24 HEURES CHRONO
Transcript by Maluzo83 - Posted on Hypnoweb
Episode 711 : 18H00 PM - 19H00 PM
© Twentieth Century Fox Film Corporation.
LES ÉVÈNEMENTS SUIVANTS SE DÉROULENT ENTRE 18 H 00 ET 19 H 00
L'HISTOIRE SE PASSE EN TEMPS RÉEL.
PRÉCÉDEMMENT DANS 24
Dubaku : Tout est prêt ?
Burnett : Vous voulez vraiment partir maintenant ? Juma ne sera pas ravi d'apprendre que vous abandonnez la mission.
Dubaku : Elle est terminée. Me prenez-vous pour un fou ? Si quelque chose devait m'arriver, une liste de noms et de comptes de tous ceux impliqués sera envoyée à la Justice.
Jack : On voudrait que vous montiez dans la voiture et on vous suivra jusqu'à Dubaku.
Rosa : Vous voulez qu'elle aille le voir ?
Jack : C'est notre seule chance de l'avoir avant qu'il disparaisse.
Marika : Je vous aiderai.
Rosa : Protégez-la, vous m'entendez ?
Renée : D'accord.
Dubaku : Le FBI. Accélère !
Jack : Je veux les noms de tous ceux avec qui vous travaillez.
Dubaku : J'ai une liste.
Jack : Dubaku avait une puce mémoiregreffée sous la peau.
Moss : Vous pouvez les envoyer ?
Renée : Marika n'a pas survécu.
Rosa : Vous avez tué ma soeur.
Renée : Je suis désolée.
Jack : Qu'est-ce que vous voulez ?
Renée : Savoir que vous avez des sentiments. Que vous avez aussi mal que moi. Vous le ressentez ?
Bill : J'aide le FBI à mener les arrestations. On devrait commencer dans l'heure.
Présidente Taylor : Nous vous sommes tous redevables pour ce que vous avez fait.
Bill : Je ne suis pas le seul. Jack Bauer, par exemple.
Présidente Taylor : Que voulez-vous de moi ?
Bill : Que vous parliez au sénateur Mayer. Jack Bauer a sauvé ce pays. Il ne mérite pas de finir en prison.
Mayer : Je vais à la Maison Blanche. La présidente veut me parler à propos de Jack Bauer. Prenez votre PC, Ryan. Vous m'accompagnez.
Tony : Une autre attaque est prévue. Ici, à Washington. Selon ma source, l'attaque aurait lieu à partir de 19 h.
Jack : La cible ?
Tony : Il ne savait pas exactement, mais ils frapperont bien et fort. Il m'a donné le nom d'un des complices.
Jack : Qui ?
Tony : Ryan Burnett.
Jack : L'assistant du sénateur Mayer ?
Tony : C'est ça.
UNITÉS EN PLACE. L'OPÉRATION AURA LIEU COMME PRÉVU.
CES ÉVÈNEMENTS SE DÉROULENT ENTRE 18 H 00 ET 19 H 00.
-Un instant.
-Allez-y.
-Soins intensifs. Un instant, s'il vous plaît. Corinna, un appel sur la 3.
- Qui est-ce ?
- Le Dr May. Il a une question.
-Qu'est-ce qu'ils feraient sans nous ? Il n'y avait personne. S'il rappelle, dis-lui que je le recontacterai.
-Arrêt cardiaque. Arrêt cardiaque aux soins intensifs !
-Allez chercher l'agent Walker, vite !
- « Le Pentagone qualifie de "rapide et décisive" l'invasion américaine en cours au Sangala Résistance sporadique, pertes minimes. Ce qui va à l'encontre des affirmations du leader sangalais Benjamin Juma sur la chaîne publique. Nos braves soldats repoussent l'ennemi dans toute la capitale. L'histoire est de notre côté, mes amis. Nous avons survécu à leurs négriers, nous survivrons aussi à leurs navires de guerre. »
Présidente Taylor : Déclarer victoire alors que ses troupes sont en fuite et son palais en ruines. Quand cela a-t-il été enregistré ?
-À mon avis, peu avant l'invasion, Madame.
Ethan : Ça soulève une question : où est-il, et pourquoi ne l'a-t-on pas trouvé ?
-Les Forces spéciales le recherchent dans tout Sangala City. Certaines informations indiquent qu'il aurait fui le pays.
Présidente Taylor : Amiral Smith, vous savez, comme moi, que Juma doit être capturé. Il doit être jugé et condamné pour ses crimes contre l'humanité, sinon nous aurons échoué.
Amiral Smith : Il ne peut pas aller loin, Madame. Aucun pays ne lui accordera asile.
Présidente Taylor : Trouvez-le, amiral Smith. Où qu'il soit.
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Juma : C'est beau, non ?
-Général ?
Juma : C'est pas une question piège Laurent ! C'est beau.
Laurent : Pourquoi pas ? Il est presque l'heure.
Juma : Les hommes sont prêts ?
Laurent : Oui, général.
Juma : Ils ont peur ?
Laurent : Je ne sais pas, mais certains prient.
Juma : C'est bien qu'ils aient peur. Ils se battront courageusement.
Laurent : Des nouvelles de mon père, général ? On devait le retrouver ici.
Juma : Ne t'inquiète pas, Laurent. Il sera là. Allo !
-Le colonel Dubaku est mort.
Juma : Vous êtes sûr ?
- La dose administrée était létale.
Juma : Son fils vient de me demander de ses nouvelles. Il ne doit jamais l'apprendre, et la lâcheté de son père non plus.
- Entendu.
Juma : Il n'y a plus d'obstacle, Udo. Mais il faut faire vite. Le créneau se rétrécit. Nous devons être précis.
-Oui, général.
-Dégagez. Encore une fois à 360.
-360. Chargé. Dégagez.
-Rien. Encore une fois, docteur ?
-Inutile. C'est fini. Heure de la mort : 18 h 06.
Renée : Qu'est-ce qui se passe ?
- Une crise cardiaque foudroyante.
Renée : Vous disiez qu'il était stable. Que s'est-il passé ?
-Je ne suis pas sûr. Peut-être une prédisposition cardiaque. L'autopsie nous le dira. Excusez-moi.
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18H06
Moss : Vu l'ampleur de la conspiration, nous devons nous organiser. Le gouvernement est compromis, mais on ignore à quel point. Actuellement, Chloe O'Brian examine les noms dans chaque service. Priorité aux services secrets, pour protéger la présidente. Les équipes recevront leurs affectations : Défense, Finance, Justice... et procéderont aux arrestations simultanément dans tout le district.
- O'Brian.
-C'est Jack. On a donné les noms de la liste aux équipes d'intervention ?
Chloé : Pas encore.
Jack : Je viens d'apprendre que Juma prépare une autre attaque.
Chloé : Ici, ils disent que c'est fini.
Jack : C'est faux. Tony vient de me le dire.
Chloé : Qui est visé ?
Jack : Une cible stratégique à haut risque, et c'est en cours. J'ai besoin de ton aide. Il y a un nom sur la liste, Ryan Burnett, l'assistant du sénateur Mayer.
Chloé : Celui qui te cuisinait ce matin à l'audition ?
Jack : Le sénateur n'est pas impliqué. Mais Burnett soutient Juma et Dubaku depuis le début. Il faut que tu effaces son nom.
Chloé : Quoi ? Pourquoi ?
Jack : S'il est arrêté, il demandera un avocat, et on pourra plus l'interroger.
Chloé : Il est où ?
Jack : À la Maison Blanche avec le sénateur. Ils rencontrent la présidente. J'y vais pour faire un débriefing. Je m'occupe de lui.
Chloé : Tu ne penses pas l'interroger à la Maison Blanche ?
Jack : Laisse-moi faire. Efface-le de la liste. Je te recontacte.
Chloé : C'est bon.
Janis : C'est fini ?
Chloé : Bientôt.
Janis : Je peux aider ?
Chloé : J'analyse les dernières données.
Janis : Ce serait plus rapide si je recevais les parties une par une.
Chloé : Bonne idée.
Janis : Ainsi, je pourrais les communiquer.
Chloé : OK. Merci.
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Tony : Tu devrais revoir ta décision.
Jack : Quelle décision ?
Tony : De mettre Bill sur la touche. Il participe à l'opération depuis le début.
Jack : J'ignore comment faire parler Burnett. Si je dois utiliser la manière forte...
Tony : Tu y penses vraiment ?
Jack : Je suis sur la corde raide, Tony. Je ne veux pas que Bill plonge avec moi.
Tony : Alors, je viens avec toi.
Jack : Tu es recherché. Tu passerais pas le premier contrôle. En plus, les agences n'étant pas fiables, ce sera peut-être à toi d'empêcher l'attaque. On se voit de l'autre côté.
18H09
-Oui ?
Burnett : Vous pouvez différer l'attaque ?
Juma : Pas sans compromettre l'opération. Pourquoi ?
Burnett : Il y a un imprévu. Je serai coincé ici plus longtemps que prévu. Je vous rappelle. Je suis l'assistant du sénateur Mayer. On s'est parlé au téléphone. Bien des fois. Ravi de vous rencontrer.
Ethan : De même.
Burnett : Le sénateur est ici. Suivez-moi.
Ethan : Je vois que vous avez trouvé le bar. Puis-je me joindre à vous ? Je n'ai jamais su. Si ça vient pas du Kentucky,c'est pas du bourbon.
Mayer : Épargnez-moi le numéro du gentleman du Sud. La présidente ne m'a pas appelé si tard pour boire un coup et feuilleter un rapport.
Ethan : Avant votre rendez-vous, je voulais vous informer des derniers évènements.
Mayer : Je suis prêt.
Ethan : Vous devez avoir envie de parler du dossier.
Mayer : Et comment, j'en ai envie. Je veux connaître le rapport avec Bauer. C'est bien la raison de ma présence ici, non ?
Ethan : Sans M. Bauer, nous n'aurions jamais pu ni découvrir la conspiration, ni les conjurés. Ses efforts, ainsi que ceux du FBI, sont en grande partie à l'origine des arrestations conduites en ce moment.
Mayer : Vous êtes en train de me dire qu'il agit officiellement ? Vous n'avez pas besoin d'un dessin. Une entente avec un agent renégat d'une agence démantelée ?
Ethan : Navré que vous le voyiez ainsi.
Mayer : Comment devrais-je le voir ?
Ethan : Comme la présidente. Bauer a purement et simplement sauvé des vies aujourd'hui, dont celle de son mari. Sénateur, je sais que ce n'est pas facile.Votre lutte contre les violations des droits de l'Homme...
Mayer : Vous me demandez sérieusement d'abandonner les charges ? Je traque ce fils de pute depuis des années. C'est une brute, Ethan. Il est le témoin nº 1.
Ethan : La présidente est prête à revoir sa politique et à soutenir votre amendement sur les crimes de guerre.
Mayer : En échange de quoi, exactement ?
Ethan : Des auditions. Repoussez-les après les vacances, et laissez la citation à comparaitre de M. Bauer expirer.
Mayer : Et si je refuse ?
Ethan : La présidente est prête à invoquer le privilège exécutif.
Mayer : Qu'entendez-vous par "privilège exécutif" ?
Ethan : C'est à elle d'en décider.
Mayer : Vous parlez d'une grâce ?
Ethan : Je ne l'exclurais pas.
Mayer : Si c'est ainsi qu'elle souhaite procéder, dites-lui de se préparer à une bataille.
Ethan : Vous le lui direz vous-même.
18H12
Bill : Jack ! tu es arrivé plus tôt que prévu !
Jack : Pose ton arme. Maintenant ! Écarte-toi du bureau ! Assieds-toi. Assieds-toi.
Bill : Très bien, je m'assieds. Qu'est-ce que ça veut dire ?
Jack : Où est Burnett ?
Bill : Quoi ?
Jack : L'assistant de Mayer. Où est-il ?
Bill : Je te dirai rien sans explications.
Jack : Tony a obtenu d'un contact des renseignements sur une seconde attaque. Ça va se passer ici à Washington dans l'heure. Des agents de Juma sont derrière. Burnett les soutient depuis le début. Il sait quand elle va avoir lieu, alors dis-moi où il est, ou je le trouverai moi-même.
Bill : Je peux pas.
Jack : Les mains derrière le dos. Maintenant !
Bill : L'info est sûre ?
Jack : Assez pour devoir lui parler. Ne bouge pas.
Bill : Laisse-moi l'arrêter. Il faut la jouer comme ça.
Jack : L'attaque est lancée. Nous n'avons pas le temps.
Bill : Jack, écoute-moi. J'ai plaidé en ta faveur auprés de la présidente. Elle va intervenir en ta faveur auprès du Sénateur Mayer. Tu peux retrouver ta vie. Là, tu vas tout foutre en l'air.
Jack : J'aimerais avoir le choix.
Bill : Laisse-moi t'aider, au moins. T'es pas obligé de le faire seul.
Jack : Si, je le suis. C'est la seule manière de te préserver. Je suis désolé. Ne bouge pas.
Bill : Attends. Attends, Jack.
Jack : Ça va aller. Ne résiste pas.
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18H19
- Moss.
Renée : Larry, c'est moi. Dubaku est mort.
Moss : Les médecins avaient dit qu'il était stable. Explique.
Renée : Officiellement, ils disent que c'est une rupture coronarienne.
Moss : Tu n'y crois pas ?
Renée : J'ai vu la responsable. Elle a confirmé qu'il y avait 8 membres du staff autour de Dubaku. Il y avait un neuvième homme juste avant son arrêt cardiaque. Je vérifiais les cassettes quand je l'ai repéré. J'ai demandé et personne ne le connait.
Moss : Tu penses que Dubaku a été assassiné ?
Renée : Je dis qu'il y avait un inconnu avec lui juste avant son arrêt cardiaque.
Moss : Qu'a dit la responsable ?
Renée : Qu'ils utilisent souvent du personnel des autres services. C'est normal que le personnel habituel ne les connaisse pas. Elle vérifie avec le registre.
Moss : Bien, tu auras ta réponse.
Renée : Ça m'intrigue quand même. Et si Dubaku savait quelque chose et qu'on l'avait fait taire ?
Moss : C'est aussi la théorie de Bauer ?
Renée : Jack n'est même pas là, et cette insinuation ne me plaît pas.
Moss : Quelle insinuation ?
Renée : Que je ne décide pas. C'est mon enquête depuis le début, pas celle de Bauer.
Moss : Je posais juste une question. J'insinuais rien du tout. Tu es là ?
Renée : Désolée, c'est un sujet sensible.
Moss : On a tiré ce qu'on voulait de Dubaku. On a les noms et les comptes de tous les conjurés. On s'en occupe, là.
Renée : Tu veux que je rentre ?
Moss : On a besoin de toi ici pour procéder aux arrestations.
Renée : Je vais approfondir ici et revoir les cassettes.
Moss : Tu veux t'occuper de ça ?
Renée : Oui.
Moss : Appelle-moi quand t'as fini.
Renée : Très bien. Merci, Larry.
-Excusez-moi, agent Walker ? On a retrouvé votre aide-soignant grâce à une des caméras du parking.
Renée : Quand ?
- Il y a 15 min. J'ai une photo de la plaque.
Renée : Merci. Passez-moi notre contact aux immatriculations.
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Janis : Je vous dérange ?
Chloé : Je formate le serveur, donc oui. Pourquoi ?
Janis : J'ai comparé les comptes offshore de Dubaku, et je suis tombé sur un fragment orphelin.
Chloé : De quoi vous parlez ?
Janis : Regardez. Regardez, juste là. C'est une trace de données.
Chloé : C'est surement une donnée fantôme.
Janis : Non, pas du tout. J'ai analysé le système. Le code n'est pas aléatoire. J'ai pu remonter à un des comptes. De plus, il semble qu'un nom ait été effacé de la liste.
Chloé : Je peux le retrouver.
Janis : Vous êtes très occupée avec le formatage, je peux le charger sur mon poste et m'en occuper.
Chloé : C'est bon, je le ferai plus vite. Sans vouloir vous offenser. Je vous tiens au courant.
Janis : D'accord. Merci.
Chloé : Merci à vous. T'as Burnett ?
Jack : J'y travaille. Je suis dans l'aile ouest.
Chloé : On vient de découvrir qu'un nom a été effacé. Je les retiendrai pas longtemps.
Jack : Ils savent que c'est Burnett ?
Chloé : C'est qu'une question de temps.
Jack : OK, je te rappelle.
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Burnett : je vais au sénat retrouver Sandy. On va organiser la conférence de presse.
Mayer : Il faut aussi que je rencontre votre ami Hauser du Post.
Burnett : Officieusement, je suppose.
Mayer : Il faut qu'on rende la grâce aussi politiquement nocive que possible pour la présidente. Elle est sous le choc. On a tiré sur son mari.
Burnett : Son jugement serait altéré ?
Mayer : Une affaire pourrait être montée.
-Excusez-moi. La présidente est prête à vous recevoir.
Burnett : Je dirai au procureur que vous continuerez les audiences demain.
Mayer : Merci, Ryan.
-Oui ?
- C'est Burnett.
Juma : Vous vous en êtes occupé ?
Burnett : Je pars maintenant.
Juma : Bien. Alors, on se retrouve à 21 h 30, comme prévu. J'y serai.
Burnett : Excusez-moi, je sors d'ici dans une seconde.
Jack : Vous et moi... on va avoir une discussion.
18H28
Moss : On a un poste de commandement au bureau exécutif, et on briefera la CIA et la sécurité diplomatique, mais pas avant la première vague d'arrestations. Personne ne va nulle part, Phil. On lance un filet sur la ville. Je te le dis dès que ça commence. Très bien. Oui ?
Janis : Désolé de vous interrompre, mais vous devez écouter ça. Je peux.
Moss : Bien sûr.
Janis : Elle est censée être un as de l'analyse, c'est ce qui m'a alerté, au départ. Son comportement bizarre...
Moss : Janis, doucement. De qui parlez-vous ?
Janis : Chloé O'Brian. J'ai vérifié son travail, et des fichiers ont été falsifiés. Et elle brouille tous ses appelsvers l'extérieur. J'ai donc récupéré ses conversations. Je les ai décryptées. Écoutez.
-Oui.
- T'as Burnett ?
-J'y travaille. Je suis dans l'aile ouest.
-On vient de découvrirqu'un nom a été effacé. Je les retiendrai pas longtemps.
- Ils savent que c'est Burnett ?
-C'est qu'une question de temps.
-OK, je te rappelle.
Moss : Salle de conférence. Placez Chloé O'Brian en détention. Éloignez-la de ce serveur. Venez avec moi.Passez-moi la Maison Blanche.
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Mayer : Laissez-moi vous rappeler, vous étiez pour l'abandonde la torture et des abus. Vous militiez pour la réforme des agences de renseignements.
Présidente Taylor : Lors de ces 10 dernières heures, les choses ne m'ont pas paru aussi noires ou blanches qu'avant.
Mayer : Jack Bauer n'est certainement pas gris. Cet homme a commis des atrocités. Des prisonniers sont morts sous sa garde.
Présidente Taylor : M. Bauer a servi sous l'égide de trois présidents. Pas seulement moi.
Mayzr : Est-ce plus légal ou moins répugnant si c'est autorisé par une haute instance ? "L'état de guerre n'est pas un chèque en blanc au président."
Présidente Taylor : Ne me faites pas la leçon. Je suis bien conscientedes limites de mon pouvoir.
Mayer : Sauf votre respect, votre pouvoir est grand. Faites attention à l'utiliser pour faire passer le bon message.
Présidente Taylor : Tout ce que je vous demande est de dispenser M. Bauer d'être témoin. Ce n'est pas un message. C'est de la gratitude envers ce qu'il a fait aujourd'hui.
Mayer : Vous me demandez de le dispenser d'être la cible d'une enquête. Et le message est clair. Dans certains cas, vous pensez que ses méthodes sont acceptables.
Présidente Taylor : Certains diraient qu'elles le sont.
Mayer : Et ils auraient tort. D'un point de vue militaire ou moral. L'Amérique a déjà joué à ce jeu, Madame la Présidente. Vous avez vous-même qualifié cela de tragédie.
Présidente Taylor : C'en était une. Je le pense toujours.
Mayer : Graciez Jack Bauer, et vous dites à tous les agents de terrain que la porte est ouverte.
-Désolée de vous interrompre. Un appel urgent de Larry Moss du FBI.
Ethan : Passez-le.
- L'agent Moss est en ligne.
-Agent Moss, ici Ethan Kanin. Vous êtes sur haut-parleur avec la présidente.
Moss : Madame, excusez-moi d'être aussi direct. Avez-vous un rendez-vous avec le Sénateur Mayer ?
Présidente Taylor : Oui. Je suis avec lui, en ce moment.
Moss : L'assistant du sénateur, Ryan Burnett, l'accompagne-t-il à la Maison Blanche ?
Ethan : Oui, pourquoi ?
Moss : J'ai peur que Jack Bauer se prête à un interrogatoire officieux sur M. Burnett en ce moment.
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Jack : Je peux tirer encore 128 fois avant que la batterie ne lâche.
Burnett : Je vous le dis, je sais rien sur une attaque.
Jack : Arrêtez de me mentir.
Burnett : Je mens pas.
Jack : Quelle est la cible ?
Burnett : Je sais pas.
Jack : Vous êtes un traître et un terroriste.
Burnett : Non, j'aime mon pays.
Jack : Ça, c'était une décharge de 1 200 volts. Quand j'enlève cette cartouche, je passe en mode taser, augmentant 40 fois la tension administrée. Tout ce que vous avez à faire, c'est simplement me parler. Dites-moi quelle est la cible, et ce sera fini.
Burnett : Je vous assure, je ne sais pas de quoi vous parlez.
Jack : Dernière chance.
Burnett : Si je le savais, je vous le dirais. Je le jure. Que voulez-vous que je dise ? Dites-moi quoi dire, et je le dirai.
Jack : N'essayez pas de jouer ce jeu-là avec moi. Je fais ça depuis longtemps, et je sais si un homme a ce que je cherche, ou si je perds mon temps, surtout sous la contrainte. Et je vous assure que je ne perds pas mon temps. La prochaine décharge sera dans la gorge. Tout ce qui se trouve au-dessus du cou peut être affecté par une paralysie neuromusculaire. Ça veut dire que vous prenez le risque d'être paralysé.
Burnett : Pitié.
Jack : M. Burnett, vous avez établi le dossier fédéral contre moi. Vous êtes le mieux placé pour savoir jusqu'où je peux aller pour empêcher ces attaques. Je vous le demande une dernière fois. Quelle est la cible ? J'écoute.
Burnett : Des soldats.
Jack : Combien ?
Burnett : Une unité. La garde présidentielle de Juma.
Jack : Quand ?
Burnett : Ça a déjà commencé.
Jack : Où ? Où ?
-M. Bauer, ici la présidente Taylor.
Jack : Où est la cible ?
-M. Bauer... M. Bauer, je vous ordonne de répondre. Vous m'entendez ?
Jack : Bon sang ! Madame la Présidente, ici Jack Bauer. Je sais pas ce qu'on vous a dit, mais c'est pas fini. Une autre attaque est prévue sous peu.
Présidente Taylor : Il n'y aura pas de discussion tant que cette porte sera fermée.
Jack : L'attaque a commencé. Les hommes de Juma sont en chemin.
Présidente Taylor : Ce que vous faites est contraire à la loi. Je suis le chef suprême, et je vous ordonne de vous arrêter. Combien de temps ?
- On est prêts.
Présidente Taylor : Allez-y.
Jack : Où est la cible ? Où est la cible ? Où est... Je l'avais !
-Un homme à terre. Envoyez une équipe médicale.
Mayer : C'est la fin, Bauer. Vous êtes fini.
Jack : Il parlait. Quoi qu'il se passe, c'est en cours, et vous l'aurez sur la conscience.
Mayer : Ma conscience a beaucoup moins à répondre que la vôtre.
Présidente Taylor : M. Bauer, vous parliez d'une attaque imminente.
Jack : Ma source est fiable.
Présidente Taylor : Qui est-ce ?
Jack : Je préfère pas le dire.
Présidente Taylor : Son nom, M. Bauer.
Jack : Tony Almeida.
Mayer : Cet homme est un fugitif.
Jack : Sans Tony Almeida, on n'aurait jamais récupéré le module.
Mayer : Madame, je me fiche que sa source soit la Vierge Marie. Rien ne justifie ce qui vient de se passer.
Présidente Taylor : Même s'il a raison, Blaine ? Même si on peut sauver des vies ?
Mayer : Dites-moi que ce n'est pas de la barbarie. Vous pouvez vivre avec ça ?
Jack : Plus tôt dans la journée, deux avions ont été abattus. Vous pouvez vivre avec ça ?
Mayer : Vous êtes déplorable, Bauer.
Jack : Et vous, monsieur, vous êtes faible ! Incapable et peu enclin à voir le mal et y faire face.
Présidente Taylor : Ethan, sortons un instant.
18H36
Présidente Taylor : Ce n'est plus si hypothétique, n'est-ce pas ? Selon vous, les renseignements de Bauer sont recevables ?
Ethan : Si Bauer dit qu'il va y avoir une attaque, je crois qu'elle aura lieu.
Présidente Taylor : À l'origine, la torture était utilisée pour avoir de faux aveux. Maintenant, on s'en sert pour trouver la vérité.
Ethan : Ces gens ont tué votre fils, Madame.Ils ont tenté de tuer votre mari. Ils sont prêts à tout.
Présidente Taylor : Sergent, emmenez M. Bauer. Il est en état d'arrestation. Vous auriez dû venir me voir. Vous auriez dû m'en parler.
Jack : On n'avait pas le temps. Et cela aurait-il fait une différence, Madame ?
Mayer : Vous avez fait le bon choix.
Présidente Taylor : Déjà 271 morts. Je prie Dieu pour que ce soit plus que le bon choix. Élevez le niveau d'alerte. Dites à la Sécurité Intérieure qu'ils ont jusqu'à 7h pour trouver une riposte. Et envoyez-moi Tim. Je veux parler à M. Burnett, moi-même.
Mayer : Laissez-moi le faire. Je le connais.
Présidente Taylor : Apparemment pas.
18H42
Ethan : Compris. Tim, le niveau d'alerte a été élevé pour les agents fédéraux et les services de secours.
Tim : L'évacuation de la population risque de nous gêner pour contrecarrer l'attaque.
Ethan : Et l'espace aérien de Washington ?
Tim : Restreint. Le pont aérien militaire a commencé. La Défense a recommandé le déploiement d'équipes mobiles pour balayer la zone des traces radioactives et biologiques.
Présidente Taylor : J'appellerai Phillip au Pentagone pour insister. Et la NSA ?
Tim : Beaucoup de discussions antiaméricaines venant des sites web habituels et du téléphone, mais rien qui parle de l'attaque.
Présidente Taylor : Merci, Tim. On se voit en haut dans 15 min ?
Tim : Oui, Madame.
Présidente Taylor : Notre meilleure source de renseignement est toujours sous notre nez. Vous réalisez qu'on va devoir marchander avec cet enfoiré.
Ethan : Sans mesures coercitives, c'est notre seule option.
Présidente Taylor : Bauer va en prison, et un traître s'en sort. Cherchez l'erreur. Laissez-moi un moment avec le prisonnier. Vous serez accusé de trahison. Article 18, paragraphe 2 381, du Code des États-Unis. "Assistance à l'ennemi "causant la mort de citoyens américains." Vous comprenez ? Vous avez quelque chose à dire pour votre défense.
Burnett : Je veux voir mon avocat.
Présidente Taylor : Vous l'aurez, M. Burnett, mais d'abord, vous allez me dire tout ce que vous savez.
Burnett : Pas de mon vivant.
Présidente Taylor : Qu'avez-vous dit ?
Burnett : J'ai dit, pas de mon vivant.
Présidente Taylor : Ne répondez pas à la légère, M. Burnett.
Ethan : En échange d'information qui réduirait ou empêcherait cette attaque, la présidente est prête à vous accorder une immunité totale.
Burnett : Désolé. Je ne peux pas.
Ethan : Si votre famille et vous êtes menacés par quoi que ce soit... Vous réalisez ce que la présidente vous offre ?
Présidente Taylor : La trahison est un délit majeur, M. Burnett. Si vous ne coopérez maintenant, je veillerai personnellement à ce que vous payiez le prix fort pour vos crimes. Je n'excuse pas la torture, mais dans votre cas, je n'aurai aucun problème avec la peine de mort.
Burnett : Où est mon avocat ?
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18H45
Renée : C'est moi.
Moss : Cette situation à l'hôpital dont tu m'as parlé ?
Renée : Je suis dessus, Larry. La plaque d'immatriculation est liée à une firme d'import/export.
Moss : Raconte.
Renée : L'aide-soignant vient de rejoindre une douzaine de soldats. Africains. Fortement armés.
Moss : Où es-tu ?
Renée : 44543 Lambourne Marina, près du Johnson Park. Au sous-sol.
Moss : On a du nouveau sur une autre attaque des hommes de Juma. Ce sera à Washington, peu après 19 h.
Renée : C'est ça, pas de doute.
Moss : Très bien, écoute-moi. Je viens t'aider. Janis, envoyez-moi un hélico. Sur le toit dans 2 minutes.
Janis : Mais...
Moss : Janis, faites-le.
-Ici Larry Moss. Passez-moi la police. Charters, Turner, avec moi.
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Laurent : Général, aucun signe de mon père.
Juma : Je viens de lui parler. Malheureusement, il ne pourra pas nous rejoindre.
Laurent : Pourquoi ?
Juma : Il a été retardé dans sa tentative pour nous trouver un moyen de sortir du pays.
Laurent : Laissez-moi prendre sa place dans l'équipe d'assaut.
Juma : Tu parles comme un vrai Dubaku. Mais tu es mon seul éclaireur.
Laurent : Mais...
Juma : J'ai besoin de toi pour nous fournir des informations et empêcher une tentative de sauvetage. Compris ?
Laurent : Compris, général.
Juma : Prépare-toi. Il est temps d'y aller.
Laurent : Oui, général.
Renée : Larry, dépêche, ils bougent.
Moss : On est à 10 minutes.
Renée : Est-il possible que Juma lui-même conduise cette attaque ?
Moss : Juma ? Pourquoi tu dis ça ?
Renée : Ça a l'air dingue, mais j'aurais juré le voir.
Moss : Quoi ? Ici ? Tu es sûre ?
Renée : Sauf s'il a un frère jumeau.
Moss : Je préviens la Sécurité Intérieure. Bon boulot. Un idée de la cible ?
Renée : Négatif.
Moss : Vois si tu peux être fixée. Mais ne prends pas de risque. D'accord ?
Renée : Pas de danger.
Moss : OK, merci.
______________________
18H48
-Monsieur, vous devriez vous faire examiner.
Bill : Ça va. Bauer a été arrêté ?
- Oui, il en est détention.
Bill : Ce sera tout. C'est Bill. Jack a été arrêté. Ils l'ont mis dans une cellule.
Tony : Écoute-moi, Bill...
Bill : Non, toi tu m'écoutes. On ne sait toujours pas où aura lieu cette attaque.
Tony : Burnett n'a pas avoué ?
Bill : Non. Ils ont arrêté Jack avant qu'il ait l'information. Et Burnett a refusé l'immunité. C'est toi qui a donné l'info à Jack ?
Tony : C'est juste.
Bill : C'est vrai ?
Tony : Oui.
Bill : Qui était ton contact ?
Tony : Un gars dans l'équipe d'Emerson, en contact direct avec Juma.
Bill : On peut le faire parler ?
Tony : C'est peu probable, pour tout dire.
Bill : Il est mort ?
Tony : C'est ça.
Bill : J'aurais aimé que tu m'en parles.
Tony : Jack ne voulait pas t'impliquer. Il essayait de te protéger.
Bill : Vous avez un plan de secours, au moins ?
Tony : Le plan de secours, c'était l'immunité de Burnett.
Bill : C'est tout ? Rien d'autre ?
Tony : Rien.
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Moss : J'appelle Renée, et je tombe sur son répondeur. Qu'y a-t-il ?
Janis : Son téléphone a un problème.
Moss : Comment ça ? Je lui ai parlé il y a 5 min. Tu peux trianguler sa position ?
Janis : Non.
Moss : Pourquoi ?
Janis : Pas de signal. Soit la batterie est morte, soit son portable est cassé.
Moss : Continue d'essayer. Rappelle-moi quand tu en sais plus.
18H56
Juma : De notre position, il y a environ 100 m jusqu'à l'entrée. À partir de là, silence radio jusqu'à ce que la cible soit en sécurité. Compris ?
-Oui, général.
Juma : Vous avez votre mission. Que Dieu soit avec nous. Laurent, mets-toi en place.
Laurent : Oui, monsieur...
19H00