24 HEURES CHRONO
Transcript by Maluzo83 – Posted on Hypnoweb
Episode 720 : 03H00 AM – 04H00 AM
© Twentieth Century Fox Film Corporation.
LES ÉVÈNEMENTS SUIVANTS SE DÉROULENT ENTRE 03 H 00 ET 04 H 00
L'HISTOIRE SE PASSE EN TEMPS RÉEL.
PRÉCÉDEMMENT DANS 24
Galvez : Je dois faire sauter une vingtaine d'agents du FBI ?
Tony : Ça te pose un problème ?
Jack : Agent Walker, faites sortir vos hommes.C'est un piège.
Tony : T'as la bonbonne ?
Olivia : Hodges y est forcément mêlé.
Présidente Taylor : Je veux que le FBI l'interroge.
Olivia : C'est un sociopathe. Il ne parlera pas. Il voudra marchander sa coopération. Tu ne penses pas... Tu sais qui est cet homme, ce qu'il a fait à Roger.
Hodges : J'ai énervé le cartel, c'est ça ?
Cara : L'arme biologique développée pour nous n'était pas pour un usage personnel. Vous admettez que votre famille n'a pas à payer pour vos erreurs. Ça provoquera un arrêt cardiaque et ne laissera pas de trace.
-On l'amène à l'hôpital d'Arlington.
- Alan : Des nouvelles d'Almeida ?
Cara : Il a appelé avant que je voie Hodges.
Alan : La bonbonne est en sécurité ?
Cara : Bientôt.
Alan : Votre homme ferait bien de pas foirer.
Cara : Je sais qu'il y arrivera.
Tony : Pourquoi tu ne retournes pas te faire soigner au FBI ?
Jack : Il n'y a pas de traitement, pas de remède.
Renée : Ils devaient savoir. Ils ont eu le temps d 'installer des explosifs. C'était le dernier secteur à vérifier. Jack Qu’y a t’il ?
-Jack : Quel est ton rôle ?
Tony : T'as pas l'esprit clair. La toxine affecte ton jugement. Pose ton arme, OK ?
Tony : Pas un geste !
Tony : Je ne voulais pas te faire de mal. Je t'ai dit de ne pas t'en mêler. Il me faut de l'aide. Cet homme a une attaque.
CES ÉVÈNEMENTS SE DÉROULENT ENTRE 03H00 ET 04H00.
Dr Macer : Vous devriez déjà vous sentir mieux. La pendopamine devrait décontracter vos muscles. Tenez bon. Ne parlez pas. Vous avez un spasme des cordes vocales.
Renée : Que s'est-il passé ?
Dr Macer : Il a eu une attaque.
Renée : Et sa trousse de soins ?
Dr Macer : Il ne l'avait pas sur lui.
Jack : Arrêtez.
Dr Macer : Ne parlez pas.
Jack : Tony….
Renée : Tony ? Je ne comprends pas.
Jack : C'est... le deuxième homme.
Renée : Quoi ?
Jack : Lancez un avis de recherche.
Renée : Comment vous le savez ?
Jack : Faites-le !
Renée : À toutes les équipes, ici Alpha One. Avis de recherche sur Almeida. Agissez avec extrême prudence. Il est avec Galvez, considérez-le comme un ennemi. Aux équipes qui interviendront, agissez avec extrême prudence.
Dr Macer : Vous devriez vraiment vous reposer. Voici une autre trousse. Assurez-vous qu'il ne la perde pas.Je dois m'occuper des autres blessés.
Renée : Dites-moi ce qui se passe, bon sang.
Jack : Tony travaillait avec lui depuis le début. Il nous a tous manipulés pour mettre la main sur la bonbonne.
Renée : Attendez, vous êtes en train de dire que... Tony a tué Larry ?
Jack : Ils ont dû le piéger à la descente de l'hélicoptère. Tony est resté avec nous pour suivre nos recherches, organiser le piège et s'assurer que Galvez s'en sorte.
-Renée : Mon Dieu.
Jack : Je suis vraiment désolé. C'est de ma faute. Je me suis porté garant de lui auprès de vous et de la présidente. J'ai fait une terrible erreur. Quelque chose clochait, ça n'avait pas de sens. Je voulais juste y croire.
-Alpha One, ici l'agent Kilner.
Renée : Alpha One. À vous.
-Je suis au contrôle Delta. Deux agents sont morts. La voiture a disparu. Il a réussi à s'enfuir. Le traceur de la voiture est HS. Position inconnue.
Renée : Élargissez le périmètre. Si on le perd, on perd la bonbonne.
Jack : Vous le trouverez pas, il s'est envolé. Il faut appeler la présidente. Allons-y.
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Galvez : T'as réussi.
Tony : Tu sembles surpris.
Galvez : Comme Bauer t'avait démasqué, j'en étais plus certain.
Tony : T'as pas à te soucier de Jack Bauer. Ce n'est plus un problème. Où est la bonbonne ?
Galvez : Où est l'argent ? C'était notre arrangement. D'abord, l'argent.
Tony : Voilà. Tout est là, viré sur ton compte. Vérifie, si tu veux.
Galvez : Je vais le faire.
03H06
Tony : Tout est bon ?
Galvez : oui !
Tony : Où est la bonbonne ?
Galvez : Juste là. Tu vas faire quoi avec ?
Tony : Ça te regarde pas
Galvez : La vendre ?
Tony : Joue pas à ça.
Galvez : Qui est l'acheteur ?
Tony : Où est la bonbonne ? Où est la putain de bonbonne ?
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Tim : Un des marines qui escortait Hodges l'a vu essayer d'avaler quelque chose. Il l'a emmené à l'hôpital avant que le poison ne fasse effet.
Présidente Taylor : Il va vivre ?
Tim : oui, D'ailleurs, les docteurs en sont étonnés.
Présidente Taylor : C'est parce qu'ils ne connaissent pas ce sale enfoiré. Où a-t-il eu le poison ?
Tim : On soupçonne une femme qui prétendait être son avocate.
Présidente Taylor : Prétendait ?
Tim : Un imposteur. La police a trouvé le corps de la vraie avocate, il y a 5 min. On essaie de découvrir de quelle manière elle a déjoué la sécurité.
-Madame, l'agent Walker et Jack Bauer.
Présidente Taylor : Passez-les-moi.
-Oui, Madame.
-Présidente Taylor. Je suis avec Tim Woods. La bonbonne est en sûreté ?
Renée : Je crains que non. Le suspect a pris la fuite.
Présidente Taylor : Je croyais que la zone était bouclée. Que s'est-il passé ?
Jack : Il a été aidé par Tony Almeida.
Présidente Taylor : Il était avec nous.
Jack : Il le prétendait. Il avait son propre objectif, mettre la main sur la bonbonne. Je suis conscient que j'en étais garant. J'ai eu tort, et j'en suis désolé.
Tim : Maintenant qu'on le sait, sait-on ce qu'il projette de faire ?
Jack : Pas encore.
Tim : Ou où il est ?
Renée : Tout le monde est mobilisé à la recherche de nouvelles pistes.
Présidente Taylor : J'en ai peut-être une. Lors de l'arrestation d'Hodges, il a parlé d'un groupe plus important qui reprendrait le flambeau et que je ne pourrais arrêter.
Jack : Que voulait-il dire ?
Présidente Taylor : Tout ce que je sais, c'est qu'on ne veut pas qu'il parle.
Tim : Juste après son arrestation, Hodges a reçu la visite d'une femme prétendant être son avocate. Elle lui aurait donné une drogue mortelle, car 10 min plus tard, il essayait de se suicider.
Jack : Se suicider ?
Présidente Taylor : Il est toujours vivant.
Jonas Hodges n'avait absolument aucun remords. On l'y a sûrement poussé.
Jack : Ils doivent le tenir avec quelque chose comme sa famille. Dans ce cas, on doit lui parler.
Présidente Taylor : Même après tout ce qui s'est passé, je n'autoriserai pas d'interrogatoire coercitif.
Jack : Ça ne sera pas nécessaire. Il parlera.
Présidente Taylor : Comment en être sûr ?
Jack : En lui donnant ce dont il a besoin.
Présidente Taylor : Qui serait ?
Jack : La preuve de sa mort. Convaincre ceux qui le voulaient mort qu'ils ont réussi. C'est sa seule chance de protéger sa famille. Pour l'instant, c'est tout ce qu'on a.
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03H09
Cara : Je suppose que c'était nécessaire.
Tony : Commence pas. Je suis pas d'humeur.
Cara : Très bien.
Tony : M. Galvez avait décidé de dissimuler la bonbonne, j'ai donc dû la chercher.
Cara : On a une livraison à faire. On y va ?
Tony : Je ne pense pas.
Cara : Ils nous attendent.
Tony : D'après moi, ils vont prendre cette bonbonne pour laquelle j'ai risqué ma vie, et s'asseoir dessus pendant 6 mois.
Cara : Ils vont l'utiliser pour dupliquer l'agent pathogène. Sur les 27 bonbonnes, il n'en reste qu'une.
Tony : Une seule suffit. Le gouvernement agonise. Le FBI est coincé et enchaîne les erreurs. Une attaque suffira à les pousser dans le précipice. C'est pas le moment de reculer. On prend cette bonbonne et on finit le travail aujourd'hui.
Cara : Je ne suis pas contre, mais c'est pas à nous d'en décider.
Tony : Propose-le à ton groupe ou à ton gang, ou quoi qu'ils soient.Qu'ils sachent une chose. Abats ton ennemi tant qu'il est à terre. Le laisse pas se relever. Je te le garantis, ce sera bien plus difficile à faire dans 6 mois. On dira ce qu'on veut de Jonas Hodges, mais le fait est qu'il nous a donné une opportunité. Saisissons-la.
Cara : Je contacte le groupe.
Tony : Bien.
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03H16
Olivia : Qu'a-t-elle dit ?
Pearce : Qu'elle voulait vous voir et que c'était urgent.
Olivia : J'ai entendu des rumeurs sur l'opération du FBI.
Pearce : Je suis sûr que votre mère vous mettra au courant.
Olivia : Le périmètre du FBI a été compromis ?
Tim : J'en ai peur. La bonbonne est sortie du périmètre.
Olivia : Comment on la récupère ?
Présidente Taylor : Tim, voulez-vous nous excuser ?
Tim : Bien sûr.
Olivia : Qu'y a-t-il ?
Présidente Taylor : Appelle le procureur général et demande la protection des témoins pour Jonas Hodges.
Olivia : Protection des témoins ? Tu plaisantes ?
Présidente Taylor : Il y a moins d'une heure, Hodges a tenté de se suicider. Nous pensons qu'on l'y a poussé.
Olivia : Qui ?
Présidente Taylor : Tu te rappelles ce qu'il a dit...Qu'il est un rouage d'une plus grande machine et que d'autres continueront.
Olivia : Tu penses que ce sont eux qui ont la bonbonne ?
Présidente Taylor : On doit le savoir. C'est pour ça qu'il doit parler. Nous sommes sûrs qu'il le fera si on peut lui garantir que ces gens penseront que sa tentative de suicide a réussi. On doit le faire disparaître. D'où la protection des témoins. Sinon, il ne parlera pas.
Olivia : Fais-en un ennemi et traite-le comme tel.
Présidente Taylor : On ne fait pas ça. Pas sous cette administration. Ce n'est pas comme si on le laissait filer. Il sera surveillé toute sa vie.
Olivia : Dans un ranch au Colorado ! Cet homme a tué ton fils ! Mon frère. Sans parler des centaines de civils innocents.
Présidente Taylor : Inutile de me le rappeler.
Olivia : Apparemment, si.
Présidente Taylor : Olivia, arrête !
Olivia : Que dirait papa ? Tu dois avoir peur de lui demander.
Présidente Taylor : J'ai dit, arrête ! Tu crois que c'est facile pour moi ? Que je ne suis pas tiraillée ? Je suis la mère de Roger. Mais je suis aussi la présidente des États-Unis, et j'ai posé ma main sur la Bible et juré de protéger et de défendre la Constitution. Tu es mon chef de cabinet. Agis en tant que tel. Jonas Hodges est au FBI, et Jack Bauer sera bientôt là. Il me faut un accord rédigé. Fais-le, s'il te plaît.
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03H19
Cara : Le plan est simple... Une attaque ce matin en heure de pointe avec l'arme biologique que Tony Almeida a ramenée de Starkwood. Vous avez reçu un dossier en acceptant cet appel. Ouvrez-le. L'attaque sera attribuée à cet homme, Jibraan Al-Zarian... dont le corps sera laissé sur les lieux. Les preuves qui l'incrimineront seront composées d'e-mails, d'enregistrements d'appels et d'un gros virement sur son compte via notre banque Yemini préférée.
-Je regarde les preuves matérielles, et je ne vois pas en quoi il est lié à un groupe terroriste.
Cara : Il ne l'est pas. Comme déjà dit avant, utiliser un innocent constitue un bon avantage tactique.
- Et son imprévisibilité ?
Cara : Al-Zarian n'a pas de but personnel. Il sera plus facile à contrôler et à manipuler qu'un vrai terroriste.
-Quelle est l'estimation des pertes ?
Cara : La page 3 vous donne l'estimation ainsi que des effets secondaires. Comme vous le voyez...
- Un instant. Oubliez les pertes éventuelles. On parle d'une nouvelle opération dans les prochaines heures. Sans plan. Avec une seule bonbonne.
-Le plan de cette opération est déjà en place.
-On a juste accéléré les choses.
-On devait avoir 6 mois pour se préparer. On ne peut pas faire ça en quelques heures.
Cara : Je pense que si. Avec le soutien de ce groupe.
-Soutien de qui ? Ce Tony Almeida qu'on connaît à peine ? Et l'après-attaque ?
Cara (tchat)- INTERVIENS.
-Comment ce groupe arrivera-t-il à nos fins ? Je suis d'accord. Comment se comporter politiquement après un évènement aussi important que l'attaque ? Ça l'a toujours été. À votre avis, est-il d'accomplir tous nos objectifs avec ce scénario ?
Alan (Tchat)-PAS SÛR DU CÔTÉ. RISQUÉ.
-Pas avec la même certitude. Ni l'anonymat.
-C'est vrai. Peut-être est-ce... définitif ?
-Comment ça ?
-Il n'y pas de mal à attendre
Cara (tchat)- ALMEIDA NOUS L'A LIVRÉE.
-Mais il y en a à y aller sans préparation.
Cara (tchat)FAIS-LE POUR MOI.
-Si ça se passe mal, on sera exposés... chacun de nous.
- Non, je ne le vois pas comme ça.
Alan : Messieurs. Mesdames. J'ai écouté vos commentaires, et il y a de la sagesse dans ce que j'entends. Mais il y en a aussi dans ce que je n'ai pas entendu. Jonas Hodges était un chien fou, et le groupe est mieux sans lui. Mais, dans sa folie, il nous a fait une faveur. Il a fait la moitié du boulot. Plus que ça. Il a poussé ce pays à bout. Ça n'arrive pas si souvent. Profitons-en.
Cara : Le quorum est atteint, je demande un vote immédiat.
Tony : Alors ?
Cara : Regarde. Feu vert.
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03H26
Jack : Où est Hodges ?
Janis : Au bout du couloir. On a installé une infirmerie dans la cellule Z.
Jack : Le certificat de décès ?
Janis : Fait. Officiellement, il gît sur la table du légiste.
Jack : Que ça reste comme ça.
Renée : Personne ne doit l'apprendre.
Janis : Juste le chauffeur, l'équipe médicale et 3 agents. Tous de confiance. Attends. Tu es sûre qu'il va bien ? Je sais ce qui s'est passé.
Renée : Le traitement marche.
Janis : Je ne parle pas des crises. Je parle de Tony Almeida.
Renée : Et ?
Janis : Son ancien partenaire l'a trahi, il a essayé de vous tuer. Jack doit ressentir quelque chose.
Renée : C'est ce qui le fait avancer.
Hodges : Écoutez-moi. Quelqu'un écoute ? Je sais que vous regardez. Je vois les caméras ! Je sais que vous regardez. Vous réalisez ce que vous avez fait ? Vous ne m'avez pas sauvé, vous avez tué ma famille ! Vous les avez tués !
Jack : Depuis quand est-il conscient ?
Janis : 10 min. Et depuis, il parle de sa famille. Scanner thermique infrarouge et appareils biométriques en place.
Renée :Bien. On saura s'il ment. La présidente surveille.
Hodges : Sergent, je vous demande de soldat à soldat, donnez-moi votre arme. Je me servirai d'une balle pour moi. S'il vous plaît.
Jack : Du calme, M. Hodges. Vous êtes déjà mort.
Hodges : Qui êtes-vous ?
-Je suis Jack Bauer. Je suis votre seule chance de sauver votre femme et votre fils.
Hodges : Expliquez-moi ça.
Jack : Ceux qui voulaient votre mort ignorent que vous êtes vivant. Dites-nous qui ils sont, et on gardera le secret. La présidente vous donnera un certificat de décès et la protection des témoins en échange d'informations valables.
Olivia : Je ne peux plus regarder.
Jack : Si vous refusez, on dira à la presse que vous êtes en vie et que vous coopérez. On laissera vos amis s'occuper du reste.
Hodges : Ma famille est innocente. La présidente ne le permettra pas. Elle n'a pas le cran pour ça.
Jack : Vous avez peut-être raison. Mais ne vous y trompez pas, moi, je l'ai. Croyez-moi. Faites une faveur à votre famille. Dites-moi avec qui vous travaillez.
Hodges : Je... Je faisais partie d'un plus grand groupe.
Jack : D'autres sociétés comme Starkwood ?
Hodges : Des gens qui peuvent protéger ce pays mieux qu'un gouvernement. Il y a des centaines d'armées privées dans ce pays, on parle de dizaines de milliers de gens. Mais une poignée avec le cran et la clairvoyance nécessaires.
Jack : Pour quoi faire ?
Hodges : Le plan était de lancer des attaques simultanées l'an prochain. Plein de villes. Que le public voit enfin qu'on ne peut les protéger. Ils réclament des mesures drastiques, et nous intervenons.
Jack : Comment leur auriez-vous présenté ?
Hodges : C'est simple. Grâce à un bouc émissaire. Nous aurions aidé ceux qui veulent détruire ce pays. Les Mohammed et autres Achmed qui font partie de cellules dormantes inconnues des intégristes. Vous devriez comprendre.
Jack : Comprendre quoi ?
Hodges : J'ai vu l'audition sénatoriale, hier. La façon dont on vous a traité est répugnante. On devrait vous traiter en héros, pas en criminel.
Jack : J'ai enfreint la loi.
Hodges : Vous avez suivi votre instinct pour protéger votre pays. Comme moi.
Jack : Donnez-moi les noms de vos collaborateurs.
Hodges : J'ai consacré ma vie à protéger ce pays de tous ses ennemis. J'ai bâti Starkwood à partir de rien. Le gouvernement a fait appel à nous. Et maintenant, ils nous rejettent.
Jack : Vous avouez que c'est pour protéger vos contrats, pour l'argent ?
Hodges : J'ai averti les politiciens de notre vulnérabilité On ne m'a pas écouté. Alors, on leur a montré.
Jack : En attaquant votre pays avec une arme biologique. En tuant des innocents.
Hodges : Quelques vies innocentes sacrifiées pour le salut du plus grand nombre. Notre capacité à faire des choix nous rapproche.
Jac k : Je vais vous dire quelque chose. Nous n'avons absolument rien en commun. Vous n'avez fait que créer un scénario qui, en attaquant ce pays, vous a rendu important. Ce jour se résume à une tentative de regagner votre pouvoir qui a échouée. Vous avez échoué, et si vous voulez qu'on vous croie toujours mort, vous allez me donner le nom de vos collaborateurs.
Hodges : J' en connais aucun.
Jack : Les noms ! Je veux leurs noms !
Hodges : Je ne les ai pas !
Jack : Bien. Passez-moi Amy Meyer, du Washington Post. Amy, c'est Jack. J'ai une déclaration à faire.
Hodges : Attendez !
Jack : Je veux les noms !
Hodges : Je les ai pas, je le jure. Le projet est basé sur l'anonymat. Je n'ai rencontré personne. Tout passait par une femme. Elle ne m'a jamais donné son identité. Je n'ai pas demandé.
Jack : Celle qui vous a donné le poison ? Désolé, Amy, mais je vais devoir te rappeler. Pensez ce que vous voulez. Vous êtes un traître.
Hodges : Vous m'avez promis la protection des témoins.
Jack : Madame la Présidente, avez-vous entendu Hodges ?
Présidente Taylor : Ses déclarations sont-elles crédibles ?
Renée : Les données biométriques indiquent qu'il disait la vérité.
Jack : Ce groupe s'est donné du mal pour obtenir la bonbonne. Je suis convaincu que le plan tient toujours.
Présidente Taylor : Une autre attaque ?
Jack : Oui, Madame. Il faut agir en supposant une attaque imminente.
Tim : Mais Hodges a dit l'année prochaine.
Jack : Non, il a dit que c'était le plan. Vu le chaos d'aujourd'hui, il serait logique d'agir immédiatement. La bonbonne doit encore être ici, ordonnez à la Sécurité intérieure d'identifier des cibles.
Renée : Hodges dit qu'ils allaient se servir de terroristes. C'est notre piste la plus solide.
Jack : L'agent Walker a raison. Il faut élever l'alerte à toute activité terroriste connue. Pour obtenir ces informations, il faut accéder aux serveurs de la CTU qui ont été saisis dans l'enquête du sénateur Mayer.
Présidente Taylor : Je lève les scellés sur-le-champ. Toutes les ressources gouvernementales sont à votre disposition.
Jack : Merci Madame ! Il me faut ces serveurs.
Renée : La Justice les détient au 3e. Les techniciens les amènent.
Jack : Très bien.
Renée : De nouveaux analystes arrivent. Briefez-les.
Jack : Pas le temps. Il faut quelqu'un qui connaisse les protocoles. Je vais m’occuper de ça ! Occupez-vous des serveurs.
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03H34
Chloé : Qui est-ce ?
- C'est moi, Jack.
Chloé : Où tu es, bon sang ?
Jack : Au FBI.
Chloé : J'ai appelé toute la nuit. On ne voulait rien me dire. C'est vrai, pour Bill ?
Jack : J'en ai bien peur.
Chloé : Comment ?
Jack : Il est mort à la Maison Blanche. Tu dois savoir qu'il s'est sacrifié pour sauver la présidente. Cette menace n'est pas terminée. Il devrait y avoir une attaque biologique dans les environs. Sous peu. J'ai besoin de ton aide.
Chloé : Comment ?
Jack : Tu dois rétablir le réseau de la CTU.
Chloé : Les serveurs ont été saisis au cours du démantèlement. Je n'y ai pas accès.
Jack : Ce sera réglé d'ici à ton arrivée.
Chloé : Qui est derrière ça ?
Jack : On est dans le flou. Je te dirai ce que je sais à ton arrivée. J'envoie une voiture à ton hôtel.
Chloé : Envoie-la. Morris, debout.
Morris : Quoi ? Tu me reparles ?
Chloé : Je dois partir. Prends Prescott avec toi et quittez la ville.
Morris : Pourquoi ?
Chloé : J'ai eu Jack ! Une autre attaque est prévue. Biologique, cette fois.
Morris : Partons tous ensemble.
Chloé : Le FBI a besoin de moi.
Morris : La dernière fois que tu as bossé pour eux, ils t'ont arrêtée.
Chloé : Je sais. Mais je suis la seule à pouvoir réactiver le réseau.
Morris : Je te laisserai pas.
Chloé : Je t'en prie. Je suis la seule à pouvoir le faire. Jack a besoin de moi. Et je veux que tu sois en sécurité avec Prescott. Je vous rejoindrai.
Morris : Sois prudente.
Chloé : Promis.
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03H41
Renée : Avant de commencer, assurez-vous d'avoir les derniers dossiers et le rapport du CDC. Jack, quand vous voulez.
Jack : Merci. Je sais que vous avez perdu des amis et collègues. Moi aussi. Mais nous devrons faire leur deuil plus tard. Vous le savez sûrement, des terroristes menacent la côte est. On n'a pas de détails sur l'attaque, mais ceux qui la préparent voudront agir de suite.
- Excusez-moi. Moran, équipe tactique. Qui sont les responsables ?
Jack : Nous n'avons identifié que deux suspects Tony Almeida Et sa complice. Nous recherchons encore son identité.
Renée : Nous pensons qu'ils font partie d'une conspiration, comme décrit dans vos dossiers.
-La nature de l'attaque ? Rien de plus que "biologique" ?
Jack : L'agent pathogène est une variante du prion qui attaque le système nerveux avant de le détruire.
Janis : On connaît la cible ?
Jack : Pas encore. On ne sait rien non plus du moyen de propagation.
-Que savons-nous ?
Jack : Pour l'instant, on se base sur la théorie que les commanditaires vont monter des preuves afin de faire porter le chapeau à un autre groupe ou individu lié au terrorisme. Profitant de la panique, ces gens vont prendre le pouvoir en prétendant rétablir la sécurité.
Renée : Notre boulot consiste à trouver la trace de ces preuves.
Janis : Comment ?
Renée : En guettant des transactions financières douteuses. En surveillant communications, sites web et e-mails. En récupérant à la NSA et à la CIA les infos des activités du djihad de ces six derniers mois.
Janis : Excusez-moi. Non seulement ce type de surveillance est illégale, mais nous n'avons pas les moyens techniques. De tels algorithmes n'existent pas.
Renée : Si, à la CTU.
Janis : Les serveurs ont été saisis.
Renée : Ils sont ici, et nous les installons.
Janis : On devient une sorte de CTU ? Aux dernières nouvelles, le FBI est une entité fédérale obéissant aux lois fédérales.
Renée : Si tu ne nous aides pas, je te ferai remplacer. Pas le temps de discuter.
Janis : Je ne fais que demander.
Renée : Poursuivons.
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Jack : Je m'occupe d'elle, merci. Merci d'être venue.
Chloé : Tu as une sale mine. Tout va bien ?
Jack : Je vais bien.
Chloé : Ça n'a pas l'air.
Jack : Un peu fatigué. Tu as reçu le rapport ?
Chloé : Oui, je l'ai lu sur la route. C'est terrifiant. C'est sérieux ?
Jack : Très.
Chloé : On a accès aux serveurs de la CTU ?
Jack : Oui. Ils les mettent en ligne.
Chloé : Je devrais pas superviser ça ?
Jack : Avant tout, je dois te parler de quelque chose. C'est pas facile à dire. Tony est responsable de ces attaques.
Chloé : Impossible.
Jack : Il vous utilisait, toi et Bill. Il travaille pour un groupe d'armées privées qui tentent de déstabiliser le pays pour prendre le pouvoir. Aujourd'hui, ses actes ont coûté la vie de centaines de personnes. Il en menace des milliers d'autres.
Chloé : Ça n'a aucun sens. Il était anéanti après que Michelle...
Jack : Il n'est pas ton ami. Le Tony que tu connais n'existe plus.
Chloé : Il doit y avoir une raison.
Jack : Pour ? Abattre deux avions de ligne ? Piéger 25 agents fédéraux ? Il a essayé de me tuer. Il nous a tous trahis, toi, moi et Bill. Et c'est notre devoir de l'arrêter. Je dois savoir que tu peux le considérer comme un ennemi, que tu es de mon côté.
Chloé : Je ferai ce que tu veux.
Jack : J'ai besoin de savoir que tu es de mon côté.
Chloé : Je suis avec toi.
Jack : Allons-y.
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03H46
Cara : Jibraan Al-Zarian. 27 ans. Il est ouvrier chez Cabrera Granite Construction.
Tony : Statut d'immigration ?
Cara : Illégal. Son visa a expiré en janvier.
Tony : Lié à des groupes extrémistes ?
Cara : Non, mais il a de quoi se rebeller. Ses parents ont été tués par une frappe aérienne américaine au Pakistan quand il avait 11 ans.
Tony : Il correspond au profil.
Cara : Solitaire, une énigme pour ses collègues, et on fait le reste.
Tony : Sa famille ?
Cara : Un frère cadet qu'il a presque élevé tout seul. Parfait, non ?
« On pourrait douter de la qualité du sommeil des habitants de Washington, mais un certain calme est revenu dans le quartier du Capitole, ce soir, après qu'une série d'attaques sans précédent ont laissé tout le pays en état de choc et d'incompréhension. Dans son discours, la présidente Taylor a rassuré... »
-Bonjour.
-Sers-toi du jus d'orange.
-J'ai pas très faim.
-Assieds-toi, prends ton petit-déjeuner, pour une fois. C'est important.
-Que fais-tu debout ?
-J'arrivais pas à dormir.
-Je veux que tu rentres de suite après le travail. Ne traîne pas.
-Pourquoi ?
-Au cas où.
-Au cas où quoi ?
-Ces attaques, ce terrorisme. Ça fait la une. C'est pas un bon jour pour être musulman.
-Les musulmans n'y sont pour rien.
-Peu importe.
-Personne fait gaffe, crois-moi. La plupart des gens au travail me prennent pour un Portoricain.
Tony : il est temps !
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03H52
Olivia : Entrez.
Pearce : Excusez-moi, Mlle Taylor.
Olivia : Qu'y a-t-il ?
Pearce : Le procureur général m'a demandé de venir vous voir. Il attend pour signer le document que vous deviez réviser.
Olivia : Personne ne vous a fait part du sujet de ce document ?
Pearce : Non.
Olivia : j'imagine. C'est un secret, hautement confidentiel. Bien que je m'en fiche. C'est une carte "sortie de prison" pour Jonas Hodges, l'enflure responsable de la mort de mon frère et de tant d'autres.
Pearce : Je ne comprends pas. M. Hodges est mort à l'hôpital.
Olivia : J'aimerais que ce soit le cas, mais non. Et quand le procureur aura signé l'accord de protection des témoins, Hodges finira sa vie dans le confort et l'anonymat, tandis que mon frère repose dans sa tombe au cimetière d'Arlington. Ça vous paraît juste ?
Pearce : Non, ça n'y ressemble pas.
Olivia : Et pourtant, ma mère va récompenser ce monstre pour sa coopération.
Pearce : Je suis sûr que c'était une décision difficile à prendre.
Olivia : Pas assez difficile. Ma mère pourra peut-être vivre avec, mais moi, je ne suis pas sûre.
Pearce : J'ai vu des coupables être libérés de nombreuses fois. Je comprends votre colère, votre frustration, et j'en suis navré.
Olivia : Dites au procureur que j'ai révisé l'accord et que nous pouvons avancer.
Pearce : Y a-t-il autre chose que je puisse faire pour vous ?
Olivia : À part tuer Jonas Hodges, non. Je suis désolée. Je le pensais pas. C'était la colère.
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-Martin ? C'est Olivia Taylor. Je te réveille ?
Martin : À vrai dire, oui. Quelle heure est-il ?
Olivia : Presque 4 h. Je ne m'attendais pas à ce que tu sois chez toi. Je te croyais en Floride pour t'opposer à la campagne de Gainor.
Martin : Non, ça n'a pas vraiment marché.
Olivia : Pourquoi ?
Martin : Disons que mes méthodes étaient un peu trop osées pour le gouverneur. Que puis-je faire pour toi ?
Olivia : Tu as appris pour l'attaque ?
Martin : Oui, j'ai vu le discours de ta mère. Très impressionnant. Elle continue de surprendre, tu ne trouves pas ?
Olivia : J'ai besoin de toi. On peut se voir ?
Martin : Maintenant ? À quel sujet ?
Olivia : Je ne peux pas en parler au téléphone.
Martin : On est au beau milieu de la nuit. Tu dois m'en dire plus.
Olivia : On était au bar d'un hôtel d'Atlanta après avoir choisi Hayworth comme colistier. Il y avait un problème à propos de l'abus d'un médicament prescrit et d'un journaliste qu'on ne pouvait faire taire à ce propos. Je me souviens, tu t'es tourné vers moi, et tu m'as dit qu'il n'y avait aucun problème qui ne pouvait être résolu ou éliminé.
Martin : J'étais saoul.
Olivia : Tu étais sérieux.
Martin : Tu as raison. On ne devrait pas en parler au téléphone.
Olivia : Quand peux-tu être à la Maison Blanche ?
Martin : Dans 15 minutes.
Olivia : Bien.
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03H57
Chloé : Vous avez fini ?
Janis : Je ne suis pas habituée à ces commandes.
Chloé : Ne bootez pas l'intranet sur le serveur 2. Un bus défectueux n'a pas pu être réparé avant que vous le confisquiez.
Janis : Vous voulez peut-être le faire.
Chloé : Seulement si vous voulez que ça fonctionne.
Janis : Je n’aime pas ça non plus.
Chloé : Il y a un problème ?
Janis : Oui. Je ne suis pas à l'aise avec ça. J'ai accepté, mais j'aime pas.
Chloé : Avec quoi vous n'êtes pas à l'aise ?
Janis : La violation des droits de l'Homme, déjà. Si vous faites quelque chose d'illégal, s'il vous plaît...
Jack : Vous serez prévenue afin de quitter le bâtiment.
Janis : Salut, Big Brother.
Jack : Si votre besoin de vous plaindre est plus important que la vie des gens qui comptent sur nous, allez pleurer ailleurs.
Chloé : Jack, c'est bon.
Jack : Ça l'est pas ! Le président David Palmer a mandaté ces serveurs, pour la sécurité nationale. Le président Palmer a pris cette décision ! Ça vous suffit ? Répondez-moi !
Janis : Oui.
Chloé : Quelque chose ne va pas. Il a dit "président Palmer".
Janis : Il voulait dire Taylor.
Chloé : Il l'a répété.
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- Qu'est-ce qui se passe ?
-Sûrement un fusible. Tiens, fais ton possible pour finir ça. Je vais vérifier le compteur.
-Jibraan !
-Hamid ?
Tony : Ferme-la, et personne ne sera blessé.
Jibraan : Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?
Tony : Tais-toi !
Jibraan : Qu'avez-vous fait à mon frère ?
Tony : Un mot de plus, et je te mets une balle dans la tête. Compris ? T'as compris ?
Jibraan : Oui !
04H00