24 HEURES CHRONO
Transcript by Maluzo83 - Posted on Hypnoweb
Episode 714 : 21H00 PM - 22H00 PM
© Twentieth Century Fox Film Corporation.
LES ÉVÈNEMENTS SUIVANTS SE DÉROULENT ENTRE 21 H 00 ET 22 H 00
L'HISTOIRE SE PASSE EN TEMPS RÉEL.
PRÉCÉDEMMENT DANS 24
Jack : On doit essayer de sauver la présidente. Je vais courir vers le bunker. Il y a cinq bombonnes de CH4. Une seule balle suffira.
Bill : C'est du suicide.
Jack : On n'a pas le choix.
Jack : Ne bougez pas !
Moss : On a la présidente. Elle est saine et sauve.
Renée : Je suis désolée, Jack. Je sais que c'était votre ami.
Jack : Ça devait être moi. Juma ne travaillait pas seul. Notre seule piste est Ryan Burnett. Il savait pour l'attaque et il sait sûrement à qui parlait Juma.
Présidente Taylor : Je pense demander à Olivia d'être ma conseillère.
Ethan : Personne n'a oublié ses erreurs durant la campagne. Donner des informations compromettantes sur votre adversaire à la presse.
Présidente Taylor : Elle a changé.
Olivia : Je ne m'inquiète pas pour le passé. Vous croyez que tout ça serait arrivé si son conseiller avait su ce qui se passait dans son administration ?
Moss : Je viens de parler à Ethan Kanin. Il veut que Bauer interroge Burnett.
Renée : Je voulais pas te faire ça, mais tu m'as pas laissé le choix.
Moss : Range ton bureau et rends ton badge. Tu es suspendue.
-Bauer va à l'hôpital Kennedy Memorial pour interroger Burnett.
Hodges : Burnett parlera.
-J'ai envoyé quelqu'un pour s'occuper de Burnett. Il se chargera aussi de Bauer.
Moss : Vous le touchez, c'est terminé.
Jack : Entendu. Juma a échoué. Ses hommes et lui sont morts.
Burnett : Je veux sortir d'ici !
Jack : Tu n'iras nulle part.
Moss : Qu'est-ce qui se passe ? Ouvrez la porte, putain ! Je veux un mandat d'arrêt interagences à l'encontre de Jack Bauer.
Jack : C'est Jack. Écoutez-moi. On m'a piégé. Vous devez les en empêcher. La menace n'est pas écartée.
CES ÉVÈNEMENTS SE DÉROULENT ENTRE 21 H 00 ET 22 H 00.
Morris : J'ai déposé ma femme ici il y a cinq heures, et personne ne peut me dire où elle est.
Janis : La Maison Blanche a été attaquée. On est débordés.
Morris : C'est pourquoi j'aimerais savoir si ma femme va bien.
Janis : Elle va bien.
Morris : Où est-elle ? Dites-le-moi.
Janis : Dans une cellule au 3e étage.
Morris : Quoi ?
Janis : Elle a été arrêtée.
Morris : C'est absurde. On l'accuse de quoi ? Je veux la voir.
Janis : Je vous en ai déjà trop dit. Quand l'agent Moss sera là, il vous expliquera tout. D'ici là, attendez dans la salle de conférence. Excusez-moi. Conduisez-le à la salle de conférence. Merci.
-Larry est en ligne. C'est urgent.
-Signez ici pour attester que vous comprenez les termes de votre suspension, et encore là... Agent Walker ?
Renée : Continuez, j'écoute.
Janis : Larry, c'est Janis.
Moss : Ryan Burnett est mort.
Janis : Comment ?
Moss : Bauer l'interrogeait quand c'est arrivé, et on est responsables.
Janis : Bauer a tué Burnett ?
Moss : Je ne sais pas. Il s'est enfui. Il m'a appelé pour me dire qu'il a été piégé et qu'il ne reviendrait pas. Je l'ai perdu, Janis. Je l'ai perdu et je dois le retrouver.
Janis : Dites-moi ce qu'il vous faut.
Moss : Je veux que tu établisses un mandat d'arrêt interagences. Je reviens au bureau. Je coordonnerai les recherches de là-bas.
Janis : Ouvre un canal interagences concernant le mandat contre Jack Bauer. Je m'assurerai que la police l'a reçu.
-Compris.
Janis : Merci.
Renée : Janis, qu'a dit Larry ? Jack a fait parler Burnett ?
Janis :Tu es suspendue. Je ne peux pas en parler avec toi.
Renée : C'était mon affaire. Dis-moi si Jack a fait parler Burnett.
Janis : Burnett est mort.
Renée : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Janis : Bauer y est allé et il a disparu.
- Janis, le canal est ouvert.
Janis : Merci. C'est tout ce que je sais. Merci de me laisser travailler. Joignez le dossier de Jack Bauer au mandat.
21H05
Jack : Renee, c'est Jack. Ne raccrochez pas. Je n'ai pas tué Burnett. Bill avait raison. Des gens très influents qui ne sont pas sur la liste de Dubaku sont impliqués. Ils veulent me faire porter le chapeau pour la mort de Burnett.
Renée : Même si je voulais vous aider, Larry a lancé toutes les agences contre vous et je suis suspendue.
Jack : Je veux juste un nom. J'ai récupéré une photo de l'assassin sur la vidéosurveillance de l'hôpital. Je vous l'ai envoyée. Cet homme est mon seul lien avec les autres responsables. J'ai besoin de votre aide. Je sais que vous réprouvez ce que j'ai fait aujourd'hui, mais je vous dis la vérité.
Renée : Vous savez quoi ?
Jack : Laissez tomber. Je me suis trompé.
Renée : Je vous rappelle à ce numéro.
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-« Ici central, ceci est un message du FBI. Un suspect, Jack Bauer, s'est échappé. Toutes les unités disponibles, répondez. »
Hodges : Oui, Quinn.
Quinn : Bauer a échappé au FBI.
Hodges : Comment ?
Quin : Bauer est un agent d'élite.
Hodges : Je le sais déjà.
Quinn : Le FBI a déployé tous les moyens pour l'appréhender. Il ne pourra pas leur échapper longtemps.
Hodges : On verra bien. Surveillez la situation, tenez-moi au courant.
Quinn : Oui, monsieur.
Seaton : Si Bauer nous relie à Juma, ça pourrait compromettre l'opération.
Hodges : C'est possible. La cargaison est à l'heure ?
Seaton : Oui, elle sera au port dans l'heure.
Hodges : Il n'y aura aucun problème. Une fois les armes déployées, peu importe ce qu'on saura sur nous. Un problème ?
Seaton : Non, monsieur.
Hodges : M. Seaton ça ne me plaît pas de savoir que des hommes vont mourir à cause de nous. La perte d'une seule âme m'est insupportable, alors imaginez des milliers. N'oubliez pas que toute guerre légitime entraîne des dommages collatéraux. Ce que nous faisons est absolument nécessaire. Je sais que vous le comprenez.
Seaton : Bien sûr.
Hodges : Contactez nos collègues pour les réunir dans une heure. Dites-leur de prendre leur pyjama et leur brosse à dents. La nuit va être longue.
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Renée : J'ai trouvé.
Jack : C'est qui ?
Renée : John Quinn. Ex force spéciale. A servi dans le monde entier. Il travaille pour Starkwood maintenant.
Jack : Le consultant de la Défense ?
Renée : Oui, d'abord consultant, mais depuis quelques années, en votre absence, le Pentagone lui sous-traite des contrats de milliards de dollars.
Jack : Quel type de contrats ?
Renée : Main-d'oeuvre. Starkwood est une armée privée. Ils recrutent des vétérans partout dans le monde, puis les intègrent dans des équipes de sécurité. On parle de milliers d'hommes déployés ici et à l'étranger.
Jack : Starkwood travaille pour Juma ?
Renée : Si c'est le cas, c'est pas officiel. Le sénateur Mayer doit le savoir.
Jack : Pourquoi ?
Renée : Après avoir démantelé la CTU, il a lancé plusieurs enquêtes. L'une d'elles concernait Starkwood.
Jack : Ils étaient accusés de quoi ?
Renée : Tout est classifié, mais Mayer doit en savoir assez pour leur nuire.
Jack : Je dois lui parler. Essayez d'accéder aux archives. Ils doivent avoir son adresse.
Renée : Je vous l'envoie dès que je l'ai.
Jack : Merci.
21H09
Moss : L'agent Walker est encore là ?
Janis : Dans son bureau. Quelqu'un vous attend dans la salle de conférence...
Renée : J'ai des formulaires à remplir, avant de partir.
Moss : Tu sais ce qui s'est passé ?
Renée : Après tout ce que Jack a fait, tu crois vraiment qu'il a tué Burnett ?
Moss : Je ne sais pas. Je m'en fiche. C'est un fugitif et on doit le retrouver.
Renée : Mais tu crois vraiment qu'il l'a fait ? Je n'en suis pas persuadée.
Moss : La journée a été longue. Rentre et dors un peu. Je t'appellerai dans la matinée.
Renée : OK.
Janis : Excusez-moi, Larry. Morris O'Brian vous attend. Il veut savoir pourquoi sa femme est en détention.
Moss : Renee a parlé à Bauer.
Janis : Comment vous le savez ?
Moss : Regardez ses appels des 15 dernières minutes et trouvez ce qu'elle faisait sur son PC.
Janis : D'accord.
Moss : Elle est notre meilleur atout pour attraper Bauer.
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21H15
-« Nous avons la confirmation que la présidente s'adressera à la nation sous peu. Elle devrait mentionner l'attaque de la Maison Blanche qui s'est terminée il y a une heure. Selon nos informations, le général Juma et ses troupes ont péri pendant l'assaut. »
Présidente Taylor : Combien de temps faudra-t-il aux médias pour être prêts une fois le discours finalisé ?
-Les chaînes nous diffuseront sans délai. J'aurai bientôt fini.
Présidente Taylor : Merci, Angela.
Olivia : J'ai une idée pour ton discours, si tu veux.
Présidente Taylor : Je t'écoute.
Olivia : L'idée principale est de rassurer. Les attaques sont passées. Tout va se calmer. On pourrait en tirer avantage.
Présidente Taylor : Comment ça ?
Olivia : Déclarer victoire. Dire que la mort de Juma prouve qu'il faut combattre la tyrannie, et que tu avais raison de mener l'opération au Sangala.
Présidente Taylor : Je ne suis pas certaine que le moment soit bien choisi, Livy. Nous avons perdu beaucoup de vies aujourd'hui.
Olivia : Et en t'y référant, tu leur donnes un sens. Ce sont des héros, morts dans une guerre légitime.
Présidente Taylor : C'est une bonne idée. Entrez.
Ethan : Madame la Présidente, j'ai une mauvaise nouvelle. Puis-je vous parler en privé ?
Présidente Taylor : Vous pouvez parler devant Olivia.
Ethan : Après l'attaque de la Maison Blanche, Jack Bauer a fait une déclaration étonnante. Il a dit qu'il y a d'autres personnes impliquées, que nous ne connaissons pas, qui ont aidé Juma à planifier et à mener l'attaque.
Présidente Taylor : Bauer a-t-il des preuves ?
Ethan : Rien de solide. Mais il a assuré que Ryan Burnett était notre meilleure chance de les trouver, et il a demandé à pouvoir l'interroger. L'interrogatoire devait être surveillé. Un stratagème pour faire parler Burnett en l'intimidant. Donc, j'ai donné mon accord. C'était une terrible erreur.
Présidente Taylor : Que s'est-il passé ?
Ethan : Burnett est mort.
Présidente Taylor : Mon Dieu.
Ethan : Il semblerait que Bauer l'ait tué.
Présidente Taylor : C'est incroyable !
Ethan : Sa théorie d'une tierce partie impliquée dans l'attaque semble avoir été inventée. Inventée. La mort de Bill Buchanan serait peut-être en rapport. Madame la Présidente, j'en assumerai l'entière responsabilité. Je voulais vous protéger. Que vous puissiez nier si cela se passait mal.
Olivia : Ou alors vous saviez qu'elle refuserait ?
Présidente Taylor : Olivia ! Où est Bauer ?
Ethan : En fuite. Le FBI consacre toutes ses ressources à sa recherche.
Présidente Taylor : Prévenez-moi dès qu'ils le trouvent.
Ethan : Oui, Madame. Je suis désolé.
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21H19
Renée : Tout est là.
Janis : Elle s'en va.
Moss : Où est Bauer ?
Renée : Je l'ignore.
Moss : Ne me mens pas. On sait que tu as communiqué deux fois avec un téléphone volé. Et que tu as consulté une base de données classifiée pour envoyer un nom et une adresse à Bauer. Ça fait de toi une complice. Alors, dis-moi où il est.
Renée : Je peux pas.
Moss : Bon sang !
Renée : Je ne crois pas que c'est lui.
Moss : Alors, pourquoi il ne se rend pas, qu'on l'aide à trouver cette tierce partie ?
Renée : On l'a piégé et il ne pense pas qu'on le croira. Après ce qu'on lui a fait, comment le lui reprocher ?
Moss : Tu es prête à tout pour le protéger.
Renée : Dès qu'il aura la preuve, il nous appellera.
Moss : Janis est en train de décrypter ton message. Elle aura bientôt fini. On va le retrouver. Quelles informations lui as-tu envoyées ? Je dirai au procureur général que tu as collaboré.
Renée : D-ésolée, Larry.
Moss : Placez-la en détention et lisez-lui ses droits.
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21H20
-Bonne nuit, sénateur.
Mayer : À demain.
Jack : Je veux voir vos mains. Asseyez-vous.
Mayer : Je sais que vous avez tué Burnett. Je ne vous laisserai pas me massacrer comme lui. Si vous voulez me tuer, faites-le maintenant.
Jack : Si je voulais vous tuer, vous seriez déjà mort. Asseyez-vous !
Mayer : Vous êtes une énigme, Bauer. Une heure après avoir sauvé la présidente, vous exécutez un témoin fédéral de sang-froid.
Jack : Je n'ai pas tué Burnett. C'est cet homme. Vous le connaissez ? Il s'appelle John Quinn. Il travaille pour Starkwood.
Mayer : Quel est le rapport avec Starkwood ?
Jack : Je l'ignore encore. Ils l'ont envoyé tuer Burnett et me piéger pour couvrir leur implication terroriste, y compris l'attaque à la Maison Blanche.
Mayer : Ce sont de graves accusations. Vous allez devoir inventer autre chose si vous voulez vous en sortir.
Jack : Je ne suis pas là pour m'innocenter. Je veux comprendre le lien entre Juma et Starkwood.
Mayer : Il n'y en a pas. J'ai passé six mois à enquêter sur Starkwood. S'ils étaient liés à Juma ou au Sangala, je le saurais.
Jack : Je veux voir tous vos fichiers concernant cette enquête.
Mayer : Écoutez... Starkwood a lâché ses troupes sur toute la surface du globe sans aucun contrôle. Ils ont obtenu des contrats par des pots-de-vin, influencé notre politique étrangère à leur avantage. Voilà pourquoi notre pays ne devrait pas sous-traiter ses opérations militaires à des compagnies privées. Et je vais les faire tomber. Mais rien ne porte à croire qu'ils sont impliqués dans une attaque terroriste, quel que soit le montant.
Jack : Ils ont peut-être d'autres raisons d'aider Juma.
Mayer : Comme quoi ?
Jack : Je ne sais pas. Je crois que ce pays est encore en danger, et il doit y avoir une raison.
Mayer : Je dois croire un homme qui me tient en otage ?
Jack : Je dois voir ces fichiers.
Mayer : Et si le lien entre Juma et Starkwood n'existe pas, vous vous rendrez ?
Jack : Ouvrez les fichiers.
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21H29
-« Mesdames et messieurs, la présidente va faire une courte déclaration. »
Olivia : Bonne chance, maman.
-« Au vu des évènements, vous comprendrez, j'en suis sûre, qu'il n'y aura pas de séance de questions. Mesdames et messieurs, la présidente des États-Unis. »
Présidente Taylor : Merci beaucoup. Merci. Mes chers concitoyens, John Adams, le premier président à s'installer à la Maison Blanche, a prié le ciel d'accorder sa bénédiction sur cet édifice. Cette nuit, cette bénédiction nous a sauvés de l'agression cruelle d'un tyran désespéré. Nous avons perdu des amis et des êtres chers, mais nous l'avons emporté. J'ai ordonné à toutes les agences et aux services d'urgence de rester vigilants...
-M. Kanin, Ken Dellao, CNB. Pourriez-vous me confirmer des informations ?
Ethan : Ce n'est vraiment pas le moment...
Dellao : Je vais devoir divulguer au journal de ce soir qu'un agent renégat, Jack Bauer, est le suspect principal dans le meurtre de Ryan Burnett.
... peut pas oublier les évènements d'aujourd'hui. Les vies perdues...
Ethan : D'où tenez-vous ça ?
Dellao : Alors, c'est vrai ?
Ethan : Je n'ai rien confirmé.
Dellao : Je dirai aussi que vous avez autorisé la libération de Bauer et permis sa rencontre avec la victime.
... des filles et des fils, des frères et des soeurs, mais ils n'ont pas pris notre âme. Ne nous méprenons pas, les attaques avaient pour but de briser notre résolution...
Dellao : M. Kanin.
Ethan : J'ai dit "aucun commentaire".
Mais on ne brise pas l'Amérique si facilement. Notre action militaire au Sangala a été un succès. À cette heure, nos soldats ont pris le contrôle de Sangala City. Nous avons gagné.
Ethan : Je vois que vous n'avez pas changé.
Olivia : Quoi ?
Ethan : Vous avez parlé de l'affaire Burnett et de mon implication à la presse.
Olivia : Je ne vois pas de quoi vous parlez.
... à nos hommes et aux familles de ceux qui ont fait ce sacrifice ultime.
Ethan : Ne le niez pas. Ceux qui étaient au courant se comptent sur les doigts d'une main.
Olivia : Une autre de vos erreurs de jugement vous revient dans la figure. Et vous pensez pouvoir me le reprocher ?
Ethan : Vous savez ce que vous avez fait ? En essayant de m'atteindre, vous avez fait un tort considérable à votre mère. La présidente a déclaré que la torture est inadmissible, quelles que soient les circonstances. Quand ce sera divulgué, on pensera que Bauer a été envoyé dans ce but. Ça sera un désastre politique. Vous êtes allée trop loin, cette fois.
Olivia : Notre conversation s'arrête là.
Ethan : Vous ne vous en tirerez pas comme ça.
Ethan : Lâchez-moi.
-...En tant qu'Américains, nous devrions être fiers de ce que nous avons accompli. Grâce aux efforts et aux sacrifices de tant de personnes, ce monument, le foyer de notre nation, se dresse fièrement ce soir. Et tous nos citoyens pourront dormir en sachant que la grâce de la liberté continuera de nous éclairer....
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Moss : Aucun signe de Bauer dans le secteur nord-est. Étendez le périmètre de 40 km. La police sera là en renfort. Je leur ai demandé de commencer des contrôles aléatoires. Merci.
Janis : J'ai isolé les données envoyées à Bauer, mais je ne peux pas les lire.
Moss : Pourquoi ?
Janis : Elle a crypté le nom et l'adresse et je peux pas le casser.
Moss : Tu peux pas ?
Janis : Elle a utilisé son propre ordinateur. C'est du très bon cryptage. Il faut être extrêmement qualifié pour le casser.
Moss : Comme ?
Janis : Chloe O'Brian, mais elle est trop loyale à Bauer.
Moss : Son mari est toujours là ?
Janis : Oui, il vous attend.
Moss : D'après son dossier, c'est aussi un analyste de niveau 6.
21H33
Morris : Je sais pas du tout combien de temps je vais rester là. Rends-moi service et donne à Prescott son doudou avant de le coucher. Je vais devoir te rappeler.
Moss : M. O'Brian, Larry Moss.
Morris : J'aimerais voir ma femme.
Moss : D'accord.
Morris : Pourquoi vous l'avez enfermée ?
Moss : Obstruction, falsification de preuves. Vous devriez plutôt vous préoccuper de ce que vous pouvez faire pour elle.
Morris : Pardon ?
Moss : Aidez-nous à trouver Bauer.
Morris : D'après Chloe, Jack travaille pour le FBI. C'est vous, si je ne m'abuse.
Moss : C'était le cas. Avant qu'il craque et assassine un témoin.
Morris : Vraiment ? J'ai du mal à le croire.
Moss : Votre femme va être poursuivie pour complicité sauf si vous nous aidez.
Janis : Jack Bauer a contacté un de nos agents. Elle lui a transmis une adresse qu'on présume être sa destination. Malheureusement, c'est crypté avec Blowfish 148. Personne ici ne sait comment le casser. C'est pourquoi on a besoin de vous. S'il vous plaît.
Morris : Vous devez comprendre que Jack Bauer et ma femme ont un long passé en commun. Je le considère comme un ami. Et il aura sa chance au tribunal.
Moss : Mais l'accusation contre votre femme est en béton.
Morris : Je refuse.
Moss : On parle d'une peine de 15 ans minimum. Votre fils aura 19 ans quand elle sortira.
Morris : Je veux l'immunité totale, pas de prison, aucune trace sur son casier.
Moss : Vous avez ma parole.
Morris : Vous êtes témoin de cet accord.
Janis : Oui.
Morris : Montrez-moi le fichier. À l'origine...des mots en 16 ou 32-bits ?
Janis : 32.
Morris : Données natives ou modifiées ?
Janis : Natives.
Morris : Le concepteur de cet algorithme a mis une porte dérobée dans son code. Le décryptage est du gâteau, si on a la clé.
Moss : Et vous l'avez ?
Morris : Ouais.
Moss : Ça vous prendra longtemps ?
Morris : Bien sûr que non.
Moss : Pouvez-vous me dire exactement quand vous aurez fini ?
Morris : Maintenant. Votre agent a envoyé Jack au 951 Deerbrook Avenue à Georgetown, domicile du sénateur Blaine Mayer.
Moss : Rassemblez les équipes tactiques. On a sûrement localisé Bauer. Et prévenez la police.
21H40
Janis : Impossible de joindre Mayer sur son portable ou chez lui. D'après les télécoms, la ligne a été coupée sur place.
Moss : C'est Bauer.
Janis : Pourquoi il fait ça ?
Moss : Mayer a passé les 6 derniers mois à essayer de l'envoyer en prison à vie. Très bien, la police est presque arrivée. Je les ai autorisés à entrer dès qu'ils y seront, et en force. Je le répète, il ne faut pas sous-estimer Bauer. Il est bien plus entraîné et expérimenté que n'importe qui ici, moi y compris. Allons-y.
Janis : L'agent Moss dirigera l'opération avec les équipes du FBI sur la 5. Toutes les unités doivent s'identifier en passant par moi, et je vous donnerai vos codes de reconnaissance et vos autorisations.
Chloé : J'en reviens pas que tu les aides à attraper Jack.
Morris : Je l'ai fait pour toi. Jamais j'aurais voulu ça.
Chloé : Comment t'as pu ?
Morris : D'abord, pour épargner à Prescott le désagrément de voir sa mère en prison.
Chloé : Jack t'a sauvé la vie.
Morris : Je lui suis redevable, je le sais. Mais mon enfant et mon mariage passent avant tout, et tu devrais y penser aussi. Chloé, chérie, tu as bien assez aidé Jack.
Chloé : Vraiment.
Morris : Et tu peux plus décider de faire ce... sacrifice toute seule dorénavant.
Chloé : Mais il est innocent.
Morris : Il pourra le prouver quand ils l'auront arrêté.
Chloé : S'ils lui donnent cette chance.
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Mayer : À l'audition ce matin, vous disiez ne rien regretter de vos agissements. J'ai pourtant vu un homme rongé par le regret.
Jack : Bien sûr que j'ai des regrets. Je regrette d'avoir perdu ma famille. Ma femme a été abattue, car j'avais sauvé David Palmer d'une tentative d'assassinat. Ma fille refuse de me voir. Je regrette de croiser le regard d'hommes, de femmes et d'enfants, sachant qu'à tout instant, leur vie peut être sacrifiée sur l'autel de l'intérêt national. Je regrette chaque décision prise, chaque erreur que j'ai pu faire qui ont conduit à la mort du moindre innocent. Mais ce que je regrette par-dessus tout... c'est que ce monde ait besoin de gens comme moi.
Mayer : Je serais naïf de vouloir des règles d'engagement plus draconiennes ?
Jack : Peu importe ce que je pense. La cruelle réalité du terrain échappe souvent aux bureaucrates.
21H43
Mayer : C'est terrible, ce que vous avez perdu. Ce que vous avez dû faire pour sauver des innocents est aussi terrible. Nous devons parfois risquer de tout perdre pour honorer les idéaux sur lesquels ce pays a été fondé. Comment pourrait-on se permettre de diriger le monde sans être exemplaire ?
Jack : C'est si simple, à vous entendre.
Mayer : Plus simple que vous ne l'imaginez. Peut-être que tout ce que vous avez vu, tout ce que vous avez fait, a altéré votre jugement.
Jack : Regardez. Parlez-moi de cet accident.
Mayer : Aucun rapport avec Juma.
Jack : Qui est la victime ?
Mayer : Une de nos taupes chez Starkwood. Malheureusement, alcoolique. Il s'est tué au volant en revenant d'Atlantic City. Taux d'alcoolémie très élevé.
Jack : Ça n'était pas un accident. Votre informateur a été tué par celui qui a éliminé Burnett ce soir.
Mayer : Qu'est-ce que ça signifie ?
Jack : Ils voulaient le faire taire. Qu'avait-il sur Starkwood ?
Mayer : Il a porté beaucoup d'accusations, aucune ne s'est avérée.
Jack : Vous n'avez pas assez creusé. Dites-moi ce qu'il vous a dit.
Mayer : Il prétendait que Starkwood faisait chanter des fonctionnaires du Pentagone, qu'ils complotaient des assassinats et cherchaient à acquérir des armes de destruction massive.
Jack : Quel type ?
Mayer : Ça ne me revient pas, mais je suis sûr que le script de cet entretien doit être joint.
Jack : Je l'ai.Mon Dieu. C'est bien ça.
Mayer : Quoi ?
Jack : Votre informateur a dit que Starkwood voulait acquérir une arme biologique. Voilà le lien avec Juma.
Mayer :Je ne comprends pas.
Jack : Quand il était au pouvoir, la rumeur disait qu'il développait des armes biologiques, mais personne n'a pu le prouver. Mes contacts au Sangala pensaient qu'il testait ces armes sur son propre peuple. Il a libéré un agent pathogène dans un village isolé. Les autochtones ont été pris de démence, de paralysie et sont morts.
Mayer : Il n'y a pas eu d'enquête ?
Jack : Juma a effacé les preuves avec des bombes incendiaires avant que l'ONU n'arrive. Ils ont estimé impossible qu'il ait eu la technologie ou les compétences pour développer une telle arme. Mais Starkwood...possédait à la fois la technologie et les compétences.
Mayer : Qu'offrait Juma à Starkwood ?
Jack : Un lieu sûr pour développer une arme et des cobayes à volonté.
Mayer : Admettons, mais pourquoi Starkwood voudrait acquérir une arme biologique ?
Jack : Vous essayez de démanteler Starkwood depuis six mois. Ils comptaient peut-être riposter. En tout cas, s'ils ont ce genre d'arme, vous feriez mieux de faire comme s'ils allaient l'utiliser.
-Sénateur Mayer ! Police !
Jack : Restez là.
Mayer : Attendez. Attendez ! Vous avez découvert quelque chose. Ils peuvent vous aider à prouver ce que vous avancez.
Jack : Peur eux, j'ai tué Ryan Burnett. Personne ne m'écoutera.
Mayer : J'ordonnerai qu'on nous assiste.
Jack : Starkwood a infiltré la Maison Blanche. Dès qu'ils sauront que vous les soupçonnez pour l'arme, ils enterreront les preuves.
Mayer : Ça ne devra pas s'ébruiter. Je peux le faire. Il est temps de faire confiance aux institutions pour lesquelles vous avez fait tant de sacrifices.
Jack : La confiance est pas mon point fort.
Mayer : Il faut bien commencer un jour.
-Sénateur ! Police !
Jack : Vous êtes sûr ?
Mayer : Oui, je peux le faire.
Jack : Faites-les entrer.
Mayer : J'arrive !
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21H53
Olivia : Tu voulais me voir ?
Présidente Taylor : Oui, Livy. Ethan vient de m'entretenir de quelque chose de très troublant. Il s'agit de la fuite concernant Jack Bauer. Ethan a l'air de penser que tu es impliquée.
Olivia : C'est faux. Je lui ai déjà dit.
Présidente Taylor : Vu votre passif, il n'est pas convaincu.
Olivia : Et toi, qu'en dis-tu ?
Présidente Taylor : Je veux écouter ce que tu as à dire.
Ethan : Il n'y a rien à dire. Elle est l'une des seules à être au courant.
Olivia : Vous vous méprenez. Je viens d'avoir le responsable de la chaîne au téléphone. Il refuse de nommer sa source, mais il confirme que la fuite a pour origine le bureau du Marshal. Il peut certifier que ça ne vient ni de la Maison Blanche ni de moi.
Ethan : C'est vérifiable ?
Olivia : Le producteur s'appelle Charlie Isakson. Voici son numéro. Je vous en prie, appelez-le. J'ai proposé à Isakson une interview avec toi s'il étouffait l'histoire, et il a accepté. Alors, si on arrive à arrêter Bauer, les retombées devraient être limitées.
Présidente Taylor : Ethan, vu les circonstances, je crois que vous avez fait erreur. Je suis convaincue. Et vous ?
Ethan : Désolé Olivia, je me suis trompé sur la situation... et sur vous.
21H55
Présidente Taylor : J'aimerais savoir où en est le FBI avec la traque de Bauer. Ça sera tout. Désolée de t'avoir stigmatisée.
Olivia : Je comprends. Ethan ne t'a pas laissé le choix. J'espère qu'ils trouveront Bauer avant que les choses empirent.
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Jack : Tu vas mourir. Dis-moi où les armes arrivent. Quand arrivent-elles ?
Quinn : Elles sont déjà arrivées.
PORT D'ALEXANDRIA QUAI C. 2230
Moss : On est arrivés trop tard. Bauer a assassiné Mayer. Élargissez sa traque à toute la région. Mobilisez toutes les agences dans un rayon de 80 km.
- Entendu.
Moss : À partir de maintenant... autorisation de tirer à vue.
Tony : Je surveillais le réseau du FBI. Qu'est-ce qui se passe ?
Jack : Il faut que tu m'aides.
Tony : Où es-tu ?
Jack : À l'angle de la 3e et B. Retrouve-moi au port d'Alexandria. Apporte des armes et un kit de surveillance. Fais vite.
Tony : Attends.
Jack : Je me mets en route et je te rappelle.
22H00