Renee...Que se passera-t-il ?
Renée : Comment ça ?
Janis : Si Almeida a passé le pare-feu, on est foutus, non ? Deux avions qui s'écrasent, c'est rien comparéà une contamination des eaux ou une coupure de courant.
Renée : N'y pensez pas, Janis. Restez concentrée.
Janis : Je vais me calmer.
_____________
Jack : Mettez le second.
Sean : Vous l'avez déjà vu.
Jack : Je veux le revoir.
Renée : Quelque chose ?
Sean :On ne fait que regarder les six rapports, encore et encore.
Renée : Vous cherchez ?
Jack : Un point d'entrée.
Renée : Ils avaient des cartes d'accès. Aucune ne manque.
Jack : ils avaient des fausses. Donc ces cartes ont des signatures individualisées, ce qui les rend impossibles à falsifier. Peu de gars peuvent le faire. Vous avez accès aux archives CTU ?
Sean : Bien sûr.
Jack : Août 1999, nom de code : Hatteras.
Moss : J'ai eu la Sécurité intérieure.
Renée : Et ?
Moss : La présidente n'interdit toujours pas les vols.
Sean : Voilà ! Le dossier Hatteras. Vous pouvez engager un geek à 14 $/h, vous n'avez pas besoin de moi.
Renée : Je dois relever ?
Jack : Le voilà, Gabriel Schector.
Renée : Qui est-ce ?
Jack : Un fournisseur à qui Tony et moi achetions des trucs en sous-main. Cherchez-le dans la base.
Sean : Le voici.
Jack : Toujours à Los Angeles ?
Sean : D'après ce dossier, il est venu à Washington il y a 9 semaines.
Renée : Une semaine avant les vols.
Jack : C'est votre homme.
Moss : Vous avez une adresse ?
Sean : Il sous-loue un bureau en ville. 1208 Naylor Road, Suite 630.
Moss : Qu'une patrouille le récupère.J'appelle le juge pour un mandat.
Jack : Vous faites erreur.
Renée : Pourquoi ?
Jack : Ne perdez pas de temps avec Schector. Vous lui amenez un mandat, il appellera ses avocats et jouera la montre.
Moss : Qu'est-ce qu'on fait, alors ? On entre, et on le torture comme vous faisiez ? Ce qui vous a valu une enquête.
Jack se lève et se rapproche très près de Moss
Moss : Ça commence comme ça ? Face à face, les dents serrées. Si je dis un truc qui vous déplaît vous me jetez contre le mur ?
Jack : Vous ne me connaissez pas. Et c'est vous qui m'avez convoqué. Vous voulez mon aide, prenez-la. Sinon, lâchez-moi. Je m'en fiche.
Renée : Vous avez travaillé avec lui. Il vous connaît bien ?
Jack : Très bien.
Renée : Larry, je peux te parler ?
08 :43 :54
Renée : J'emmène Bauer.
Moss : Pas question qu'il touche un suspect.
Renée : Il ne touchera personne. Mais s'il est dans la pièce, Schector parlera.
Moss : Tu l'as vu...
Renée : J'essaie de trouver Almeida avant qu'il soit trop tard. Schector est notre meilleure piste.
Moss : Tu vas le menacer avec Bauer ?
Renée : Il sait que Bauer n'a pas de limites. Autant s'en servir.
Moss : Et s'il ne dit rien, tu fais quoi ?
Renée : Je maîtriserai Bauer. On est le FBI, pas la CTU. On respecte la loi. Même si ça dérange. La situation dégénère. La présidente est au courant, et elle veut du concret.
Moss : Je sais.
Renée : Tu décides. Crois-moi, je peux gérer Bauer.
Moss : Très bien.Tu en seras responsable.Et vous ne partez pas seuls.
Renée : D'accord. Vous venez, mais vous êtes sous mes ordres.
08 :49 :55
Renée : Parlez-moi de Schector.
Jack : Il travaillait pour la Défense à San Diego avant de faire cavalier seul.
Renée : Légalement ?
Jack : Au début, puis il a voulu plus. Il utilisait ses contacts pour acheter de la technologie qu'il revendait au noir.
Renée : À qui, des terroristes ?
Jack : Non, des gouvernements étrangers peu respectueux des traités.
Renée : Comment l'avez-vous connu, avec Tony ?
Jack : On l'a arrêté et retourné. C'était un bon indic.
Renée : La CTU voulait pas le mettre hors circuit ?
Jack : Ils étaient pas au courant. Juste Tony et moi.
Renée : Vous étiez proches ?
Jack : Assez proche, oui.
Renée : Donc Tony,que tout le monde croit mort, prépare un plan pour pirater la défense américaine. Il contacte Schector pour l'aider. Sauf que vous ne croyez pas que Tony est du mauvais côté.
Jack : Je crois qu'il est vivant, qu'il fait quelque chose de dangereux, et qu'on doit le trouver.
-Schector est bien à l'intérieur. Comment on procède ?
Renée : J'y vais avec Bauer.
- Seule ?
Renée : Je veux qu'il parle. Je veux pas l'effrayer. Appelle-moi quand les renforts sont là.
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A la Maison Blanche
Joe : Les soldats de Matobo sont cachés à trois endroits. Alpha, bêta et delta. Nos forces au sol les rejoindront quand l'aviation aura terminé.
Président Taylor : Dites au général Wagner que la priorité est le maintien de l'ordre dans les rues. Que les gens voient que leur pays est un État de droit.
Joe : Et quand l'armée régulière voudra exécuter le général Juma sans procès ? On intervient ou on laisse faire ?
Président Taylor : Je parle à M. Matobo dans quelques minutes. Je lui dirai de tenir ses hommes. Et, Joe, je n'aurais pas dû vous passer un savon devant l'État-Major. Excusez-moi.
Joe : Ne vous excusez pas, Madame. Vous subissez beaucoup de stress.
Président Taylor : Ça n'excuse rien.
Joe : Merci, j'apprécie.
Président Taylor : Mais si vous ne soutenez pas cette opération au maximum, vous devrez démissionner.
Joe : Ce ne sera pas nécessaire.Quels que soient mes doutes je les garderai pour moi.
Président Taylor : Bien.
- Madame la Présidente ?
- Président Taylor : Qu'y a-t-il, Ethan ?
Ethan : Je crois bon de vous informer qu'Henry Aldrich a accepté de ne publier que dans 24 h.
Président Taylor : Grâce à mon mari ?
Ethan : Je l'ai sous-estimé. Vous avez bien fait de le laisser faire.
Président Taylor : Bonne nouvelle. Et pour le pare-feu ? Le FBI a avancé ?
Ethan : Ils ont un homme qui pourrait avoir des informations. Ils vont l'interroger.
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Jack : Il ne va sûrement pas vous donner les informations comme ça.
Renée : Vous êtes avec le FBI,on respecte les règles. Vous pouvez le menacer, mais ne le touchez pas. Si vous dépassez les limites, vous sortez d'ici, c'est clair ?
Jack : Compris.
08 :53 :21
Renée : Agent Walker, FBI. Je viens parler à Gabriel Schector.
-Un instant.
Schector : Je peux vous aider ?
Jack : Comment ça va, Gabe ?
Schector : T'es au FBI, maintenant ?
Jack : Non.Je suis venu pour m'amuser.
Renée : M. Bauer est sous mon autorité.
Schector : Donc vous êtes responsable de ses actes. J'ai un témoin.
Renée : Bien sûr .
Schector : Entrez. Je vous en prie, asseyez-vous. Conversation intéressante. Ça fait un moment, Jack. Comment ça se passe, avec le Sénat ? Il paraît qu'ils ont démantelé la CTU. Ne me dis rien, c'est à cause de toi ?
Jack : Nous ne sommes pas là pour faire la conversation. J'ai des questions.
Schector : Je suis tout ouïe.
Renée : Où est Tony Almeida ?
Schector : Tony Almeida ? Sous terre, à moins qu'on ne l'ait incinéré. Il n'est pas mort à la CTU ?
Jack : Tu peux t'en sortir, Gabe.Tu ne les intéresses pas. Ils comprendront que tu ne savais pas ce que Tony voulait faire avec ce que vous avez volé.
Schector : Personne n'a rien volé. Dans le cas contraire, je ne suis pas au courant.
Renée : C'est bien plus grave que vous le pensez. Si vous nous aidez pour Almeida, vous faites preuve de bonne foi. Sinon, vous êtes mêlé à de nombreux actes terroristes.
Schector : Je crois que cette conversation est terminée. J'ai répondu honnêtement, mais maintenant,vous pouvez parler à mes avocats. Au revoir, Jack. Bonne chance au Sénat.J'espère qu'ils t'enverront à l'ombre. Ari, tu veux bien les raccompagner ?
Jack : Tu veux faire comme ça ?
Schector : On va faire comme ça, Jack.
Renée : Lâchez votre arme.Maintenant !
Schector : Vous allez aller en prison ! C'était injustifié !
Renée : Votre homme attrapait son arme. J'ai un témoin.
Jack : Si on reprenait notre conversation ? Où est Tony Almeida ?
Schector : Je ne vous dirai rien.
Jack : Où est-il ?
Schector : Tony Almeida est mort.
Jack : Je fais quoi ? Vous décidez.
Renée : Faites ce qu'il faut.
Schector : C'est illégal. Vous n'avez pas le droit.
Jack : Ça faisait longtemps.
Schector : Longtemps que quoi ? D'accord ! Je vais parler ! Pas besoin de se faire défigurer pour ça.La dernière fois que j'ai vu Almeida...
Coup de feu, Schector vient de se faire tirer dessus...
Jack : Ça va ? tireur est sur le Columbia Building, il va au sud.
Renée : Le Coups de feu. Suspects à terre. Le tireur est sur le toit d'en face. Verrouillez les sorties.
Un téléphone sonne...
-Reste en dehors de ça, Jack !
Jack : Tony ??
Tony : Tu ne peux rien faire, le FBI non plus. T'en mêle pas.
Jack : Explique-moi, Tony. Qu'est-ce que tu...Tony ! Tony !
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Moss : Qu'est-ce qui se passe, chez Schector ?
Sean : Aucune idée,on n'a pas de nouvelles.
-GSA 117, Nord-est Trois descente à la discrétion du pilote,vers JFK.
-Bien reçu, on amorce la descente.
-GSA 117,descendez et restez à 2 000, en attente pour la piste quatre droite.
-GSA 117, vous n'avez pas confirmé.Confirmez. Terminé.
-GSA 117, confirmez.
-M. Paulson, j'ai perdu le contact avec GSA 117.
- Essayez les canaux d'urgence.
- Déjà fait.Rien.Et mon poste est opérationnel. J'ai redirigé deux fois.
-Quelque chose brouille nos communications.
-Rappelez le FBI !
-Dites-leur qu'on a un 767 en approche qui ne répond plus !
- Oui, monsieur.
- GSA 117, confirmez.
-GSA 117, ici Nord-est Trois.À vous, tour de contrôle.
Tony : Passez à 7 000, maintenez 1 500. On nous a signalé des turbulences. Ce sera mieux pour vous là-bas.
-Compris, Nord-est Trois, GSA 117.Descente à 1 500.
-Très bien. Sois prêt à changer le cap.
-On va vraiment le faire ?
Tony : Contente-toi de suivre mes instructions à la lettre....
09 :00 :00