24 HEURES CHRONO
Transcript by Maluzo83 - Posted on Hypnoweb
Episode 715 : 22H00 PM - 23H00 PM
© Twentieth Century Fox Film Corporation.
LES ÉVÈNEMENTS SUIVANTS SE DÉROULENT ENTRE 22 H 00 ET 23 H 00
L'HISTOIRE SE PASSE EN TEMPS RÉEL.
PRÉCÉDEMMENT DANS 24
-M. Kanin, Ken Dellao, CNB. Pourriez-vous me confirmer des informations ? Je vais devoir divulguer au journal de ce soir qu'un agent renégat, Jack Bauer, est le suspect principal dans le meurtre de Ryan Burnett.
Ethan : Vous avez parlé de l'affaire Burnett et de mon implication à la presse.
Olivia : Une autre de vos erreurs de jugement vous revient dans la figure.
Ethan : Vous êtes allée trop loin.
Jack : Renee, c'est Jack. Ne raccrochez pas. Je n'ai pas tué Burnett. Je vous envoie une photo de l'assassin. Je veux juste un nom.
Renee : John Quinn, ex forces spéciales. Il travaille pour Starkwood maintenant.
Jack : Starkwood travaille pour Juma ?
Renee : Alors, c'est pas officiel. Le sénateur Mayer doit le savoir.
Moss : Renee, où est Bauer ?
Renee : Je l'ignore.
Moss : Ne me mens pas.On sait que tu as consulté une base de données classifiée pour envoyer un nom et une adresse à Bauer. Dis-moi où il est.
Renee : Je ne peux pas.
Moss : Placez-la en détention et lisez-lui ses droits.
Seaton : Si Bauer nous relie à Juma, ça pourrait compromettre l'opération.
Hodges : C'est possible. La cargaison est à l'heure ?
Seaton : Oui, elle sera au port dans l'heure.
Hodges : Une fois les armes déployées, peu importe ce qu'on saura sur nous.
Jack : Je n'ai pas tué Burnett. C'est cet homme. Il s'appelle John Quinn. Il travaille pour Starkwood.
Mayer : Quel est le rapport avec Starkwood ?
Jack : Votre informateur dit que Starkwood voulait une arme biologique. Voilà le lien avec Juma. Vous essayez de démanteler Starkwood depuis six mois. S'ils ont ce genre d'arme, croyez bien qu'ils vont l'utiliser.
Jack : Dis-moi où les armes arrivent.
Quinn : C'est trop tard. Elles sont déjà arrivées.
CES ÉVÈNEMENTS SE DÉROULENT ENTRE 22 H 00 ET 23 H 00.
-On a fouillé le périmètre immédiat. Aucun signe de Bauer.
Moss : Très bien, élargissez le périmètre. Et vérifiez les caméras du secteur. - Il doit bien y avoir un témoin.
- Bien, monsieur.
-M. Kanin, Larry Moss en attente.
Ethan : Agent Moss, dites-moi que vous avez Jack Bauer.
Moss : J'aimerais pouvoir vous le dire, mais en vérité... C'est au sujet du sénateur Mayer. l est mort.
Ethan : Quoi ?
Moss : Il a été tué chez lui. On a découvert que Bauer s'y rendait, mais on est arrivés trop tard.
Ethan : Attendez un peu. Vous me dites que Bauer vient de tuer un sénateur des États-Unis ?
Moss : C'est ce que nous pensons.
Ethan : Comment est-ce possible, Agent Moss ?
Moss : Il s'est joué de nous.
Ethan : J'avais placé Bauer sous votre responsabilité. Vous aviez l'ordre de ne pas le lâcher.
Moss : Non, vous ne me ferez pas porter le chapeau. Vous l'avez autorisé à interroger Burnett. Je vous avais mis en garde. M. Kanin ?
Ethan : Désolé. Vous disiez ?
Moss : Que je vous avais mis en garde.
Ethan : Oui, c'est vrai.
Moss : Mes équipes fouillent le périmètre.
Ethan :Trouvez-le.
Moss : Je le trouverai.
____________________
Jack : Starkwood est impliquée. Ils ont aidé Juma dans l'attentat aérien et l'attaque de la Maison Blanche. En retour, ils ont pu concevoir une arme de destruction massive au Sangala. Une arme biologique. Apparemment, elle est ici, aux USA.
Tony : Qui est au courant ?
Jack : Seulement le sénateur et moi. On l'a compris juste avant qu'il soit tué.
Tony : Les armes seraient déjà là ? Ils les ont déjà ?
Jack : Je crois pas. Le SMS que j'ai trouvé disait : "Port d'Alexandria, Lot C, 22 h 15."
Tony : On a qu'à appeler le FBI pour boucler le port.
Jack : On est des fugitifs. Personne ne nous croira. On doit localiser l'arme avant de prévenir qui que ce soit. Je dois savoir si t'es avec moi.
Tony : Je te suis.
Jack : Rejoins-moi au nord du port. Prends l'accès secondaire.
Tony : D'accord, j'y serai.
22H05
Présidente Taylor : C'est fini. Dubaku et Juma sont morts. Tous les responsables de cette attaque terroriste, de la mort de Roger...
Henry : Remercions Dieu.
Présidente Taylor : Et autre chose, une bonne chose est sortie de tout ça. Olivia est ici, à la Maison Blanche. Elle est revenue, Henry. Cette crise... nous a réunis. Je lui ai demandé de rester en tant que conseillère et elle a accepté.
Henry : Ally...Je n'arrive pas à exprimer la joie que ça me procure.
Présidente Taylor : Moi aussi. Mon amour, tu es fatigué. Tu devrais te reposer. Je viendrai à l'hôpital avec Olivia dès que possible.
Henry : Quand vous pourrez. Je ne vais nulle part. Embrasse Olivia pour moi. Je t'aime.
Présidente Taylor : Nous t'aimons aussi. Les docteurs s'attendent à un rétablissement complet.
Ethan : Henry est plus robuste qu'on l'aurait pensé.
Présidente Taylor : Peut-être, peut-être que cette journée va se finir sur une note positive. Qu'est-ce qui ne va pas ?
Ethan : Je suis désolé de vous l'apprendre, Madame, mais... le sénateur Mayer est mort.
Présidente Taylor : Qu'est-il arrivé ?
Ethan : Toutes les preuves indiquent qu'il aurait été tué par Jack Bauer.
Présidente Taylor : Bauer ?
Ethan : Difficile à croire, je sais.
Présidente Taylor : Ça n'a aucun sens. Après tout ce qu'il a fait aujourd'hui, pourquoi diable l'aurait-il fait ?
Ethan : On en saura plus quand on l'aura retrouvé.
Présidente Taylor : Mon Dieu.
Ethan : À la lumière de ces événements, et pour le bien de votre administration, je n'ai d'autre choix que de vous présenter ma démission. Madame, je vous en prie, vous devez comprendre. Inévitablement, on s'apercevra que j'ai autorisé la libération de Bauer. À moins de me retirer immédiatement, les retombées sur votre administration et sur vous-même seront considérables.
Présidente Taylor : Olivia a déjà étouffé cette histoire une fois. On peut limiter les dégâts.
Ethan : Non. Même Olivia ne sera pas en mesure de le faire. Pas après le meurtre du sénateur. En vérité, Madame la Présidente, je ne vous ai pas assez protégée. En vérité, je vous ai fait défaut. Et je dois en endosser la responsabilité.
Présidente Taylor : Ethan, vraiment, vous allez trop loin.
Ethan : Vraiment ? Je n'en suis pas si sûr. Comme votre fille l'a souligné à souhait, j'ai beaucoup de comptes à rendre.
Présidente Taylor : Vous n'avez rien fait de mal. Vous avez été un précieux conseiller et un ami très cher.
Ethan : Je vous suis reconnaissant, mais...Olivia a raison. Une bataille politique va s'engager. On scrutera chacune de mes décisions. On demandera un procureur extraordinaire. Vous êtes une grande dame. Vous avez de grandes choses à accomplir. Je suis un handicap, maintenant. Ne me laissez pas compromettre vos trois prochaines années au pouvoir. Ne me laissez pas détruire votre programme.
Présidente Taylor : Notre programme.
Ethan : Oui. Notre programme. Croyez-moi, c'est ce qu'il y a de mieux à faire. Acceptez ma démission. Vous aurez la lettre sur votre bureau dans la matinée.
22H10
Jack : Ils seront là d'une minute à l'autre.
Tony : On doit réduire les recherches.
Jack : S'ils l'ont déchargé aujourd'hui, il doit être entreposé.
Tony : Autant chercher une aiguille. Il y a des milliers de conteneurs.
Jack : Il faut accéder au registre. Niveau de sécurité ?
Tony : J'ai repéré un officier de la police portuaire.
Jack : C'est tout ?
Tony : C'est tout.
Jack : Il doit y en avoir d'autres. On y va, allez.
-Chérie, ça va aller. La relève arrive bientôt.
- Carl J'aime pas que tu travailles si longtemps.
Carl : Je l'ai choisi. On a bien besoin des heures supplémentaires. Comment vont les filles ?
- Elles font un raffut d'enfer. Leur papa leur manque.
Carl : Qu'a dit le docteur ?
-Que j'ai de la chance de ne pas attendre de triplés.
Carl : Je vais devoir te rappeler.
Jack : Ne pense même pas à prendre ton arme. Il me faut le registre.
Carl : Je suis juste un flic.
Jack : Où est-il ?
Carl : Aux douanes. Par ici.
Jack : On y va.
22H16
Hodges : Sommes-nous dans les temps ?
- On est près du port, mais on attend toujours Quinn.
Hodges : Il devrait déjà être là. Il n'a rien dit ?
- Il ne répond pas à son portable.
Hodges : Si Bauer a neutralisé Quinn, il pourrait savoir ce que nous faisons. N'est-ce pas ?
-Vous voulez annuler ?
Hodges : Laissez-lui encore 5 minutes, et allez-y. Faites extrêmement attention, et appelez-moi dès que vous avez le conteneur.
Seaton : Le conseil nous attend.
Hodges : Vous semblez préoccupé, Greg.
Seaton : L'atmosphère est tendue.
Hodges : Ce sont des enfants, Greg. Il faut qu'ils ouvrent les yeux. Dure journée. La journée a été dure pour les USA. La Maison Blanche assiégée, la présidente prise en otage... Le plus pénible, c'est qu'on aurait pu l'éviter. Fait : l'armée américaine atteint ses limites. Fait : le rétablissement du service militaire est écarté pour des raisons politiques. Fait : vous tous, dans cette pièce, vous contrôlez la plus grande armée privée du monde occidental. Aurions-nous pu être utiles aujourd'hui ? Bien sûr que oui. Mais ils ne nous ont pas appelés. On nous laisse là, nos contrats sont annulés, nos soldats diffamés, notre souveraineté est menacée par un décret du Congrès. Doug, vous avez négocié l'accord avec ce gouvernement. C'était irréfléchi, ils ne comprennent pas que la victoire contre le terrorisme passe par des armées comme la nôtre. À partir de maintenant, on ne fait plus de dépositions, on ne fournit plus de documents, on ne répond même pas à leurs appels.
Doug : C'est donc ça ?
Hodges : Pour la sécurité nationale...
Doug : Alors, c'est donc ça ?
Hodges : ... nous ne devons pas plier.
Doug : Vous êtes là pour demander au conseil de risquer des poursuites judiciaires ? Ça ne marchera pas. On a un arrangement. Un bon arrangement, en plus.
Hodges : Avec une administration qui veut notre perte. Qui veut nous faire plonger. Non, tout a changé. La mise a changé, aujourd'hui.
Doug : Légalement, nous respectons notre assignation. On remplit les documents, ils prennent nos dépositions.
Hodges : C'est terminé.
Doug : Jonas, nous devons travailler avec cette administration.
Hodges : Non, Doug. Allons en parler dehors. Si vous avez des questions, Greg reste là pour y répondre. Merci.
Doug : Votre approche n'était pas bonne. Reconnaissez-le.
Doug : Peut-être. Mais nous savons bien que Starkwood ne survivra pas à l'affrontement avec le sous-comité.
Hodges : Laissez-moi m'en occuper.
Doug : Occupez-vous plutôt du sénateur Mayer. Il ne lâchera pas le morceau. Il ira jusqu'au bout.
Hodges : Le sénateur est mort. Il a été tué il y a une heure par un agent en fuite.
Doug : Dites-moi que vous n'y êtes pour rien.
Hodges : Vous m'accusez de complicité dans le meurtre du sénateur Mayer ?
Doug : Je veux être sûr.
Hodges : Starkwood ne fait pas dans l'assassinat d'hommes politiques. On devrait y penser. C'est un marché en pleine croissance.
22H20
Tony : Tu trouves quelque chose ?
Jack : 12 navires ont été déchargés.
Tony : Venant du Sangala ?
Jack : Ils n'ont pas de ports en eaux profondes. Si l'arme vient de là, elle aura été embarquée à Pointe-Noire. Où... deux navires ont fait escale ces 4 dernières semaines. Allez. Allez. Bon sang !
Tony : Quoi ?
Jack : Impossible d'accéder au registre. La base de données est protégée, Quel est votre nom ?
-Carl Gadsen. Je n'ai pas le mot de passe.
Jack : Écoutez-moi attentivement. Les terroristes qui ont abattu 2 avions et attaqué la Maison Blanche vont mettre la main sur une ADM. Ils viennent la récupérer. Elle est dans un de ces conteneurs. C'est difficile à croire, je sais.
Carl : Pas vraiment. Vous n'avez pas beaucoup de temps.
Jack : Comment ça ?
Carl : Ils arrivent. Ils devraient déjà être là.
Jack : Dites-moi tout.
Carl : Ils ont dit qu'ils faisaient de la contrebande depuis la Corée. Je le jure. J'ignorais que c'était des terroristes.
Tony : Qu'est-ce qu'ils vous ont demandé ?
Carl : D'ouvrir la porte et fermer les yeux.
Jack : C'est tout ?
Carl : Débrancher la surveillance.
Jack : Pourquoi il n'y a pas plus de policiers, ce soir ?
Carl : Je suis le chef. Je fais les plannings. J'ai fait en sorte d'être seul.
Jack : Ça me suffit, c'est assez solide. J'appelle. Libère-le.
Carl : Il appelle qui ?
Tony : Le FBI. Maintenant qu'on est sûrs, on appelle les autorités.
Jack : Mon portable et le fixe sont morts. On brouille les communications.
Carl : C'est eux. Ils m'ont donné cette radio pour me contacter.
Jack : Répondez et jouez le jeu. Répondez !
-Où es-tu ?
Carl : Je ne vous attendais plus. Vous êtes en retard.
-On est là, maintenant. Et on t'attend.
Carl : Ils sont à l'entrée.
Jack : Récupérez votre arme. Reprenez votre ronde comme si de rien n'était. Ouvrez-leur.
Carl : Et ensuite ?
Jack : Quand ils auront le conteneur, on les suivra. Dès qu'on pourra téléphoner, on le fera.
Carl : Je sais pas.
Jack : Comment ça ? Vous êtes dedans. Que vous le vouliez ou non. Vous y êtes depuis que vous avez accepté leur offre.
Tony : J'ai trois véhicules. Huit hommes armés. J'imagine qu'il y en a d'autres dans les camions.
Jack : Si vous n'ouvrez pas cette porte, ils vont venir vous chercher, vous comprenez ? Je vous explique. Ces hommes ont déjà tué plus de 300 personnes. S'ils mettent la main sur cette arme, ça sera bien pire. On a qu'une solution. Ouvrir la porte et les laisser entrer. C'est tout ce que vous avez à faire.
Carl : Vous me couvrez, hein ?
Jack : Oui.
Carl : Promettez-le-moi.
Jack : Je le promets. Tony, amène le kit de surveillance. C'est juste pour qu'on entende ce qu'il se passe.
Tony : Tournez-vous. Je dois mettre ça dans votre dos.
Carl : Écoutez, l'argent, c'était pas par cupidité. Ma femme attend des jumeaux. Tomber enceinte est censé être la chose la plus naturelle au monde. Ça nous a pris trois ans et coûté les yeux de la tête C'est pas une excuse, mais l'assurance ne couvre rien. J'ai toujours voulu avoir une famille.
Jack : Mettez ça dans votre poche. Tu l'as ?
Tony : ouais !
Jack : Souvenez-vous, c'est un jour de boulot comme les autres. Tout ira bien. Allons-y.
22H29
-T'en as mis du temps.
Carl : Vous avez la feuille de route ?
- Bien sûr.
Carl : Il la faut pour trouver le conteneur.
-Relax, Carl. La voilà.
Carl : Section centrale. Rangée 36... Bloc Q. C'est la quatrième pile à gauche.
-Je sais où est le conteneur. T'as débranché les caméras ?
Carl : Depuis 22 h, comme vous l'aviez dit.
-Et ta femme ?
Carl : Elle va bien.
- Tu lui as rien dit ?
Carl : Bien sûr que non.
- T'en as parlé à personne ?
Carl : Non, pourquoi ?
-À toi de me le dire. Pourquoi t'es si nerveux ?
Carl : Vous voulez la vérité, M. Stokes ? Je m'attendais à voir un camion... et vous débarquez avec une petite armée et...
Stokes : Et quoi ?
Carl : C'est juste... pas ce à quoi je m'attendais. Je veux pas me faire prendre.
Stokes : Personne ne se fera prendre. Allez, on bouge. Toi aussi, tu viens.
Carl : Je vous ai dit, quatrième pile à gauche. Bloc Q, rangée 36.
Stokes : Je préfère que tu nous montres.
Carl : Je ferais mieux de rester ici.Je dois finir ma ronde.
Stokes : Pourquoi ? T'attends quelqu'un ?
Carl : Non.
Stokes : Alors, monte.
Jack : Bon sang.
Tony : Oublie-le. Il était mort au moment où il est sorti. On le savait.
22H31
Olivia : Je suis venue vous dire que je suis désolée.
Ethan : J'apprécie le geste, si ce n'est la sincérité.
Olivia : Bien que je pense que c'est ce qu'il y a de mieux pour ma mère, je suis désolée que vous deviez en passer par là, et de vous avoir dit toutes ces choses sous la colère.
Ethan : Je suppose que je vous dois aussi des excuses, pour vous avoir accusé pour la fuite concernant mon rôle dans le fiasco Bauer. J'ai vraiment pensé que vous essayiez de m'évincer.
Olivia : Avec l'impression que j'ai donnée, ça ne m'étonne pas.
Ethan : Vous connaissant depuis toujours, j'aimerais vous donner un conseil.
Olivia : Bien sûr.
Ethan : L'ambition peut être une qualité ici, à Washington comme dans la vie, mais sans contrôle, ça peut être malsain, voire dangereux. Ce que j'essaye de vous dire c'est que vous avez votre place à la table de la présidente. Elle vous écoute. Mais diriger un pays, ce n'est pas comme diriger une campagne. Il ne suffit pas de faire ce qu'il faut pour gagner. Mais faire ce qui est juste pour le peuple américain. Parfois, ce n'est pas incompatible. Au revoir, Olivia.
Olivia : Au revoir....C'est Olivia. Tu peux sortir l'histoire, Ken, et j'ai encore mieux.
Ken : Dis-moi.
Olivia : Ethan Kanin démissionne.
Ken : Comment ça ? Je pensais qu'il devait mariner quelque temps.
Olivia : On lui a forcé la main. Apparemment, Bauer vient de tuer le sénateur Mayer.
Ken : Quoi ? Tu plaisantes ? Qui d'autre le sait ?
Olivia : Personne encore, tu as l'exclusivité pour le journal de la nuit. Je t'ai dit que je m'occuperai de toi, non ?
Ken : Tu es trop bonne.
Olivia : Attention à ta conclusion. Assure-toi que Kanin porte le chapeau. Ne mêle pas ma mère à tout ça.
Ken : Pas de problème. Elle ne sait pas que tu es la fuite ?
Olivia : Non, et il vaut mieux que ça reste comme ça.
Ken : C'est pas moi qui lui dirai. Et ce dîner que tu m'as promis ?
Olivia : Peut-être la semaine prochaine ?
Ken : Comme toujours.
Olivia : Tu devrais te mettre au boulot si tu veux diffuser l'info.
22H39
-Le rapport balistique.
Moss : Ces dossiers dans l'ordinateur, le sénateur Mayer les lisait avant d'être tué ?
-Quelqu'un les lisait. Ils ont été ouverts dans la dernière heure.
Moss : Si le sénat... Si le sénateur a été tué à bout portant dans l'entrée, comment expliquer les balles dans le chambranle et la balustrade ?
-Je sais pas.
Moss : Mettez le labo dessus.
- Oui, monsieur.
-Agent Walker, Larry Moss pour vous.
Moss : Mayer est mort.
Renee : Où est Jack ?
Moss : Je sais pas. On l'a pas.
Renee : Tu penses qu'il a fait ça ? D'abord Burnett et maintenant Mayer ?
Moss : On dirait bien.
Renee : Comment ça, "on dirait bien" ?
Moss : C'est pour ça que j'appelle. Le sénateur a été tué avec un pistolet mitrailleur UMP 40. Si Bauer est en cavale, où aurait-il trouvé une telle arme ? Certains indices suggèrent la présence d'une troisième personne quand Mayer a été tué.
Renee : Quels indices ?
Moss : Des impacts inexpliqués, la porte-fenêtre cassée, une chaise qui n'a rien à faire là.
Renee : Cette troisième personne aurait tué Mayer ?
Moss : Je pourrais le dire si j'avais la moindre idée de ce que Bauer faisait là. Écoute, je demande qu'à te croire, mais je ne pourrai pas disculper Bauer sans ton aide.
Renee : Je ne peux pas. Si Jack opère seul, c'est qu'il y a une raison.
Moss : Des fichiers ont été ouverts sur le PC de Mayer. Des documents concernant l'enquête sur Starkwood. Dis-moi au moins si tu as parlé de Starkwood avec Bauer ? J'aurais dû te faire confiance avant, mais là, tu dois me faire confiance. Que vient faire Starkwood dans tout ça ?
Renee : L'homme qui a piégé Jack pour le meurtre de Burnett est John Quinn, un agent de Starkwood. Jack pense qu'ils sont à l'origine des attaques terroristes d'aujourd'hui. Il est allé voir Mayer pour le prouver. J'imagine que Quinn l'y a suivi. C'est tout ce que je sais, promis.
Moss : Je te crois. Merci. Tiens bon, je te rappelle bientôt.
Renee : Laisse-moi aider. Jack a peut-être des ennuis.
Moss : Je ne peux pas te libérer, pas encore.
22H42
Stokes : Reese, on en est où ?
-J'accroche la remorque, j'arrive dans 1 min.
Stokes : Dépêche-toi. Attends, j'ai pas mon camion. Descends-le là. Mitch, grimpe et fais un diagnostic. Je veux être prêt à partir dès que Reese arrive avec la remorque.
Tony : Voilà le chargement. On devrait retourner à la voiture pour les suivre quand ils partiront.
Jack : Une seconde.
Stokes : Cooper. Il est temps de payer Carl.
- Oui, monsieur.
Stokes : Merci, Carl. Bonne chance.
- Allons-y.
Carll : Où ça ?
-Votre argent est dans mon coffre, dans l'allée d'à côté. Il faut qu'on y aille.
Carl : Je croyais que l'argent était dans le coffre. À quoi vous jouez ?
- Avance.
Carl : J'ignore ce que Stokes vous a raconté, mais j'ai rien dit à personne.
Tony : Bon sang, à quoi tu joues ? Fais pas ça, ou notre filature va se transformer en fusillade. C'est du 2 contre 10.
Jack : 2 contre 9.
Tony : Oui, et on perd notre meilleure chance de récupérer cette arme. Respecte tes propres règles. Pour sauver un homme, combien de milliers risquent de mourir dans une attaque biologique ? Tu fais ça pour toi, ou pour eux ? Tu veux prévenir un autre désastre ou t'assurer qu'il va bien se produire ?
-Arrête là. Retourne-toi.
Carl : Si vous voulez me tuer, vous devrez me regarder en face.
Tony : Merde.
Carl : Merci.
Jack : On a environ 30 s avant qu'ils s'en rendent compte.
Tony : On fait quoi ?
Jack : On vole le camion.
Tony : Sûr ?
Jack : Je m'en chargerai, tu couvriras le flanc est. Provoquons une fusillade pour pouvoir atteindre le chauffeur. Prêt ?
Tony : Oui.
Stokes : Ça donne quoi ?
-Diagnostic OK. Le chargement est stable.
Stokes : Bien. Allez. Sur la remorque ! Cooper, allez, on y va.
22H45
Stokes : Cooper, tu me reçois ? Dolen, va voir dans l'allée d'à côté. Trouve Cooper.
Jack : Reste en place. Attends mon signal.
- Cooper est mort.
- Alerte, alerte ! On dégage...
Jack : Je me charge du camion. Couvre-moi !
Stokes : Deux tireurs ! dispersez-vous et trouvez-les.
Jack : Tony, tu me reçois ?
Stokes : Lâche-la. Je te connais. T'es de l'équipe d'Emerson. Almeida, c'est ça ? Où est Bauer ?
22H54
- Ici Jack.
Moss : Où étiez-vous ? Envoyez des équipes à une station de pesage sur la 236, sortie 29. J'y arrive en poids lourd dans 15 km.
Moss : Que se passe-t-il ?
Jack : Envoyez également une unité du CDC.
Moss : Pourquoi ?
Jack : Je transporte une arme biologique interceptée au port d'Alexandria.
Moss : Une arme biologique ?
Jack : Écoutez. Arrêtez-moi, descendez-moi si vous voulez, mais envoyez vos équipes. ils vont me pourchasser.
Moss : Starkwood ?
Jack : Comment vous savez ?
Moss : J'ai parlé à Renee et je l'ai vu sur le PC de Mayer.
Jack : Croyez-moi, ils vont vouloir récupérer l'arme. Sachez que Tony Almeida a certainement été pris en otage.
Moss : J'alerte toutes les agences. On sécurise les 2 positions.
Jack : Faites vite.
22H58
Jack : Merde !
-Hodges.
- Ici Stokes.
Hodges : Où en êtes-vous ?
Stokes : Le chargement est sécurisé, on arrive.
Hodges : Et Bauer ?
Stokes : Il était sur place, mais s'en est sorti.
Hodges : Il a dû contacter les autorités, il faut donc prendre de l'avance sur notre emploi du temps. Venez ici.
Stokes : L'hélico sera là dans 10 min. Nous, juste après.
Hodges : Bien. Des équipes se préparent pour votre arrivée.
-Larry Moss !
Jack : Larry, Je suis toujours sur la 236, mais j'ai dû m'arrêter 10 km avant la station de pesage.
Moss : Deux équipes se dirigent vers vous.
Jack : Redirigez-les.
Moss : Pourquoi ?
Jack : Starkwood a récupéré l'arme. Ils ont utilisé un des hélicos de fret du port. Pendant qu'ils me neutralisaient, ils ont emporté le chargement. Ils sont partis plein ouest.
Moss : Ils ont une vaste installation militaire dans cette zone.
Jack : Bien, envoyez-y les équipes.
Moss : Je ne peux pas lancer l'assaut sans preuve que l'arme existe.
Jack : Où est le CDC ?
Moss : Ils viennent de décoller.
Jack : Envoyez-les-moi et vous aurez vos preuves.
Moss : Que s'est-il passé ?
Jack : Une bombonne s'est fêlée lors de l'interception. Il y a eu une fuite. J'ai été exposé.
Moss : Ne bougez pas. Le CDC ne va pas tarder....
23H00