24 HEURES CHRONO
Transcript by Maluzo83 - Posted on Hypnoweb
Episode 710 : 17H00 PM - 18H00 PM
© Twentieth Century Fox Film Corporation.
LES ÉVÈNEMENTS SUIVANTS SE DÉROULENT ENTRE 17 H 00 ET 18 H 00
L'HISTOIRE SE PASSE EN TEMPS RÉEL.
PRÉCÉDEMMENT DANS 24
Jack : Nous avons votre mari. Il a reçu une balle dans la poitrine.
Président Taylor : Va-t-il s'en sortir ?
Jack : On en saura plus quand les médecins l'auront vu. Il était le dernier moyen de pression de Dubaku, il doit essayer de quitter le pays. Il va falloir le trouver rapidement.
Président Taylor : Je veux qu'on retrouve ce fils de pute à tout prix. Je veux qu'on trouve ma fille Olivia et qu'on l'amène ici.
Olivia : Qu'y a-t-il de si important pour que ma mère m'empêche de faire des affaires ?
Pearce : C'est votre père. On lui a tiré dessus.
Olivia : Mon Dieu...
Dubaku : Me prenez-vous pour un fou, M. Burnett ? Si quelque chose devait m'arriver, une liste de noms et de comptes de tous ceux impliqués sera envoyée à la Justice.
Sean : Vous m'aviez dit que vous vous débarrasseriez de Dubaku. Pourquoi on l'aide encore ?
Burnett : Il a menacé de nous dénoncer. Il a une base de données avec les noms et les comptes de tout le monde.
Sean : Le mien aussi ?
Burnett : On ne sait pas où est ce dossier, priez pour qu'il s'en sorte.
Rosa : Je t'en supplie, Marika...
Renée : FBI, ne bougez pas !
Jack : À genoux ! Maintenant ! Où est Dubaku.
Marika : Qui ?
Jack : Ne jouez pas avec moi. Iké Dubaku.
Renée : Vous le connaissez ?
Rosa : Elle allait partir avec lui.
Jack : On voudrait que vous montiez dans la voiture et on vous suivra jusqu'à Dubaku.
Rosa : Vous voulez qu'elle aille le voir ?
Jack : C'est notre seule chance de l'avoir avant qu'il disparaisse.
Marika : Je vous aiderai.
Rosa : Protégez-la, vous m'entendez ?
Renée : D'accord.
Moss : Vous êtes à 1 km de la cible.
Jack : La police essaie de nous bloquer la route.
Renée : On peut pas les perdre. Je lui ai promis qu'on la protégerait.
-Sortez lentement de la voiture.
Jack : C'est un agent fédéral.
-À genoux !
Jack : C'est un agent fédéral ! Elle travaille avec le FBI.
Burnett : Vous compromettez vos chances de vous échapper. J'appelle mon chauffeur, il s'occupera d'elle.
Dubaku : Je m'en occupe.
CES ÉVÈNEMENTS SE DÉROULENT ENTRE 17 H 00 ET 18 H 00.
Moss : Oui. C'est sous mon autorité.
Erika : Sean, il faut que je te parle.
Sean : C'est important ?
Erika : À toi de me le dire. Ce mandat fédéral vient de toi ?
Sean : Quoi ?
Erika : J'ai tracé son origine sur le serveur. Il provient de ton poste. Qu'est-ce qui se passe ?
Sean : Parle moins fort. Tu veux qu'on se fasse pincer ? Je l'ai fait pour mettre Bauer et Renée sur la touche. Ils allaient rattraper Dubaku.
Erika : Mais Dubaku devait quitter le pays.
Sean : Oui, mais sa petite amie a parlé au FBI. Ils l'ont utilisée pour le retrouver.
Erika : Mon Dieu.
Sean : T'inquiète pas. Je m'en suis occupé. Bauer et Renée sont en détention. Le temps qu'ils soient relâchés, Dubaku sera déjà loin.
Erika : Tu es sûr ?
Sean : Tout à fait.
Erika : Pourquoi tu m'as rien dit ?
Sean :Je savais que tu réagirais comme ça. C'est pas le moment de péter les plombs. Je t'ai entraînée là-dedans, et je vais t'en sortir, mais pas si tu paniques. Tu dois garder ton calme.
Erika : J'ai vraiment peur.
Sean : Je sais. Moi aussi. Je le cache mieux que toi, c'est tout. J'ai tout prévu. J'ai mis la salle de conférence sur écoute sans qu'ils s'en aperçoivent. Je peux entendre tout ce qu'ils disent. Retourne à ton poste, et essaie d'agir normalement. Laisse-moi m'occuper de Bauer et Renee.
_______________________
Jack : L'homme qu'on poursuivait est responsable des attaques terroristes. Relâchez-nous, ou il sera trop tard.
-Mon capitaine est au téléphone avec votre supérieur.
Renée : Vous faites une erreur. Laissez-nous partir. Ce mandat a dû être lancé par l'une des taupes de Dubaku.
Jack : Je sais.
Renée : Dubaku sait que Marika est avec nous. Il va la tuer. On n'aurait pas dû l'utiliser.
Jack : Elle était notre seul atout.
Renée : Elle n'est pas un atout. C'est un être humain.
-Colonel. Le FBI nous recherche encore.
Dubaku : Je vais faire vite. Attendez-moi là.
Marika : Samuel. Qu'est-ce qui ne va pas, mon coeur ?
Dubaku : Donne-moi ton portable.
Marika : Mon portable ?
Dubaku : Je sais que tu as parlé au FBI. Tu travailles pour eux, Marika.
Marika : Je ne vois pas de quoi tu parles. Qu'est-ce que tu fais ?
Dubaku : Je te faisais confiance ! Comment tu as pu me faire ça ?
Marika : Le FBI m'a dit qui tu étais vraiment, les choses terribles que tu as faites.
Dubaku : Tu les as crus ?
Marika : J'ai vu des preuves !
Dubaku : Ce sont des mensonges créés par mes ennemis ! Tu ne me connais pas. Et tu ne connais pas mon pays. J'ai apporté la paix au Sangala. N'aie pas peur.
Marika : C'est que... quand j'ai su ce que tu as fait, c'est comme si tu m'avais poignardé en plein coeur.
Dubaku : Je te pardonne, Marika. Je veux toujours t'emmener. Je veux te donner la vie que je t'ai promise.
Marika : Je ne peux pas partir avec toi. Je ne sais pas qui tu es.
Dubaku : Mais si. Mais si. Si tu surmontes ta peur, tu verras que je suis toujours celui que tu aimes. Je ne partirai pas sans toi, Marika.
Marika : D'accord.
Dubaku : Tu ne seras pas déçue. Viens.
- Le FBI n'est pas loin.
______________________
05 :06 :55
-Le FBI a confirmé votre histoire. Désolé pour le malentendu.
Renée : Ils ont trouvé Marika Donoso ?
- Je sais pas. Demandez-leur vous-même. L'agent Moss veut vous parler.
Renée : Ils sont où ? Où est Marika ?
Moss : On a perdu son signal.
Renée : Comment ça ?
Moss : Il s'est coupé il y a trois minutes.
Renée : Où ?
Chloé : Au coin de la 11e et de N. Je regarde les caméras de circulation.
Renée : Très bien, on reste en contact.
Renée : Ils ont perdu son signal.
Chloé : Ça y est.
Moss : Jack, on a repéré la voiture. Une Jeep Grand Cherokee grise foncée. Elle a pris la 11e il y a deux minutes.
Jack : Bien reçu. On fonce.
Renée : Tu as vu Marika ?
Moss : Oui. Elle est avec Dubaku.
Jack : Chloé, ne les perds pas.
Chloé : D'accord.
Dubaku : On arrive dans dix minutes. Mon avion est prêt ?
Burnett : Il vous attend. Le problème est réglé ?
Dubaku : Elle a changé d'avis. Elle m'accompagne.
Burnett : Colonel, elle collaborait avec le FBI. Elle a failli vous faire arrêter.
Dubaku : Ça vous regarde pas. Contentez-vous de me faire quitter le pays.
Marika : C'était qui ?
Dubaku : Un fonctionnaire du gouvernement. Il travaille pour moi. Il est corrompu. Je ne veux plus avoir affaire à des gens comme lui. Je préfère être avec les gens que j'aime.
Chloé : Ils continuent sur la 11e. Ils ont passé l'avenue de New York.
Jack : Bien reçu. Allez !
Renée : Ils tournent à gauche.
-Le FBI.
Dubaku : Accélère !
Jack : Tenez-vous ! Sortez et essayez de les voir.
Renée : Ils se sont plantés !
Jack : Restez dans vos voitures ! Larry, Dubaku a eu un accident. Appelez une ambulance !
Moss : Reçu. Écartez-vous ! Reste à terre ! Allonge-toi ! Je m'occupe de Dubaku. Agent Walker, la voiture prend feu. Sortez de là ! Sortez de là !
Renée : Je lui ai fait une promesse, écartez-vous ou aidez-moi. Sa jambe est coincée.
Jack : Attendez. Tirez... tirez ! Allez ! Ça va ? Larry, où est l'ambulance ? Dubaku est gravement blessé et inconscient. Je veux cette ambulance.
Moss : Elle arrive.
_______________________
05 :16 :46
Ethan : L'amiral Smith estime que l'on aura pris la capitale du Sangala dans l'heure. Il s'étonne du peu de résistance rencontrée par nos troupes. Vous serez ravie d'apprendre que nous avons libéré le camp de réfugiés de la province de Kasanga. Deux mille civils sont à l'abri.
Présidente Taylor : Désolée, Ethan. Mon Dieu, la province de Kasanga. C'est une très bonne nouvelle. On devrait peut-être en parler plus tard.
Ethan : Puis-je me rendre utile ?
Présidente Taylor : Non, merci.
Ethan : Voulez-vous en parler ?
Présidente Taylor : Ce qui arrive à Henry est ma faute, Ethan. Il n'a jamais cru au suicide de notre fils. Il avait raison. Et je ne l'ai pas écouté. Si je l'avais fait, nous ne serions pas là. Il serait pas entre la vie et la mort, et nous aurions découvert cette conspiration. Notre gouvernement ne serait pas paralysé.
Ethan : Moi non plus, je ne l'ai pas cru. Comme tout le monde.
Présidente Taylor : Mais je suis sa femme. Il méritait ma confiance.
Bill : Désolé de vous interrompre.
Présidente Taylor : Je vous en prie. Allez-y.
Bill : Je viens de parler à Larry Moss. Dubaku a été arrêté. Il a été grièvement blessé lors de la poursuite.
Présidente Taylor : À quel point ?
Bill : État critique, il est inconscient. Bauer et Walker sont avec lui. Ils l'interrogeront à son réveil.
Présidente Taylor : Vous dites que s'il meurt, nos chances de déjouer la conspiration meurent avec lui ?
Bill : Il est peut-être le seul à connaître les noms de tous les conjurés. Madame, sachant cela, il n'est pas sûr pour vous de rester ici. Je vous conseille vivement de rentrer.
Présidente Taylor : Je préfère rester avec mon mari.
Bill : Je ne pourrai pas vous protéger efficacement.
Présidente Taylor : Serai-je plus en sécurité là-bas ? Mon administration est corrompue, et maintenant, nous allons perdre notre seule piste.
Bill : Je vous assure avoir fait le nécessaire pour sécuriser la Maison Blanche. C'est l'endroit le plus sûr.
Ethan : Henry sera en chirurgie pendant plusieurs heures, Nous ne pouvons plus rien faire ici. On a besoin de vous au bureau ovale.
Présidente Taylor : D'accord.
Bill : J'appelle les voitures, et je fais rediriger votre fille.
Présidente Taylor : Merci, Bill. Que va-t-on faire, Ethan ? Comment gouverner quand on ne sait pas à qui se fier ?
Ethan : Nous ne pouvons que prier pour que Bauer obtienne ces noms.
____________________________
Jack : Il est stabilisé ?
- Oui. On le transfère tout de suite.
Jack : Je dois lui parler.
- Il n'est pas en état.
Jack : Il a des informations vitales. Ranimez-le tout de suite. Tout de suite !
-1 mg d'adrénaline.
Jack : Vous êtes en état d'arrestation. Ces secouristes essaient de vous sauver. Pour qu'ils continuent, donnez-moi ce que je veux. Je veux les noms de tous ceux avec qui vous travaillez. Tous les deux, on connaît le jeu. C'est fini pour vous. Vous n'avez aucune raison de les protéger. Vous et moi, on est des soldats. Je sais que vous vous moquez de vivre, mais vous avez une famille. Je sais où vit votre fils au Sangala. Je vous jure que je le trouverai et que je le ferai souffrir. Je m'assurerai qu'il sache que son père en est le responsable. Si vous voulez m'en empêcher, donnez-moi les noms. Donnez-moi les noms.
Dubaku : Ne faites pas de mal à ma famille. J'ai une liste...Liste...
Jack : Où est-elle ?
- Sa pression grimpe !
Jack : Où est la liste ?
- Il fait un arrêt cardiaque.
Jack : Ramenez-le !
- Les palettes, 200 joules. Dégagez. Aucune réponse, il y a un souci. Encore une fois. Dégagez. Ça a recommencé. Interférence électronique. On dirait qu'il y a une plaque de métal. Très bien. Monte à 300.
Jack : Où est la plaque ?
- Il est stable, embarquez-le.
Jack : Où est la plaque ?
- Sous sa cache thoracique.
Jack : Ouvrez-le.
- On n'a pas le temps. Vous devez vous écarter.
Jack : Ouvrez-le tout de suite. Allez-y.
-Il va mourir, si on l'emmène pas à l'hôpital. Embarquez-le.
-FBI.
Jack : Passez-moi l'agent Moss.
-Moss.
Jack : Larry, c'est Jack.
Moss : Allez-y.
Jack : Dubaku avait une puce mémoire greffée sous la peau.
Moss : C'est quoi ?
Jack : Pour protéger sa famille, il voulait me donner la liste de ses contacts. Il disait l'avoir sur lui, mais c'était en lui. C'est son assurance. J'en suis sûr.
Moss : Il nous faut ces données au plus vite. Vous pouvez les envoyer au FBI ?
Jack : J'en doute. J'ai jamais vu ça. Une seconde. Je travaille avec le FBI. Emportez ça au QG du FBI. Donnez-le à l'agent Larry Moss. À lui, et à lui seul. Compris ?
- Oui.
Jack : Allez-y. Je vous envoie un hélicoptère. Il devrait arriver d'ici 5 minutes. On va rester avec Dubaku.
Moss : Tenez-nous au courant.
Jack : Bien reçu.
________________________
05 :22 :52
Erika : Qu'est-ce qu'il y a ? Un problème ?
Sean : Écoute-moi et reste calme. On a un problème, mais j'ai trouvé comment le régler.
Erika : Comment ça ? Tu m'avais dit que tout allait bien.
Sean : Oui... mais ils ont les données de Dubaku.
Erika : Quoi ?
Sean : Nos noms sont sur la liste.
Erika : Tu devais t'en occuper, et là, ils ont nos noms ?
Sean : Non, il les ont pas encore.Voilà ce qu'on va faire...
Erika : On doit sortir d'ici tout de suite ! J'irai pas en prison. Tu m'entends ?
Sean : Personne n'ira en prison, promis.
Erika : J'en ai marre. Tu m'avais promis que tu t'en occuperais, que tu quitterais ta femme. Tu fais plein de promesses, mais...
Sean : Arrête de parler et écoute-moi. J'ai trouvé un moyen de nous en sortir, mais j'ai besoin de ton aide. Maintenant, écoute... d'accord ? Dès qu'O'Brian transférera ces fichiers, on fera planter le système entier, tous les serveurs de l'étage.
Erika : C'est de la folie.
Sean : Non. On va aller dans la salle des serveurs lancer le formatage du système. On va tout effacer, et ils ne pourront rien y faire. On va devoir contourner pas mal de protocoles. Mais personne ne connaît ces serveurs mieux que toi. Je me trompe ? Il faut que tu m'aides. J'y arriverai pas sans toi.
Erika : On va devoir connecter les serveurs principaux ensemble. Il me faut une carte-mère,
Sean : mais tu vas devoir la reconfigurer. Il faut se dépêcher. Le disque va arriver d'ici peu. Va dans la salle et commence. Je prépare la carte-mère. Je te rejoins. Ça va bien se passer. Je t'aime.
Erika : Je t'aime aussi.
Sean : Allons-y.
_____________________
05 :29 :45
-Les effets personnels de Marika Donoso.
Renée : Merci.
Jack : Bien reçu. Tenez-moi au courant. C'était Larry. Ils ont le disque. Chloé s'en occupe. Ils devraient obtenir des résultats d'ici peu.
Renée : C'est tout ce qui compte, hein, Jack ?
Jack : Je regrette la mort de Marika autant que vous. On a fait ce qu'il fallait. Faudra vivre avec.
Renée : Comme si rien ne s'était passé ? C'est facile pour vous ?
Jack : Je vous préviendrai quand Chloé aura quelque chose.
___________________________
Moss : Le voilà.
Chloé : C'est un disque PX-1-7. Il a une fonction de formatage automatique. On a qu'un seul essai.
05 :31 :07
Erika : Où étais-tu ?
Sean : J'ai mis plus de temps que prévu.
Erika : Que fais-tu ?
Sean : Je surveille. On doit garder un œil sur Larry et O'Brian. Quand ce sera fait, ils sauront que quelqu'un est ici. On doit prévoir une sortie. Ça va prendre combien de temps ?
Erika : Je dois contourner la sécurité. Une fois passée, je formate.
Sean : J'écoute.
Burnett : Dubaku n'est pas arrivé à l'aérodrome, et il ne répond pas au téléphone. Que se passe-t-il ?
Sean : Le FBI l'a.
Burnett : Quoi ? Tu sais ça depuis quand ?
Sean : Ils ne tireront rien de lui. Il est inconscient dans un hôpital. Il a eu un accident. Le FBI a retrouvé les données dont tu m'as parlé, la liste des noms. Je suis en train de les effacer.
Burnett : Tu sais ce qu'il se passera s'ils la récupèrent.
Sean : Ce sera pas le cas. Je m'en occupe. Occupe-toi de Dubaku.
Burnett : Ne te soucie pas de lui...
Erika : Bon sang !
Sean : Je dois y aller. Qu'y a-t-il ?
Erika : Ça ne marche pas.
Sean : Comment ça ?
Erika : Les entrées sont actives, et les serveurs en ligne, mais ça ne se lance pas. Ça n'a pas de sens.
Sean : OK, réfléchis Erika. Tu peux le...
Erika : Ferme la, veux-tu ? Ça doit être le serveur 3. Il a été mis à jour la semaine dernière. Ils ont dû restaurer les partitions avec les paramètres par défaut. Que je suis bête. J'ai juste à configurer... les paramètres.
Sean : C'est tout ?
Erika : Je pense. Le programme fonctionne.
Moss : Que se passe-t-il ?
Chloé : Le disque dur se formate.
Moss : Quoi ?
Chloé : Les fichiers s'effacent. On perd tout.
Moss : Empêchez ça.
Chloé : Je n'ai pas les droits.
Moss : Retirez le PX-1-7.
Chloé : Trop tard. C'est effacé. C'est pas une panne. Quelqu'un tente de crasher le système. Où est votre serveur central ?
Moss : Venez.
Sean : Ils arrivent. On doit sortir.
Erika : On y est presque. C'est fait.
Sean : T'es sûre ?
Erika : Oui, le formatage sera effectif dans quelques minutes, mais on ne peut l'arrêter.
Sean : Je savais que tu y arriverais.
Erika : On va s'en tirer ?
Sean : Tout ira bien. Pardon.
Moss : À terre !
Sean : C'était pas moi !
Moss : À terre !
Sean : Larry, c'était pas moi. Je l'ai suivie jusqu'ici. Elle essayait de crasher le système. Elle m'a tiré dessus ! J'ai voulu l'arrêter, le coup est parti.
Moss : Envoyez-moi une équipe pour boucler la salle du serveur central. Et un médecin. Vous pouvez récupérer les fichiers ?
Chloé : Je sais pas.
Sean : Quels fichiers ? Que se passe-t-il ?
Moss : À vous de me le dire !
Sean : Vous me mettiez à l'écart, alors j'ai cherché par moi-même. J'ai découvert qu'Erika déviait le canal des caméras.
Moss : Que faisait-elle ? Elle a envoyé un mandat pour une voiture avec deux suspects. Ça m'a semblé louche. On en a parlé, et elle a tenté de nier. Elle agissait bizarrement.
Moss : Pourquoi n'avoir rien dit ?
Sean : Je savais pas ce qu'elle faisait, alors j'ai piraté son disque dur, et j'ai trouvé les plans du serveur principal. Des codes pour contourner les protocoles de sécurité. Je l'ai suivie pour voir ce qu'elle mijotait. Dès que j'ai compris qu'elle voulait crasher le système, je l'ai affrontée. Elle m'a tiré dessus. Je lui ai pris son arme. Je voulais pas la tuer.
Moss : Attendez !
Chloé : Trop tard. Le système a grillé. Les fichiers de Dubaku ont disparu.
Moss : Vous pouvez rien récupérer ?
Chloé : Le serveur est vide. Elle a tout eu.
_______________________
05 :40 :44
Moss : C'est tout ce que vous avez ?
Sean : Non. Je n'ai pas eu le temps d'imprimer tous les messages qui viennent du poste d'Erika. C'est tout ce qu'elle a fait ces trois derniers jours. Je vous ai dit ce qu'il s'est passé. J'ai le droit à une explication. Que se passe-t-il ici ?
Moss : Dubaku a infiltré le gouvernement. Le FBI, les services secrets. Dieu seul sait quoi d'autre. C'est pour ça que je vous ai écarté et amené Chloé O'Brian. On décryptait un fichier qui contenait les noms de tous ceux que Dubaku paye. Erika l'a effacé. C'était notre seule piste.
Sean : Vous auriez dû m'en parler. Vous auriez dû me faire confiance.
Moss : Je ne savais pas à qui faire confiance. Comment va votre bras ?
Sean : Ça fait un mal de chien. Ça va.
Moss : Quand vous pourrez, j'aurais besoin d'une déposition. Et gardez le silence. D'autres personnes pourraient travailler pour Dubaku.
Chloé : Me demandez pas comment, mais je l'ai fait.
Moss : Quoi ?
Chloé : Récupérer les fichiers de Dubaku. J'avais un fichier miroir sur un serveur externe. Je fais toujours ça quand je touche quelque chose de sensible. Les paramètres d'Erika étaient trop faibles pour le voir.
Moss : Quand l'aurez-vous décrypté ?
Chloé : Il l'est. Il l'a toujours été. Dubaku a des preuves sur tout le monde. Relevés téléphoniques, dossiers financiers. Tout est là.
Moss : Comparez-la avec la liste du personnel du FBI. Sean a dit qu'Erika travaillait seule, mais je dois en être sûr.
Chloé : OK. Je vous rappelle.
Moss : Chloé a récupéré les fichiers.
Sean : C'est génial. Je vais faire ma déposition.
Moss : Oui. Quand vous aurez fini, je veux que vous descendiez voir le Dr Weber. Vous avez tiré sur une collègue. Vous allez vouloir en parler.
Sean : Oui, monsieur.
Janis : Tu sais ce qui va pas avec les serveurs ?
Sean : Pas du tout.
Janis : Tout le système est H.S. J'ai voulu aller à la salle du serveur, mais la sécurité l'a bouclée.
Sean : Tu devrais demander à Larry.
Janis :Où vas-tu ?
Sean : Je dois faire une course.
Janis : Maintenant ?
05 :43 :25
Moss : Pas un geste !
Sean : Très bien.
Moss : Attendez. Vous feriez mieux de me parler, tout de suite !
Sean : Je veux parler à mon avocat.
Moss : Mettez-le en détention.
- Oui.
Moss : Appelez Buchanan à la Maison Blanche.
______________________
Rosa : Où est ma soeur ? Où est Marika ?
Renée : Il y a eu un accident.
Rosa : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Renée : Marika n'a pas survécu.
Rosa : Comment ça ?
Renée : Sa voiture a eu un accident lors d'une course-poursuite. Marika est morte sur le coup.
Rosa : Je ne comprends pas. Vous avez dit que vous la protégeriez.
Renée : On n'aurait pas capturé Dubaku sans Marika. Elle était très courageuse, Rosa.
Rosa : Et alors ? C'est censé me réconforter ? Je n'avais qu'elle au monde. Je vous avais confié sa vie et elle est morte ?
Renée : Désolée.
Rosa : M'approchez pas ! Vous avez tué ma soeur. Vous ne vous souciez même pas des conséquences de vos actes.
Jack : Excusez-moi. Agent Walker !! J'ai eu Larry au téléphone. Dubaku disait vrai. La liste de ses contacts était sur la puce. Ils vont commencer les arrestations. C'est terminé.
Renée : Pas pour Rosa.
Jack : La mort de Marika est tragique. Mais je ne vous dirai pas qu'on a mal agi, parce que c'est faux. Elle a fait le choix courageux de nous aider. Elle a choisi.
Renée : Écoutez-vous parler, Jack. Vous ne ressentez donc rien ?
Jack : On avait un boulot à faire. Protéger des milliers d'Américains qui n'auraient pas choisi de subir une attaque terroriste. On n'a rien fait de mal. C'était nécessaire.
Renée : J'ai lu votre dossier. À la mort de votre femme, vous avez ressenti quelque chose, ou c'était nécessaire aussi ?
Jack : Qu'est-ce que vous voulez ? Qu'est-ce que vous voulez ?
Renée : Savoir que vous avez des sentiments. Que vous avez aussi mal que moi. Vous le ressentez ? Vous le ressentez ?
Jack : Tout va bien. Ça va aller. Ça prendra du temps. Mais vous vous y ferez.
Renée : Et si je ne veux pas ?
Jack : Démissionnez. Au fait, votre numéro près de la voiture... Si vous pointez encore votre arme sur moi, vous avez intérêt à pas hésiter.
Renée : J'étais prête à m'en servir.
____________________________
05 :52 :12
Présidente Taylor : Olivia.
Olivia : Que se passe-t-il ? Et papa ?
Présidente Taylor : Il est toujours en salle d'opération. On attend des nouvelles.
Olivia : Il va s'en sortir ?
Présidente Taylor : Il est grièvement blessé. La balle a traversé les poumons. Livy. Les docteurs font de leur mieux.
Olivia : Qui a fait ça ?
Présidente Taylor : C'est compliqué.
Olivia : Je veux savoir qui est responsable.
Présidente Taylor : Ton père a découvert que le gouvernement était corrompu. Ils ont essayé de le tuer.
Olivia : Qui sont-ils ?
Présidente Taylor : On ne le sait pas encore. C'est tout ce que je sais.
Olivia : Je veux aller à l'hôpital. Je veux être à son chevet.
Présidente Taylor : C'est impossible. Les meurtriers sont encore libres. Ce n'est pas sûr.
Olivia : Je m'en fiche, je veux le voir.
Présidente Taylor : Ce n'est pas négociable. Je ne laisserai rien t'arriver. Tu restes à la Maison Blanche. Fin de la discussion.
-Madame la Présidente, Bill Buchanan veut vous voir. J'arrive. On a beaucoup à se dire, Olivia. Nous nous sommes voilés la face bien trop longtemps.
Olivia : Il a fallu que papa soit blessé pour que tu parles ?
Présidente Taylor : Arrête, veux-tu ? Pas encore. Pas aujourd'hui. On parlera plus tard. On va t'amener aux appartements. Qu'y a-t-il, Bill ?
05 :54 :24
Bill : De très bonnes nouvelles. Jack Bauer a trouvé la liste sur Dubaku. Les noms de tous ses associés sont dessus.
Présidente Taylor : Combien ?
Bill : Une centaine, de toutes les agences. Certains très hauts placés.
Présidente Taylor : Mon Dieu.
Bill : Dubaku a des informations détaillées sur chacun d'eux. C'est exactement ce que nous cherchions. Nous pouvons enfin mettre un terme à cette conspiration.
Présidente Taylor : Vous avez déjà pris des mesures de répression ?
Bill : Larry Moss a identifié deux agents du FBI sur cette liste. Il est convaincu que le FBI est sûr.
Présidente Taylor : Et maintenant ?
Bill : J'aide le FBI à mener les arrestations. On devrait commencer dans l'heure.
Présidente Taylor : Je ne sais comment vous remercier. Nous vous sommes tous redevables.
Bill : Merci beaucoup, Madame la Présidente, mais je ne suis pas le seul. Jack Bauer, par exemple. Il doit reprendre l'audience devant le Sénat demain matin.
Présidente Taylor : Je suis au courant.
Bill : Si je puis me permettre, j'ai l'impression que le sénateur Mayer en veut personnellement à Jack. Il a déjà obtenu beaucoup. Il a dissout la CTU, s'en est pris à l'honneur de ceux qui ont protégé ce pays. Et il veut faire de Jack un exemple. Ce n'est pas juste, Madame la Présidente. Surtout après aujourd'hui.
Présidente Taylor : Que voulez-vous de moi ?
Bill : Que vous parliez au sénateur Mayer. Jack Bauer a sauvé ce pays. Il ne mérite pas de finir en prison.
Présidente Taylor : Je vous comprends, Bill, mais je vais devoir y réfléchir.
Bill : C'est tout ce que je demande, Madame la Présidente. Merci.
_________________________
Jack : Qu'est-ce que tu fais là ?
Tony : Il faut qu'on parle.
Jack : De quoi ?
Tony : Je t'ai dit que j'allais suivre une piste.
Jack : Non, tu as dit que tu te rendrais quand ce serait fini.
Tony : Je le ferai. Mais ce n'est pas encore fini. Une autre attaque est prévue. Ici, à Washington.
Jack : Dubaku a été capturé. On a déjà la liste de ses complices.
Tony : C'est pas Dubaku. C'est son chef, Juma. Il sait qu'il sera bientôt renversé. Il va tenter de rallier ses troupes en attaquant les États-Unis.
Jack : Comment tu sais ?
Tony : Ça vient d'une source.
Jack : Quelle source ?
Tony : Un ancien de l'équipe d'Emerson. Il communiquait directement avec Juma, au Sangala. J'ai eu du mal à le faire parler, mais je pense qu'il a dit la vérité.
Jack : Alors, donne les infos au FBI.
Tony : Selon ma source, l'attaque aurait lieu à partir de 19 h. Le temps que le FBI fasse la paperasse, il sera trop tard.
Jack : La cible ?
Tony : Il ne savait pas exactement, mais ils frapperont bien et fort. Il m'a donné le nom d'un des complices.
Jack : Qui ?
Tony : Ryan Burnett.
Jack : L'assistant du sénateur Mayer ?
Tony : C'est ça. Il est dedans depuis le début.
Jack : Et Mayer ?
Tony : Non. Pas lui.
Jack : T'en es sûr ? T'as pas intérêt à me mentir.
Tony : C'est la vérité.
Jack : Burnett doit être sur la liste de Dubaku. Dès qu'il découvrira qu'on détient Dubaku, il s'enfuira. Il faudra faire vite.
Tony : J'ai déjà quelqu'un sur lui. Écoute, Jack, si tu me suis, retrouve-moi à l'angle de la Première et Constitution. J'ai besoin de toi.
_______________________
Moss : Merci de votre patience. Comme vous le savez déjà, notre gouvernement et ses agences, dont le FBI, ont été infiltrés par des espions à la solde d'Iké Dubaku....
Burnett : Sénateur ?
Mayer : Ryan, voulez-vous bien venir ?
Burnett : De suite.
Mayer : Je vais à la Maison Blanche.
Burnett : Pardon ?
Mayer : La présidente veut me parler à propos de Jack Bauer.
Burnett : Bauer ? Pourquoi ?
Mayer : Je l'ignore, mais nous allons le découvrir. Mais c'est étrange.
Burnett : Quoi donc ?
Mayer : Bauer a quitté l'audition de ce matin pour aider le FBI dans une enquête. Et maintenant, la présidente veut me parler de lui. Le moment est mal choisi. Prenez votre PC, Ryan. Vous m'accompagnez.
Burnett : Oui, monsieur.
06 :00 :00