24 HEURES CHRONO
Transcript by Maluzo83 - Posted on Hypnoweb
Episode 704 : 11H00 A.M. - 12H00 A.M.
© Twentieth Century Fox Film Corporation.
LES ÉVÈNEMENTS SUIVANTS SE DÉROULENT ENTRE 11 H 00 ET 12 H 00
L'HISTOIRE SE PASSE EN TEMPS RÉEL.
PRÉCÉDEMMENT DANS 24
Tony : Tanner ! Emerson a parlé à sa taupe, au FBI. Ils ont rien contre toi.
Tanner : Bien.
Tony : Je dois préparer la suite, dis-moi ce qu'il nous faut.
Tanner : Je t'expliquerai à mon retour.
Renée : J'y vais. Couvrez-moi. J'y arriverai.
Présidente Taylor : Je ne comprends pas. Almeida était le cerveau des attaques. Qui d'autres que lui aurait le module ?
Dubaku : Ici le colonel Iké Dubaku. Nous exigeons le retrait immédiat de votre flotte d'attaque avant demain, même heure. Les troupes américaines sont toujours en position.
-La présidente vient de recevoir vos exigences.
Dubaku : Peut-être faut-il leur montrer ce dont on est capables.
Ethan : Je sais pour Samantha Roth.
Henry : Elle cache quelque chose sur le meurtre de mon fils.
Ethan : Roger n'a pas été tué.
Samantha : J'ai pas été tout à fait honnête.
Henry : Que voulez-vous dire ?
Samantha : Roger ne s'est pas suicidé, M. Taylor. Il a été tué.
Bill : Tony n'est pas un terroriste. Il travaille avec moi. On travaille hors du gouvernement. Voilà pourquoi Tony doit rester sous couverture.
Boss : Vous vous en sortirez pas.
Jack : J'ai dit de la fermer ! Baisse-toi ! Tu dois sortir de là et reprendre ta couverture.
Bill : Tony, Allons-y !
CES ÉVÈNEMENTS SE DÉROULENT ENTRE 11H 00 ET MIDI
Janis : Les agents les ont vus monter dans un van de couleur sombre.
Renée : Vers où ?
Janis : Ouest.
Renée : Et les caméras du trafic ?
Sean : J'essaye, mais j'ai pas d'images.
Renée : Que veux-tu dire ?
Sean : Le serveur ne répond pas. Ils ont dû brouiller la transmission.
Renée : Comment ont-ils fait ?
Sean : Si je le savais, ce serait facile.
Renée : Vérifie les caméras des distributeurs, des parkings... il nous faut quelque chose.
Moss : Inspectez toute la zone. Quelqu'un a sûrement dû les voir.Parfait. Tenez-moi au courant.
Renée : Rien sur les caméras municipales.Quelqu'un a brouillé leur signal.
Moss : Bon sang. Bauer a dû monter ça avec les hommes d'Almeida.
Renée : Désolée. Ce fils de pute m'a roulée. Il m'a fait croire qu'on était infiltré, qu'il y avait une taupe. Je sais maintenant que c'était lui.
Moss : Tu n'as rien à te reprocher. Il m'a eu aussi.
Renée : J'aurais dû le voir. Ce procès lui coûterait des années de prison. Almeida a dû lui proposer un marché.
-La Maison Blanche sur la ligne 1.
Moss : Je les prends en salle de conférence.
Renée : Je vais m'en occuper, Larry. Je les retrouverai quoi qu'il en coûte.
Moss : Ajoutes-y le module, et on sera tirés d'affaire.
Renée : Du nouveau sur le tireur ?
Janis : Il est encore inconscient, mais on a les résultats des empreintes. Son nom est Alan Tanner. Un ancien des Forces spéciales, réformé après Tempête du désert.
Renée : Pour quelle raison ?
Janis : Médicale. Il prétendait avoir le syndrome de la guerre du Golfe. A attaqué l'État en justice, mais le dossier a été rejeté.
Renée : Appelle-moi dès qu'il se réveille.
-Vous êtes en ligne.
Ethan : Agent Moss, je suis Ethan Kanin. La présidente est à mes côtés. Qu'avez-vous de nouveau à nous apprendre ?
Moss : Toute l'agence est en alerte. La capture d'Almeida est notre plus haute priorité.
Présidente Taylor : Comment s'est-il évadé ?
Moss : Il a été aidé par un de nos ex-agents, en qui nous avions confiance. Un homme du nom de Jack Bauer.
Ethan : Je pensais qu'il était au milieu d'une enquête du Sénat.
Moss : C'est exact. Nous avons émis une injonction le dispensant des audiences pour qu'il nous aide à arrêter Almeida.
Présidente Taylor : Et ces deux hommes se sont alliés ?
Moss : Il semblerait.
Ethan : Mon Dieu... Vous vous êtes vraiment plantés ! Sans Almeida, il est impossible de trouver Dubaku et encore moins de retrouver le module.
Présidente Taylor : Restons-en aux faits. Avez-vous d'autres pistes ?
Moss : Oui, Madame. Un complice d'Almeida a été blessé aujourd'hui. Il vient d'être opéré. Nous attendons son réveil.
Présidente Taylor : Les médecins ont-ils précisé quand cela allait arriver ?
Moss : Non, Madame. Pas vraiment.
Présidente Taylor : Soyons clairs, Agent Moss. Retrouver Almeida et Bauer n'est pas votre plus haute priorité, c'est la seule.
Moss : Oui, Madame.
Ethan : Tenez-nous au courant ! En résumé, le FBI ne sera pas la réponse à nos problèmes.
Présidente Taylor : Je crains que non. Ça nous laisse combien de temps ?
Ethan : Moins de 2 h. Dubaku réclame que nos forces se retirent derrière le 23e méridien, dans les 24 heures. Pour que cela soit réalisable, notre flotte et nos escadrons doivent commencer leur retrait au plus tard à 13 h.
Présidente Taylor : Ce qui mettra un terme à notre mission en Afrique et condamnera 100 000 Sangalais de plus à une mort certaine.
Ethan : D'un autre côté, si vous donnez votre aval pour le débarquement, Dubaku utilisera sans nul doute le module.
Présidente Taylor : Où en est-on sur l'interdiction de vol ?
Ethan : Plus d'un millier d'avions attendent encore de pouvoir atterrir. Dubaku peut les faire tomber à n'importe quel moment. Ou... utiliser le module pour bien pire.
Présidente Taylor : Ma campagne se basait sur le principe de non-négociation avec les terroristes. Comment puis-je délaisser cela à ma première épreuve ? Si je le fais, ce serait dire à Dubaku et au reste du monde qu'on peut intimider l'Amérique !
Ethan : Madame, ce sont là des questions pour plus tard. Nous avons une décision à prendre dans l'immédiat.
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11 :06 :15
Jack : Comment appelez-vous cet endroit ?
Bill : On l'appelle parfois la CTU. Enfin, ce qu'il en reste.
Chloé : Contente de te revoir.
Jack : Moi aussi.
Chloé : Ravie que tu nous aies rejoints.
Jack : Avant tout, il faudrait qu'on réponde à mes questions. Je commence par toi. Pourquoi t'es pas mort ?
Tony : J'étais mort. Pendant dix bonnes minutes. C'est ce qu'on m'a dit.
Jack : Qui ça ?
Tony : Lui. Son nom est David Emerson. J'ignore qui il a payé à la CTU, mais ils m'ont injecté un soluté hypothermique, et m'ont ramené à la vie.
Jack : Qui est-il et que veut-il ?
Tony : C'est un mercenaire. Il recrute des ex-militaires et agents secrets pour ses clients. Je semblais correspondre au profil.
Jack : Quel profil ? D'anciens employés qui en veulent au gouvernement. Emerson m'avait à l'œil depuis que j'ai quitté la CTU. Après que Michelle a été tuée, il voyait en moi une bonne recrue.
Jack : Comme tout le monde te croyait mort, c'était parfait. Et depuis, tu t'es infiltré pour dévoiler ses activités ?
Tony : non Jack ! J'ai vraiment bossé pour lui. J'étais furieux. Ce gouvernement m'avait tout pris. J'ai dirigé l'équipe d'Emerson pendant plus de trois ans. Et j'ai fait pas mal de conneries.
Jack : Pourquoi tu l'as lâché ?
Tony : Le module. Emerson nous a obligés à voler des éléments pour pirater le pare-feu. J'avais compris... D'innocents Américains allaient mourir, et c'était pas convenu.
Jack : T'aurais dû prévenir les autorités !
Bill : Il pouvait pas.
Jack : Pourquoi ?
Bill : Il a su que Dubaku était le client d'Emerson.
Jack : C'est lui qui a des agents au gouvernement ?
Bill : Le régime de Juma contrôle les mines de diamants du Sangala. Dubaku n'hésite pas à en distribuer.
Jack : Jusqu'où va la corruption ?
Bill : À tous les niveaux.C'est pourquoi il a fait appel à moi. Il en ignore l'étendue.
Tony : Dubaku est la clef de tout. Si on veut mettre à jour le complot, il faut l'atteindre avant son départ. Je dois m'infiltrer à nouveau, dès que possible. Mon équipe et moi avons une nouvelle mission. J'en ignore les détails, mais je sais qu'elle me mènera vers Dubaku.
Bill : Le tout est de réintroduire Tony chez Emerson. On doit supposer qu'il sait que Tony a été arrêté, mais qu'il a pu s'évader.
Jack : Emerson croira que Tony a conclu un marché avec le procureur.
Bill : C'est vrai.
Jack : Je peux vous aider.
Bill : Je crois bien.
Jack : En dehors de vous, qui d'autre est mêlé à cette opération ?
Chloé : Y a que nous. C'est tout.
Jack : J'espère que vous avez des preuves que ce complot existe !
Bill : Nous en avons, mais uniquement à la base. Pour l'instant, nous n'en sommes qu'au début.
Jack : Je vous aiderai. Mais seulement parce que vous êtes les seuls en qui j'ai confiance. Donnez-moi une seule raison d'en douter, et je jure de vous balancer. Compris ?
Bill : Entendu. Chloe, appelle Emerson.
11 :10 :33
-Deux types feraient l'affaire. Ex-Rangers.
Emerson : Ils sont sûrs ?
-J'ai déjà bossé avec eux. Litvak aussi les connaît. Ils veulent en savoir plus avant de signer.
Emerson : Ils n'ont à connaître que leur paye.
-Bien.
Tony : C'est moi.
Emerson : Où es-tu ?
Tony : Je pique une voiture dans un parking. J'ai échappé au FBI.
Emerson : Ouais, je sais. Je sais aussi que Jack Bauer t'a aidé.
Tony : C'est exact.
Emerson : Ça n'a pas de sens. Il travaille pour eux et les a aidés à te prendre.
Tony : Il n'avait pas le choix. Maintenant, il est avec nous.
Emerson : Comment ça, avec nous ?
Tony : Ce matin, le Sénat voulait engager des poursuites contre lui. Je lui ai proposé de le faire sortir du pays en échange de son aide. Je serais encore en taule sans lui. Il nous sera utile.
Emerson : Je sais pas, Tony. Morgan recrute d'autres hommes.
Tony : C'est un voyou. Il peut pas s'occuper d'un truc aussi important. Faisons comme prévu. Bauer remplace Tanner et ce sera bon.
Emerson : D'accord, amène-le. On est au 2211 Chesterfield. Juste après Nolan.
Tony : Entendu.
Jack : Il l'a gobé ?
Tony : On verra.
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11 :16 :25
-Vous m'avez fait demander, monsieur ?
Henry : Oui, agent Gedge. Je dois sortir et il me faut une voiture.
Gedge : Bien sûr. Où allons-nous ?
Henry : Je vous guiderai.
Gedge : Il faut une destination pour le manifeste.
Henry : J'aimerais que cela ne soit pas consigné. Et pas de chauffeur cette fois, rien que vous et moi.
Gedge : On devait arrêter ça, M. Taylor.
Henry : Faites ce que je vous dis.
Gedge : Désolé, mais il me faut une explication.
Henry : Il s'agit de Samantha Roth. Elle prétend avoir de nouvelles informations sur la mort de mon fils.
Gedge : Je pensais en avoir fini avec ça.
Henry : Je ne l'ai pas voulu. C'est elle qui m'a appelé. Je sais que vous étiez tenu de signaler mes déplacements antérieurs, et je le comprends, mais je souhaiterais pouvoir compter sur vous quand il le faut.
Gedge : Je perdrais mon emploi.
Henry : Ça sera la dernière fois. Je vous le promets. Je vous en prie.
Gedge : Je vais sécuriser la voiture.
Henry : Merci.
Présidente Taylor : Qui était-ce ?
Henry : Juste le personnel.
Présidente Taylor : Tu peux m'aider ?
Henry : Bien sûr.
Présidente Taylor : Tu t'en souviens ? C'était un cadeau de mon père. Le jour où j'ai repris son siège au Sénat. Le Premier ministre Matobo a demandé à me voir. Il voudra savoir pourquoi je n'ai pas encore autorisé le débarquement.
Henry : Que lui diras-tu ?
Présidente Taylor : Je l'ignore.
Henry : Les Américains t'ont élue, car ils ont confiance en ton jugement. Et ils te feront confiance pour prendre la bonne décision.
Présidente Taylor : J'ignore laquelle c'est.
Henry : La bonne décision... est celle que tu prendras.
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11 :19 :04
Renée : Combien d'unités sur le terrain ?
Sean : 17, la totalité de nos agents.
Renée : Élargis la zone. Ils ont dû quitter notre périmètre, maintenant.
Sean : En cours. Sean Hillinger.
-C'est moi.
Sean : T'es où ?
-J'appelle de l'avion.
Sean : T'as pas encore atterri ?
- Non, on est en attente. On n'arrête pas de tourner en rond, et j'en vois une dizaine d'autres par la fenêtre.
Sean : Christina, bébé, calme-toi.
Christina : Ma voisine dit qu'on a évité une collision de justesse et qu'il y a un souci avec la régulation du trafic aérien. Ça te dit quelque chose ?
Sean : C'est exact. L'Aviation civile a immobilisé des avions, mais à titre préventif
Christina : Vraiment ?
Sean : C'était un incident isolé. Ça va aller.
Christina : Ça m'a un peu effrayée.Tu me connais.
Sean : Oui. Appelle-moi dès que tu as atterri. D'accord.
Christina : Je t'aime. Je t'aime, moi aussi
-Ta femme ? Janis m'a dit pour son avion. Ça va ?
Sean : Il y a un malade dans la nature capable de faire tomber des avions quand bon lui semble, alors, non, ça ne va pas. Son avion est le 18e, donc il n'atterrira pas avant deux heures.
-Navrée. Je peux faire quelque chose ?
Sean : Personne n'y peut rien, voilà le souci.
Janis : Elle est là, je l'en informe. Merci, au revoir Je viens d'avoir l'hôpital. Tanner est réveillé.
Renée : Assez pour parler ?
Janis : Assez pour demander un coup de fil.
Renée : À qui ?
Janis : Gage Whitney Pace, un cabinet d'avocat.
Renée : L'un des plus grands de Washington. Prenez votre PC, vous m'accompagnez.
Janis : Ah bon ? Pourquoi ?
Renée : On doit voir Tanner avant ses avocats. S'il me dit où est Almeida, vous pourrez transmettre à nos agents. Allez !
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11 :21 :07
Jack : Parle-moi d'Emerson.
Tony : Anglais, ancien SAS. Combat urbain, sniper, combat rapproché. Il a servi à Beyrouth et Mogadiscio.
Jack : Donc, c'est un bon.
Tony : Très bon. Mais ce n'est ni un allumé ni un idéologue. Deux trucs l'intéressent : l'argent et la loyauté.
Jack : Tu l'admires encore ?
Tony : Il m'a traité comme un frère quand je me suis retrouvé seul.
Jack : Ça posera problème ?
Tony : Il est du mauvais côté. Je ferai ce qu'il faudra. On y est. Où est Emerson ?
- Dedans. Entrez.
Emerson : Content de te voir. Conduis M. Bauer en bas. Je dois parler à Tony.
Tony : Qu'est-ce qui se passe ?
Emerson : Ramener Bauer ne valait pas le coup.
Tony : Qu'est-ce que tu racontes ?
-Asseyez-vous. M. Emerson va arriver.
Tony : Je serais encore aux mains du FBI sans lui.
Emerson : Tu m'as déjà tout dit.
Tony : Il peut nous servir. J'y ai réfléchi...
Emerson : mais ma vision est autre.
Tony : Je le suis redevable, Tu comprends
Emerson : Oui, j'ai toujours apprécié ta loyauté. Mais là, on ne joue plus. On peut pas se permettre d'avoir un électron libre comme Jack qui vienne tout foutre en l'air.
Tony : Tu vas le tuer ?
Emerson : Tu vas le faire.
Chloé : Ils vont le tuer.
Bill : Il s'en sortira.
Chloé : Et sinon ?
Bill : Alors, la couverture de Tony n'en sera que renforcée. Tony était en garde à vue. S'il y était retourné tout seul, il aurait suscité beaucoup de doutes. En les détournant sur Jack... On protège la couverture de Tony.
Chloé : Vous le saviez depuis le début.
Bill : Jack aussi.
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Jack : Posez votre arme ! Posez votre arme, ou je le tue. Je suis venu pour bosser, pas pour me faire doubler. Vous êtes en sous-effectif. Vous avez besoin de bons gars, pas de tocards. Regardez ce que je leur ai fait. Je suis là parce que j'ai nulle part où aller. Tony m'a dit que vous me feriez sortir du pays. Si vous me croyez pas, vous n'avez qu'à tirer.
-T'es dingue ou quoi ? Tue-le ! Tue-le, sinon je dégage.
Emerson : D'accord. Garde-le tu en auras besoin !
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11 :30 :50
Sean : Je veux un atterrissage immédiat du vol 112.
-Vous demandez un atterrissage pour le vol 112 venant de Vegas ?
Sean : C'est pas une demande. C'est un protocole d'urgence venant de la présidence.
-Vous êtes ?
Sean : Larry Moss, agent spécial responsable. C'est une question de sécurité nationale.
-Agent Moss, votre code d'accès de niveau 5.
Sean : 6 2 2 3 5 1 0.
-Le vol 112 est placé en tête de liste et devrait atterrir sous peu.
Sean : Merci.
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-Présidente Taylor ici le colonel Iké Dubaku. Comme vous en avez ét sûrement informée, la quasi-collision à JFK n'était pas un accident. Nous avons le module. Nous sommes en mesure de tuer des dizaines de milliers d'Américains, et nous sommes résolus à le faire.
Présidente Taylor : Je voulais que vous l'entendiez par vous-même, pour que vous compreniez mon dilemme.
Matobo : Je vois. Vous rappelez la force d'invasion.
Présidente Taylor : Cette décision n'a pas encore été prise.
Matobo : Et ce module que Dubaku possède représente un danger pour votre pays ?
Présidente Taylor : C'est une technologie qui peut provoquer d'importantes pertes civiles. Il constitue une menace pour nos infrastructures.
Matobo : Et le Sangala ?
Présidente Taylor : Croyez-moi, je suis plus consciente que quiconque des enjeux.
Matobo : Vous avez donc été informée de la situation à Kasanga ? Les troupes de Juma progressent vers un camp de réfugiés. Plus de 2 000 vies sont menacées. Surtout des femmes et des enfants. Il y a aussi le fait que des soldats, confiant du soutien américain, ont déserté le régime et rejoint mes troupes de libération. Au moins, fournissez-nous les armes nécessaires à notre défense.
Présidente Taylor : Vous avez été patient avec nous par le passé, M. Matobo. je ne peux que vous demander de l'être à nouveau. Si vous voulez bien m'excuser.
Matobo : Madame la Présidente, je vous en conjure, n'abandonnez pas mon pays.
Présidente Taylor : M. Matobo, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir.
Matobo : Je compte sur vous. Merci.
11 :33 :19
Présidente Taylor : Vous avez omis de me parler des réfugiés de Kasanga ?
Ethan : Madame, vous avez déjà bien assez à penser sans être accablée de détails.
Présidente Taylor : Surtout des détails qui m'auraient poussée à lancer l'invasion.
Ethan : Madame, vous devez commencer à vous pencher sur une alternative à l'invasion.
Présidente Taylor : Donnez-m'en une seule valable et je l'étudierai.
Ethan : Je ne dis pas qu'elle est bonne, mais c'est la seule. Pliez-vous aux demandes de Dubaku. Rappelez les troupes.
Présidente Taylor : C'est ça, votre recommandation ? Se replier ?
Ethan : Oui.
Présidente Taylor : Bon sang, vous l'avez entendu. Ses troupes comptent sur nous. Vous voulez une autre baie des Cochons ?
Ethan : Kennedy a survécu à la baie des Cochons, vous survivrez à ça. Une puissance doit agir en premier lieu dans ses propres intérêts.
Présidente Taylor : Toujours ?
Ethan : Oui. Pas d'excuses.
Présidente Taylor : Et autoriser un tiers à nous dicter notre politique, une superpuissance ferait cela ?
Ethan : Oui, s'il n'y a pas d'autre choix. Et pour l'instant, il n'y en a pas.
Présidente Taylor : Des nouvelles du FBI sur Almeida et Bauer ?
Ethan : Aucune, Madame.
Présidente Taylor : Vérifiez quand même.
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Emerson : Sans rancune, Jack.
Jack : Passons.
Emerson : On doit être prudents. Je suis sûr que tu comprends.
Jack : Ouais.
Emerson : Tu connais la chanson. Les désaccords sont acceptables, mais quand une décision est prise, tu dois t'y plier, ou t'es éjecté.
Jack : J'ai souvent entendu ça. Heureux que tu t'y tiennes.
Emerson : Avant ton assignation à comparaître, tu as parcouru le monde pendant plus d'un an. Pourquoi ? Qu'est-ce que tu cherchais ?
Jack : Ça n'a pas d'importance. Quoi que ce soit, je l'ai pas trouvé.
Emerson : Tu devais t'en douter. Pourquoi revenir ?
Jack : Pour me jeter dans la gueule du loup.
Emerson : Amusant. Non, sérieusement. Pourquoi ?
Jack : Ici, c'est chez moi.
Emerson : Ça n'explique pas pourquoi tu t'es rendu à la justice.
Jack : Tony a dit que tu avais servi à Beyrouth et à Mogadiscio.
Emerson : Et en Afghanistan. Deux fois. Et une troisième fois en tant que mercenaire.
Jack : Être poli, professionnel, et tuer tous ceux que tu croises ?
Emerson : Plus ou moins. C'est la question, non ?
Jack : Où s'arrêtent les règles d'engagement et où débute le crime ? La raison de mon retour ? La voilà.
Emerson : Je te suis pas.
Jack : Les monologues me fatiguaient. En fait, j'étais sûr d'avoir agi pour le mieux. Alors, j'ai voulu entamer un dialogue, tout raconter, rétablir la vérité.
Emerson : Première erreur.
Jack : Je l'ai compris. Ceux qui n'ont jamais été au bord du gouffre ne comprendront jamais.
Emerson : Content que tu sois avec nous.
Tony : Qu'est-ce qu'il voulait ?
Jack : Il essaie de me cerner.
Tony : Méfie-toi de lui. Ne le sous-estime pas.
Jack : Entendu.
Emerson : Écoutez-moi bien. J'ai eu l'appel. On y va.
- Faire quoi ? On sait même pas de quoi il s'agit.
Emerson : Récupérer un paquet, le livrer au client. Voilà le lieu. Une résidence, 167 Foxhall Road. Une résidence d'État. Mémoriser le plan. On sait pas exactement où est le paquet. Sûrement dans la suite principale.
Tony : Le paquet est une personne.
Emerson : En effet. L'ex-Premier ministre du Sangala. Les ordres sont de l'enlever et de le livrer à Dubaku. Il veut lui poser des questions, et vous imaginez bien qu'il peut être assez persuasif.Matobo a une sécurité rapprochée, finissez de vous préparer, et soyez prêts à tirer. On part dans 2 minutes.
Chloé : Ils vont enlever Matobo. On doit alerter quelqu'un.
Bill : Non, on ne fait rien.
Chloé : Ils vont le torturer et le tuer.
Bill : Malheureusement, oui.
Chloé : Matobo mène seul la bataille contre le génocide dans son pays. Il mérite pas ça.
Bill : Je comprends bien. Mais si on empêche l'enlèvement, ils ne pourront pas trouver Dubaku, et on n'aura pas la tête de cette conspiration. D'accord ?
Chloé : D'accord.
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11 :43 :05
Henry : Ne m'attendez pas.
Gedge : Monsieur ?
Henry : Partez. Je vous appellerai.
Gedge : Vous savez que je peux pas. On est déjà hors manifeste.
Henry : Elle parlera que si je suis seul.
Gedge : D'accord. Je serais sur le pont. Elle saura pas que je suis là.
Henry : Très bien.
Samantha : Je peux pas m'attarder.
Henry : Ce que vous m'avez dit au téléphone, est-ce vrai ?
Samantha : Oui. Ils ont tué Roger et maquillé ça en suicide.
Henry : Qui a fait ça ?
Samantha : Les mêmes qui ont fourni les faux documents à l'AMF pour l'accuser de délit d'initié.
Henry : Qui sont-ils ?
Samantha : Je l'ignore. Ils m'ont dit qu'ils me tueraient si je parlais.
Henry : Du calme, Sam.
Samantha : Je l'aimais.
Henry : Je sais bien. Mais je dois savoir ce qui s'est passé.
Samantha : On l'a chargé de faire un audit des courtiers de son service.
Henry : C'était quand ?
Samantha : Janvier. Début janvier. Le directeur de la conformité lui a demandé de signaler tous les biens cachés derrière des investissements sécurisés.
Henry : Je comprends pas.
Samantha : Des pots-de-vin. Mais il a trouvé autre chose. Deux de ses financiers avaient pris un nouveau client. L'agence des Bahamas d'une vieille banque suisse, la Banque internationale de Lausanne.
Henry : Où est le mal ?
Samantha : Ses archives montrent qu'elle était liée à des firmes faisant affaire au Sangala.
Henry : Au Sangala !
Samantha : Ça lui a aussi sauté aux yeux pour d'évidentes raisons, en creusant, il a découvert d'autres comptes secrets qui suivaient les mêmes échanges.
Henry : Quels comptes ?
Samantha : Des comptes appartenant à un membre de l'administration de votre femme.
Henry : Qui ?
Samantha : Je l'ignore. Qui que ce soit, il avait un intérêt dans cette intervention militaire.
Henry : Quelqu'un qui a parié contre elle, qui pensait qu'elle n'y arriverait pas ?
Samantha : Pariant des dizaines de milliers d'actions. Roger était sur le point de lui montrer les preuves. Tout est là. Numéros de comptes, archives, tout ce qu'il savait. Désolée, je peux pas en faire plus.
Henry : Samantha...
Samantha : Je vous ai tout dit. Faites ce qu'il y a à faire. Mais ne m'impliquez pas. Je vous en prie.
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11 :46 :40
Renée : Tanner est ici ?
- Oui. Encore dans un état critique.
Renée : Ses avocats sont arrivés ?
- Non, mais ils vont pas tarder.
Renée : Descendez dans l'entrée et prévenez-moi dès leur arrivée.
-Entendu.
Renée : Bonjour, M. Tanner. Agent Walker. Voici l'agent Gold. Nous sommes du FBI. Vous devez vous souvenir de moi. Je sais que vous souffrez, donc je serai brève. Dites-moi où est Tony Almeida. Almeida a-t-il un autre quartier général ? Le module s'y trouve-t-il ?
Tanner : Mes avocats...
Renée : Ne peuvent rien pour vous. Vous allez passer le reste de votre vie en prison si vous ne coopérez pas. Si vous coopérez, je ferai tout mon possible pour vous aider. M'aider pourrait grandement réduire votre condamnation. J'ai dit quelque chose de drôle ?
Tanner : Ils ne vous laisseront pas faire.
Renée : Qui ça, "ils" ? Le colonel Dubaku ? C'est le commanditaire de Tony Almeida ? Vous travaillez aussi pour lui ?
Tanner : Partez.
Renée : Ouvrez les yeux, M. Tanner. J'ai dit, ouvrez les yeux ! Regardez-moi ! Dubaku est dans le pays ? Il a le module ?
Janis : À quoi vous jouez, là ?
-Les avocats de Tanner sont là.
Renée : D'accord, merci. Ses avocats sont là, retardez-les.
Janis : Comment ?
Renée : Je sais pas,inventez un truc, mais retardez-les.
Janis : Ça ne me plaît pas du tout.
Renée : Comment ça ?
Janis : On enfreint 50 directives fédérales rien qu'en étant là.
Renée : Écoutez, cet homme est notre seule piste.
Janis : Il a demandé l'assistance d'un avocat. Je l'ai entendu.
Renée : Des milliers de vies sont en jeu. On contourne un peu les règles ou on perd cette chance à jamais.
Janis : Désolée. Je ne peux pas...
Renée : Almeida et Bauer étaient sous ma responsabilité et ils se sont enfuis. Je dois rattraper le coup. Vous devez prendre une décision.
Janis : ok. Pardon, messieurs.
Renée : Le temps passe. Dites-moi ce que vous savez.
Tanner : Faites ce que vous voulez. Je vous dirais pas un mot.
Renée : Pour qui travaillez-vous ?
Tanner : Vous pouvez pas faire ça...
Renée : Où est Almeida ? Comment trouver le module ? Dites-le-moi !
Tanner : Mes avocats... Vous pouvez pas faire ça. Vous êtes du FBI. C'est illégal. J'ai des droits.
Renée : Réfléchissez bien à vos dernières paroles.
Tanner : Allez au diable.
11 :55 :33
Janis : Vraiment. je prends ça très au sérieux,
-Alors, dites-nous où il est.
Janis : Déplacé pour raisons de sécurité.
-Dans l'annexe ?
Janis : oui monsieur !
- Alors, où est-il ?
Janis : Je vais appeler mon bureau. Et on aura le fin mot de cette...
- Vous nous avez assez aidés comme ça.
Janis : Je suis vraiment confuse.
-On essaie de trouver notre client, M. Alan Tanner.
-Un instant. Son respirateur a une défaillance. Bon sang, il fait un arrêt ! Une équipe et un chariot d'urgence ! Chambre 421, Tanner. C'est bloqué !
- Il faut qu'on entre !
- J'essaie ! Ça ne s'ouvre pas.
-Ouvrez ! C'est une urgence !
- La porte est bloquée !
- Y a-t-il quelqu'un avec lui ?
Renée : Il est à vous, maître.
- Attendez. On doit vous parler !
Renée : Si vous voulez pas savoir, Janis, ne demandez pas. Demandez à l'agent Alves de vous ramener au bureau.
- Hillinger.
Renée : Passez-moi Larry.
Sean : Walker est en ligne.
Moss : Du nouveau ?
Renée : J'ai une piste sur Almeida. Un complot viserait le Premier ministre sangalais. L'équipe d'Almeida aurait prévu de l'enlever.
Moss : Quand ?
Renée : Maintenant. Si Almeida est impliqué, on peut arriver avant lui et le piéger.
Moss : Très bien. J'alerte la sécurité du ministre et détache un groupe d'intervention. Matobo loge dans une résidence d'État. 167 Foxhall Road.
Renée : J'y vais.
Moss : N'y va pas seule, attends les renforts.
Renée : D'accord.
11 :57 :26
- Major Etolo ?
- Oui.
Moss : Agent Larry Moss, FBI.Ceci n'est pas un exercice. Code : alpha, alpha, delta. Enfermez le Premier ministre. Je répète, enfermez-le.
- Compris.
-C'est bon. Allez-y.
Emerson : Où est Matobo ?
- Je sais pas...
Emerson : Où est-il ?
Jack : Je le vois ! Lâche ton arme ! Tout de suite ! À genoux !
Emerson : Où est Matobo ?
- Vous ne pouvez plus l'atteindre.
Mme Matobo : Que se passe-t-il, Ule ? Qui est responsable ?
Matobo : Reste calme. Ça va aller. Il ne marche plus.
Emerson : Alors ?
Jack : C'est un bunker en béton armé.
Emerson : Pourquoi on était pas au courant, putain ? Tu as 3 s pour ouvrir la porte. Un...
-Je peux pas.
Emerson : Deux...
- Elle s'ouvre pas de l'extérieur, seulement de l'intérieur.
Tony : Si on part d'ici sans Matobo, on n'aura aucune chance d'atteindre Dubaku.
12 :00 :00