24 HEURES CHRONO
Transcript by Maluzo83 – Posted on Hypnoweb
Episode 721 : 04H00 AM – 05H00 AM
© Twentieth Century Fox Film Corporation.
LES ÉVÈNEMENTS SUIVANTS SE DÉROULENT ENTRE 04 H 00 ET 05 H 00
L'HISTOIRE SE PASSE EN TEMPS RÉEL.
PRÉCÉDEMMENT DANS 24
Présidente Taylor : Avez-vous récupéré la capsule ?
Renée : J'ai peur que non. Notre suspect s'est échappé.
Présidente Taylor : Je croyais que la zone était sécurisée. Que s'est-il passé ?
Jack : Il a été aidé par Tony Almeida.
Présidente Taylor : Almeida ? Il travaillait pour nous.
Jack : En apparence seulement. Il faisait en fait ça pour mettre la main sur la capsule.
Renée : On essaye d'obtenirde nouvelles pistes.
Présidente Taylor : J'en ai peut-être une. Lors de l'arrestation de Hodges, il m'a parlé d'un groupe encore plus grand qui continuerait après son arrestation.
Jack : Si c'est le cas, Mme la Présidente, il faut qu'on lui parle.
Présidente Taylor : Il faut que tu contactes le procureur général pour qu'il rédige un accord de protection de témoin pour Jonas Hodges. Sinon il ne parlera pas.
Olivia : Cet homme a assassiné ton fils, sans parler de centaines de civils innocents.
Pearce : Y a-t-il quelque chose d'autre que je puisse faire pour vous ?
Olivia : À part tuer Jonas Hodges, non. Je ne le pensais pas.
Martin : Tu sais quoi, tu as raison. On ne devrait pas parler de ça au téléphone.
Olivia : Quand peux-tu être à la Maison Blanche ?
Martin : Un quart d'heure, ça te va ?
Olivia : Très bien.
Hodges : Notre plan était de lancer des attaques simultanées au début de l'année prochaine dans plusieurs villes pour que le public puisse enfin voir que le gouvernement ne peut pas les protéger. Ils demanderaient des mesures drastiques et nous interviendrions. On allait fournir aux ennemis souhaitant détruire ce pays : les Mohameds et les Ahmeds.
Jack : M. Hodges, il me faut le nom des gens avec qui vous travaillez.
Hodges : Je n'ai pas...
Jack : Je veux leurs noms !
Hodges : Je n'en connais aucun !
Tony : Une nouvelle attaque aujourd'hui est tout ce dont on a besoin pour que les choses basculent. Ce n'est pas le moment de se replier. On devrait prendre cette capsule et finir le boulot aujourd'hui.
Cara : Je contacte le groupe. L'attaque sera attribuée à cet homme : Jibraan Al-Zarian.
-On parle de lancer une nouvelle opération dans les prochaines heures et avec seulement une capsule.
-Le plan pour cette opération était déjà prêt. On ne ferait qu'accélérer notre emploi du temps.
Alan : Jonas Hodges était dangereux, et son départ est bénéfique au groupe mais, malgré sa folie, il nous a rendu service. Prenons cette chance.
-Hamid !
Tony : Ne fais pas de bruit et tout ira bien. Tu as compris ?!
Jibraan : Oui !
CES ÉVÈNEMENTS SE DÉROULENT ENTRE 04H00 ET 05H00.
Tony : Combien de temps te faut-il ?
Cara : Tout a presque fini de télécharger. Les archives financières sont en place. Je vais avoir besoin d'encore un quart d'heure pour modifier les dates d'accès.
Tony : Très bien. Je vais enlever ça. Si tu cries à l'aide, ton frère et toi mourrez. Compris ?
Jibraan : Qui êtes-vous ? Vous mettez de la propagande Jihadiste sur mon ordinateur. Ces armes... vous... vous essayez de me faire passer pour un terroriste. Pourquoi faites-vous ça ?
Tony : Écoute-moi, Jibraan. Il n'y a qu'une seule chose qu'il faut que tu saches. Si tu ne fais pas exactement ce que je te dis, tu vas assister à la mort de ton petit frère juste devant toi. Et ensuite... je te tuerai. Par contre, si tu coopères, il y a de bonnes chances que vous deux surviviez.
Jibraan : Que voulez-vous que je fasse ?
Tony : D'abord... tu vas lire cette déclaration devant une caméra, et tu vas la lire comme si tu y croyais.
Jibraan : Non, c'est de la folie. Je ne peux pas lire ça. Je ne le ferai pas.
Tony : On dirait que tu crois avoir le choix.
Jibraan : S'il vous plaît, ce n'est pas juste. Vous ne pouvez pas nous faire ça.
Tony : D'accord, très bien.
Jibraan : D'accord, ne lui faites pas de mal ! Je ferai tout ce que vous voulez. D'accord ?
Tony : Je te donne 5 minutes pour l'étudier.
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Chloé : J'ai fini la première recherche sur les serveurs de la CAT. Il n'y a pas eu la moindre activité.
Jack : Tu as mis à jour la liste de surveillance ?
Chloé : Oui, tous les gens sur cette liste sont déjà surveillés. Si l'un d'entre eux était sur le point de faire quelque chose, on le saurait.
Jack : On va devoir élargir les paramètres.
Chloé : Pour inclure quoi ?
Jack : Vérifie tous les Musulmans dans la région de Washington D.C. Cible n'importe qui qui à une position sensible au gouvernement ou à un endroit qui pourrait être frappé. Ensuite sort tous les dossiers de tous les activistes en politique travaillant dans la communauté musulmane. Contacte également l'immigration. Il me faut une liste de tous les immigrants récents en provenance d'un pays islamique.
Janis : Pardon, mais vous avez entendu parler de profilage racial ?
Renée : Janis, pas maintenant.
Jack : Non, elle a raison. C'est du profilage racial et ça ne me plaît pas plus que vous, mais Hodges m'a dit explicitement qu'il allait utiliser des extrémistes musulmans pour leur faire porter le chapeau lors de l'attaque. Je dois savoir avec qui il travaille et on a plus beaucoup de temps. Je n'ai pas de meilleur moyen pour faire ça. Alors si vous en connaissez, dites-le moi.
Janis : Non.
Jack : D'accord, merci. Chloé, il faut que tu me donnes la liste des... Euh... Je suis désolé, j'ai oublié ce que je disais.
Chloé : Les archives de l'immigration, Jack ?
Jack : Oui, commence par ça et remonte la liste. Excusez-moi.
Chloé : C'est la 2ème fois qu'il fait ça. Il n'arrête pas d'oublier des choses, il n'a pas l'air d'aller bien.
Janis : Il s'en sort bien étant donné...
Chloé : Étant donné ? Étant donné quoi ?
Janis : Il ne vous l'a pas dit ?
Chloé : Me dire quoi ? Si quelque chose ne va pas avec Jack, dites-le moi tout de suite.
Renée : Il est malade, Chloé. Il a été infecté par la variante du prion.
Chloé : Comment ?
Renée : Il essayait de mettre la main sur les capsules d'arme biologique et l'une d'entre elles s'est fissurée. Il a été exposé.
Chloé : Oh mon Dieu...
Renée : Je suis navrée, Chloé, il ne voulait sûrement pas vous inquiéter. Chloé...
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Chloé : Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu étais malade ?
Jack : Ça n'a pas d'importance.
Chloé : Ça n'a pas d'importance ? Je suis ton amie.
Jack : Il faut qu'on soit concentré pour retrouver Tony.
Chloé : Jack, tu devrais être à l'hôpital.
Jack : Il n'y a pas de traitement. Pas de remède.
Chloé : Donc tu es en train de me dire que tu es mourant ?
Jack : Oui.
Chloé : Combien de temps ?
Jack : Un jour, peut-être deux. Je prends ce médicament pour contrer les crises et pour me maintenir sur pieds. Il marche jusqu'ici.
Chloé : Oh, mon Dieu... Je suis tellement désolée.
Jack : Chloé, ça va. Je l'ai accepté... et il faut que tu l'acceptes, toi aussi. Peu importe le temps qui me reste, il faut qu'il serve. Il faut qu'on trouve Tony et qu'on mette fin à tout ça. Chloé ? Je ne peux pas faire ça sans toi. Il faut que tu retournes travailler s'il te plaît.
Chloé : D'accord.
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04H09
Jibraan : « Cette attaque est pour nos frères et nos sœurs qui sont morts par la faute cette nation corrompue. Voici venue l'heure, et nous sommes prêts pour la guerre à venir. Nos combattants ne s'arrêteront pas tant que l'Amérique ne sera pas à terre et mourante, ses rues couvertes de sang, et sa population nous suppliant de les épargner, mais nous ne le ferons pas... seule notre vengeance importe. »
Cara : On a un problème.
Tony : Qu'y a-t-il ?
Cara : La police.
Tony : Tu n'as qu'à... euh... éteindre l'ordinateur et rester cachée. Replis tout et surveille le frère. Toi, viens avec moi.
Jibraan : Que se passe-t-il ?
Tony : Il y a deux agents de police dehors. Je veux que tu te renseignes sur ce qu'ils veulent et que tu les convaincs que tout va bien. Jibraan... n'essaye pas de les prévenir. D'accord.
-Police de Washington. Ouvrez la porte, s'il vous plaît.
Jibraan : Oui ?
-"Jibraan" Al-Zarian ? Jibraan Al-Zarian. On a reçu un appel de vos voisins. Ils ont dit qu'ils ont entendu des cris provenant de votre appartement et ont vu des gens qu'ils ne reconnaissaient pas chez vous, et pensaient qu'il y avait peut-être un problème.
Jibraan : Non, tout va bien. C'était des amis à moi.
-Et les cris ?
Jibraan : Nous nous sommes disputés. Ils ont un peu trop bu. Ce n'était rien.
-Où sont vos amis maintenant, monsieur ?
Jibraan : Euh... ils parlaient trop forts, alors je leur ai demandé de partir. Ils ne reviendront pas. Je suis vraiment désolé pour le bruit. Euh... ça ne se reproduira pas. Je... le promets.
-D'accord. Faites-moi de bruit dorénavant.
Jibraan : Oui, bonne nuit.
-Bonne nuit.
Tony : Très bien, ils sont partis. Tu t'en es bien sorti, Jibraan. Il faut que tu finisses avec ta déclaration avant qu'on parte.
Jibraan : Où va-t-on ?
Tony : Ne te soucie pas de ça. Continue de faire comme on a dit et ton frère et toi allez vous en sortir, d'accord ? Relance la caméra.
Jibraan : « Et il n'y en aura pas, seule notre vengeance... Et ce n'est que le début. Nous allons frapper encore et encore au nom de ce qui est grand et vertueux… »
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04H17
Chloé : Je crois que j'ai quelque chose.
Jack : Agent Walker ? Qu'est-ce que c'est ?
Chloé : Un des filtres a repéré ça il y a quelques minutes. Je viens de finir de l'authentifier. Il y a eu plusieurs virements pendant une période de six mois. Ils proviennent d'un organisme d'aide musulman outre-mer appelé la Ligue Islamique pour la Paix Mondiale. Une totalité de 2 millions de dollars versée à la Continental Bank de Washington. Toute la somme a été retirée il y a trente minutes.
Jack : Quel nom apparait sur le compte ?
Chloé : Jibraan Al-Zarian. Il a 27 ans, en provenance du Pakistan avec un visa d'étudiant il y a quatre ans. Voilà son site internet personnel. Voici quelques sites qu'il a consultés récemment.
Jack : On a une adresse ?
Chloé : Non. L'adresse est fausse. Elle n'existe pas.
Renée : Son visa a expiré. Il est ici illégalement, il ne veut probablement pas qu'on le trouve.
Chloé : Il a une référence sur son dossier d'immigration.
Jack : Qui ?
Chloé : Muhtadi Gohar. Il habite à la mosquée de G Street dans Georgetown. C'est l'imam.
Jack : Il pourrait nous aider à trouver Al-Zarian. Il faut qu'on lui parle. Lance un avis de recherche pour Al-Zarian, transmets-le à toutes les agences. Vois ce que tu peux trouver d'autre. Faxe tout à la voiture. Bon travail.
Renée : Jack, attends. Tu es sûr que tu peux faire ça ?
Jack : Je dois aller jusqu'au bout. S'il te plait. Je peux aider.
Renée : OK. Allons-y.
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Olivia : Entrez.
Pearce : Martin. Collier désire vous voir.
Olivia : Merci, Agent Pierce. Ça sera tout. J'apprécie que tu viennes, Martin. Ça fait longtemps. Tu as l'air en forme.
Martin : Merci. Alors, Olivia, je sais pourquoi tu m'as demandé de venir, mais je dois te dire, me faire chercher les casseroles de Noah Daniels est une chose. Ceci est une tout autre chose.
Olivia : Je suis au courant, Martin. Je veux que ça arrive. Je veux qu'on s'occupe de cette personne. C'est Jonas Hodges.
Martin : Starkwood ?
Olivia : Oui.
Martin : Nom de Dieu, qu'est-ce tu as contre lui ?
Olivia : Je ne sais pas ce qui ressortira mais Hodges était derrière tout ce qui est arrivé aujourd'hui, des avions s'écrasant à l'attaque sur la Maison Blanche.
Martin : Quoi ?
Olivia : C'est vrai. Il est aussi responsable de la mort de mon frère.
Martin : Je pensais que ton frère s'était suicidé.
Olivia : Il a été assassiné et Hodges est responsable.
Martin : OK. Mais pourquoi ?
Olivia : C'est compliqué, Martin, et je n'ai pas le temps de rentrer dans les détails. Tout ce que tu as besoin de savoir, c'est que Hodges a fait un marché. Protection des témoins. Ma mère l'a approuvé et il s'en sortira libre... à moins que quelqu'un n'intervienne.
Martin : OK, puis-je te donner un petit conseil ?
Olivia : Quoi ?
Martin : C'est la cour des grands là.
Olivia : Laisse tomber. Je ne peux pas faire ça.
Martin : Une fois que ça sera fait, tu ne pourras plus revenir en arrière. Tu vivras avec jusqu'à la fin de tes jours.
Olivia : Je n'ai pas besoin que tu me fasses la morale. J'y ai réfléchi. Ce avec quoi je ne peux vivre c'est ce monstre s'en tirant. Il doit payer pour ce qu'il a fait.
Martin : Donc, où est Hodges en ce moment ?
Olivia : Sous la garde du FBI, le bureau du centre-ville. Le marché est signé. Il est relâché pour la protection des témoins dans l'heure. Voici son itinéraire. Quand il passera cette porte, on l'aura perdu. Il disparaîtra à jamais. Ceci doit arriver vite. Martin.
Martin : D'accord. Je passerai l'appel. Je te donnerai les informations pour le contact, un prix et les instructions pour le transfert de fonds.
Olivia : Merci.
Martin : Tu auras bientôt de mes nouvelles.
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Janis : M. Hodges, voici l'U.S. Marshal Sullivan. Je vous place sous sa garde. Il vous emmènera en protection des témoins.
Hodges : Merci de votre hospitalité, jeune femme.
Sullivan : Ce dossier donne votre nouvelle identité, votre nouvelle résidence, toutes les informations dont vous aurez besoin pour effectuer cette transition.
Hodges : Robert Tippett ? C'est mon nouveau nom ?
Sullivan : Oui, monsieur.
Hodges : On dirait une race de chien.
Sullivan : Notre première étape est le bureau du WITT-SEC dans le Colorado. On mettra les touches finales à votre nouvelle biographie, vous fabriquera vos nouvelles pièces d'identité, vous emmènera en thérapie.
Hodges : Thérapie ?
Sullivan : Ça aide les entrants à gérer leurs nouvelles conditions.
Hodges : Fiston, savez-vous qui je suis. Je vous donne l'impression de quelqu'un qui a besoin de thérapie pour gérer une nouvelle condition ?
Sullivan : Le service est disponible si vous le désirez, une courtoisie du contribuable américain.
Hodges : Vous pensez que je m'en tire facilement, n'est-ce pas?
Sullivan : Je ne pense rien.
Hodges : Je le sens dans vote attitude, fiston, et vous l'émettez de façon assez claire. J'ai tout perdu... ma société, ma famille, et plus important encore : mon nom. Vous savez à quel point le sang et la sueur que j'ai dépensé pour me faire ce nom représente quelque chose ?
Sullivan : On part pour la Base de l'Air Force Andrews dans 30 minutes. Je vous suggère de vous préparer.
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04H28
Renée : Jack ?
Jack : Je vais bien.
Renée : Qu'est-ce que tu fais ? On ne sait même pas s'ils ont fait quelque chose. Ils peuvent être innocents.
Jack : Innocents ? Tu as entendu Hodges. Ils utilisent des cellules dormantes pour ces attaques. Al-Zarian n'est peut-être pas un complice volontaire de tout ce qui est arrivé aujourd'hui, mais innocent ? Non.
-Oui ?
-Je suis l'agent Walker du FBI. M. Gohar ?
-Oui.
Renée : On est désolés de vous déranger à une heure si tardive, mais on a besoin de votre aide.
Gohar : Mon aide ?
Renée : Pour arrêter une attaque terroriste potentielle. M. Gohar ?
Gohar : Je vous connais.
Jack : Mon nom est Jack Bauer.
Gohar : Bien sûr. J'ai regardé votre déposition à la télévision.
Renée : Monsieur, peut-on parler à l'intérieur ? S'il vous plait.
Gohar : Que voulez-vous?
Renée : On cherche un homme qui prie ici. On pense qu'il pourrait aider à planifier une autre attaque qui pourrait se produire bientôt, à Washington.
Gohar : Je savais que la faute finirait par nous tomber dessus.
Renée : Son nom est Jibraan Al-Zarian. Le connaissez-vous ?
Gohar : et pourquoi pensez-vous qu'il est un terroriste ?
Renée : Il correspond à un profil particulier.
Gohar : Vous voulez dire qu'il est musulman.
Renée : C'est un ressortissant pakistanais. Son VISA a expiré il y a un an. Il n'a pas d'adresse légale. Il vous a indiqué comme référence dans son dossier d'immigration.
Gohar : Le lieu de culte d'une personne est une information privée, protégée par la loi.
Renée : Pour le moment, trouver Al-Zarian est notre seul moyen d'éviter une attaque contre des civils. Alors je vous le redemande : le connaissez-vous ?
Jack : Regardez la photo !!!
Gohar : Oui, je le connais. Mais il n'est pas un terroriste !
Renée : Qu'est-ce qui vous fait croire ça ?
Gohar : Jibraan est venu me voir souvent pour des conseils spirituels. Je connais l'homme. Il n'est pas violent et il n'est pas extrémiste.
Renée : On a des preuves qui disent le contraire.
Gohar : J'aimerais voir ces preuves.
Jack : Ecoutez-moi. On n'est pas venus ici pour en débattre. Où est-ce qu'il vit ?
Gohar : Je ne sais pas où il vit.
Jack : Où travaille-t-il ?
Gohar : Je ne le sais pas non plus.
Jack : Et je ne vous crois pas !
Gohar : Mais vous vous attendez à ce que je vous crois ? J'ai regardé votre audience au Sénat, je sais ce que vous avez fait. Alors, dîtes-moi pourquoi je devrais croire ce que vous me dites ?
Jack : D'abord parce que vous n'avez pas le choix. Ensuite, parce que je vous dis la vérité !
Gohar : La vérité est que vous venez dans un lieu de culte avec des informations que vous ne devriez pas avoir, une accusation outrageante, pas de mandat légal et vous me menacez.
Jack : Je ne vous ai pas menacé.
Gohar : Pas encore. Mais on sait tous les deux où cela nous mène.
Jack : Si vous êtes si sûr qu'il est innocent, pourquoi avez-vous peur de nous dire où il est ?
Renée : Jack...
Jack : Où est-il ?!
Gohar ; Je vous l'ai dit, je ne sais pas. Mais même si je le savais, je ne dirais rien. Je ne vous aiderais pas à arrêter un innocent.
-Ici l'agent Walker.
-C'est Janis. Un policier municipal a reconnu Jibraan Al-Zarian d'un appel de troubles domestiques qu'il a pris il y a 15 minutes. L'adresse est 2700 Eastbrook, Appartement 3.
Renée : D'accord. Coordonne avec la police. Mets en place un périmètre et mets l'immeuble sous surveillance. On arrive dans 10 minutes. On a une adresse pour Al-Zarian. Allons-y.
Jack : Tournez-vous.
Gohar : Pourquoi ?
Jack : Retournez-vous ! Les mains en l'air !
Renée : Jack? Qu'est-ce que tu fais, Jack?
Jack : Je ne le laisserais pas appeler Al-Zarian avant qu'on arrive. Il vient avec nous !
Gohar : Vous n'avez pas le droit ! Je n'ai rien fait de mal ! Fermez-la !
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Jibraan : « ...il n'y en aura pas, seulement notre vengeance. Et ce n'est que le début. Nous frapperons encore et encore au nom de tout ce qui est grand et juste. .. »
D'accord, très bien.
Tony : L'équipe pour la mise en place est prête et nous attend.
Cara : Cela sera chargé dans deux minutes.
Tony : Bien. Jibraan... On s'apprête à partir. Je vais avoir besoin que vous parliez à votre frère. Dîtes-lui ce dont on a parlé. Allez-y et réveillez-le.
Jibraan : S'il vous plait, je ne peux pas faire ça.
Tony : Si, vous pouvez. Et vous le ferez.
Jibraan : Comment puis-je être sûr que vous ne tuerez pas Hamid de toute façon ?
Tony : Parce qu'on a besoin qu'il dise à la police que son frère est un terroriste. Croyez-moi, vous lui sauvez la vie en disant ça. Allez, on y va.
Jibraan : Hé, hé, hé, hé. Hamid, Hamid, calme-toi. N'aie pas peur.
Hamid : Jibraan, qu'est-ce qu'il se passe ?
Jibraan : Désolé qu'on ait du faire ainsi. Mais on ne te fera plus de mal, OK ?
Hamid : On ? C'est qui on ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
Jibraan : Je vais tout t'expliquer, OK ?
Hamid : Qui est-il ?
Jibraan : Euh, c'est un ami.
Hamid : Ton ami ? Je connais tous tes amis. Je ne l'ai jamais vu avant.
Jibraan : C'est parce que je te l'ai caché.
Hamid : De quoi est-ce que tu parles ?
Jibraan : Je dois te dire quelque chose. Je ne suis pas qui tu crois.
Hamid : Quoi ?
Jibraan : Je déteste ce que ce pays a fait à notre peuple. Et je travaille avec ces hommes. Ils vont m'aider à riposter contre le mal qui nous a été fait.
Hamid : Riposter ?
Jibraan : Je ne peux pas t'en dire plus.
Hamid : Je n'y crois pas. Ce pays nous a laissé rentrer, nous a donné un toit, c'est ce que tu dis toujours.
Jibraan : Ouais, c'était un mensonge. Je te protégeais de cette rage que j'ai toujours ressentie. Mais maintenant il est temps pour toi de connaître la vérité. Ce sont les américains qui ont tué nos parents, Hamid. Je vais les faire payer.
Hamid : Qu'avez-vous fait à mon frère ? Vous avez empoisonné son esprit ! Ce n'est pas mon frère !
Jibraan : Ils ne m'ont rien fait. C'est très important que tu acceptes ce que je te dis.
Hamid : Pourquoi me dis-tu ça ?
Jibraan : Quand ils te demanderont pourquoi j'ai fait ça, Je veux que tu leur dises. OK, personne ne t'en voudra pour quoi que ce soit. Tu n'as rien fait de mal. Je sais que c'est très difficile pour toi de le comprendre. Mais avec le temps, tu verras. Je t'aime, Hamid.
Hamid : Tu as dit qu'aujourd'hui était un mauvais jour pour les musulmans. C'est encore pire d'être ton frère aujourd'hui.
Tony : Allons-y. La zone de préparation est prête. Restez ici et finissez.
-Compris.
Hamid : Jibraan, ne fais pas ça.
Tony : Tout est prêt ?
Cara : Ouais, le frère est convaincu ?
Tony : Je n'en suis pas sûr. Mais même s'il ne l'est pas, il le sera une fois que l'attaque aura eu lieu.
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04H40
-Allô ?
Olivia : Oui, oui, Martin Collier a dit que vous attendriez mon appel.
-Il m'a donné l'itinéraire de la cible. Je suis prêt.
Olivia : Bien. Donc les termes sont acceptables.
-Oui. Il faut juste que vous transfériez les fonds.
Olivia : Quel est le numéro de compte ?
-Le numéro bancaire international est Victor-Six-Bravo-1-Bravo-1. Numéro de compte: 0-5-9-9-0-7-2-4-7. J'interviendrai avec que les fonds aient été transférés. Nous n'aurons plus besoin de nous reparler.
Olivia : D'accord, mais qu'est-ce que...
-Allô ?
Olivia : Oui ?
Pearce : Excusez-moi, Melle Taylor. Je pense que vous aimeriez savoir que votre père a demandé à vous voir.
Olivia : Mon père est ici ?
Pearce : Suite à la possible attaque biologique, la Présidente a ordonné qu'il soit transféré à la Maison Blanche.
Olivia : Merci, Aaron. Il faut juste que je finisse quelque chose. Dites-leur que j'arrive tout de suite.
Pearce : Oui, mademoiselle.
-Vous avez appelé Martin Collier. Laissez un message s'il vous plaît.
Olivia : Martin, c'est Olivia Taylor. J'ai parlé à ton contact, mais je n'ai pu aller jusqu'au bout. J'ai décidé de suivre ton conseil et d'oublier ça. Rappelle-moi dès que possible s'il te plaît.
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- Ici Bauer.
-Jack, c'est Chloé, j'ai trouvé quelque chose de bizarre sur ce qu'on a découvert sur Jibraan Al-Zarian. Tu te rappelles que j'ai dit que 2 millions de Dollars ont été crédités sur son compte pendant les 6 derniers mois ? C'était faux. Les dates ont été changées.
Jack : Comment ça ?
Chloé : Un des algorithmes a trouvé une anomalie, tout cet argent a en fait été crédité il y a 30 minutes.
Jack : Et les sites extrémistes qu'il a visités ?
Chloé : La même chose : les dates on été modifiées Ils ont été visités il y a 30 minutes.
Jack : Tu en es absolument sûre ?
Chloé : On dirait bien. Jibraan pourrait être innocent.
Jack : Ok, merci.
Renée : Que se passe-t-il, Jack ?
Jack : Chloé a trouvé des preuves indiquant que Jibraan est en fait piégé.
Renée : Pourquoi Almeida voudrait-il piéger un innocent ?
Jack : Ils ne veulent pas risquer que l'attaque ne soit pas effectuée correctement. Comment ai-je pu être si stupide ? Un innocent est bien plus facile à contrôler. Ils avaient juste besoin d'un musulman, et lui créer le passé qu'ils voulaient.Mon Dieu...
Gohar : Je suis surpris.
Jack : Pourquoi ? Vous aviez raison.
Gohar : Pas pour Jibraan. D'après mon expérience avec les autorités, ils sont prêts à tout pour ne pas admettre qu'ils ont tort. Même si ça doit coûter sa vie à un homme innocent. Au moins, vous n'avez pas fait ça. Sachez que je vous pardonne.
Jack : Je ne vous ai pas demandé de me pardonner.
Gohar : Alors j'espère que vous pourrez vous pardonner vous-même.
Jack : J'ai arrêté d'essayer il y a bien longtemps.
Gohar : Il n'est jamais trop tard pour se tourner vers Dieu, M. Bauer.
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04H44
Présidente Taylor : Ca suffit ?
Henry : Oui, merci. Tu n'as pas besoin de rester avec moi, Ally.
Présidente Taylor : Ils savent où me trouver s'ils ont besoin de moi. Je pense qu'il était important que tu saches ce qui se passe. Et que tu comprennes pourquoi j'ai fait ce que j'ai fait.
Henry : Tu es la Présidente, chérie. Tu ne me dois aucune explication. Voilà ma fille.
Olivia : Salut, papa.
Henry : Livy, tu peux me serrer un peu plus fort, je ne vais pas casser.
Olivia : Oh, peut-être que si ! Je suis désolée de ne pas avoir pu venir à l'hôpital.
Henry : Ne sois pas bête.
Henry : C'est merveilleux que tu sois ici et que tu aides ta mère. Juste le fait de savoir que vous vous reparliez, sans parler du fait que vous travaillez ensemble, ça me suffit.
Présidente Taylor : Henry, je ne suis pas sûre que notre cessez-le-feu soit toujours en vigueur en ce moment.
Henry : Olivia, ta mère m'a parlé du marché qu'elle a dû passer avec Jonas Hodges. Et je sais que tu as un problème avec ça, je peux le comprendre.
Olivia : J'ai eu le temps d'y réfléchir. De me mettre à la place de maman. D'être objective et pragmatique... comme tout bon leader devrait l'être. Doit l'être. Je sais que cette décision fut horrible à prendre pour toi. Mais je la comprends. Je suis désolée de t'avoir rendu ce choix encore plus difficile.
Présidente Taylor : Jonas Hodges sera jugé un jour. Si ce n'est pas dans cette vie, ce sera dans la prochaine.
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Sullivan : M. Tippet. M. Tippet.
Hodges : Oh. Désolé. Il va me falloir un peu de temps pour m'y habituer.
Sullivan : C'est toujours comme ça. Je vais devoir vous confisquer votre portefeuille. On ne peut pas vous laisser quoi que ce soit qui vous lie à votre ancienne vie. Et la photo.
Hodges : Vous aimez votre job, M. Sullivan?
Sullivan : Il comprend quelques challenges.
Hodges : Vous me paraissez être quelqu'un qui ne peut se satisfaire de devoir transporter des prisonniers.
Sullivan : Je ne compte pas faire ça toute ma vie.
Hodges : Content de vous entendre dire ça. Nous pourrons peut-être travailler ensemble un jour.
Sullivan : Monsieur ?
Hodges : Je ne compte pas rester M. Tippet toute ma vie.
Sullivan : Signez ici pour le transfert.
Explosion de la voiture dans laquelle se trouvait Hodges.
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04h53
Tim : Le FBI a identifié l'homme qui sera responsable de l'attaque biologique d'après eux. Jack Bauer et l'Agent Walker sont en chemin vers un endroit où il peut être.
Présidente Taylor : Ont-ils découvert quelque chose qui indique quelle est cible... ou l'heure ?
Tim : Non. Rien de concret. Pas pour l'instant.
- Ici Woods. Vous êtes sûr ? Comment est-ce arrivé ? Appelez-moi dès que vous en saurez plus.
Présidente Taylor : Qu'y a-t-il, Tim ?
Tim : Jonas Hodges a été tué.
Olivia : Quoi ? Comment ?
Tim : Voiture piégée. Alors qu'il quittait le FBI.
Présidente Taylor : Que savez-vous d'autre ? Y a-t-il des suspects ?
Tim : Pas encore.
Olivia : Excusez-moi.
Tim : Je pense qu'il s'agit de quelqu'un de chez nous.
Présidente Taylor : De chez nous ?
Tim : Qui que ce soit qui ait ordonné l'assassinat savait exactement où et quand Hodges serait transporté.
Présidente Taylor : Bon Dieu ! Tim, occupez-vous de ça. Je veux savoir exactement comment ça s'est passé.
Tim : Oui, Madame.
Pearce : Melle Taylor, est-ce que tout va bien ?
Olivia : Oh, ça va. Je reviens de suite.
Martin : Oui ?
Olivia : Hodges est mort !
Martin : Ok, calme-toi. On ne devrait pas parler de ça au téléphone.
Olivia : Tu ne comprends pas, il y a eu une terrible erreur. J'ai parlé à l'homme dont tu m'as passé le numéro. Mais je ne suis pas allée jusqu'au bout. Je n'ai pas pu. Tu as eu mon message ?
Martin : Olivia, je t'ai dit de te calmer.
Olivia : Je ne peux pas ! Hodges est mort et c'est de ma faute.
Martin : On ne peut pas parler de ça par téléphone. Tu comprends ?
Olivia : Tu réalises ce qui pourrait se passer si ça se sait ?!
Martin : Arrête de parler tout de suite. Tu m'entends ? Respire profondément et écoute-moi ou je raccrocherai, OK ?
Olivia : D'accord. OK, je t'écoute.
Martin : Peux-tu aller à Pershing Park ?
Olivia : Non, pas maintenant. Je suis en réunion avec ma mère.
Martin : Je vais t'attendre. Rejoins-moi dès que possible. On se parlera face-à-face.
Olivia : D'accord. Merci, Aaron.
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04H55
Renée : Qu'est-ce que vous avez ?
-Un hostile armé dans la pièce du fond avec un otage.
Jack : Et Almeida ?
-Il n'est pas là-dedans. Regardez. Reed, montrez-nous ça.
- Oui, monsieur.
Jack : Zoomez sur l'otage.
-C'est lui que vous cherchez ?
Jack : Non.
Gohar : C'est le frère de Jibraan : Hamid.
Jack : Ils l'utilisent pour forcer Jibraan à faire ce qu'ils veulent.
Renée : Comment peux-tu en être sûr ?
Jack : Parce que c'est ce que j'aurais fait. Il est impératif qu'on capture cet otage en vie. Il est notre seule chance de découvrir où cette attaque va avoir lieu. Compris. Je l'ai déjà dit à tous mes hommes. Je veux diriger l'intervention. Je peux ? Merci.
Renée : Vous allez rester ici avec les équipes de renforts.
Gohar : Vous êtes sûr que c'est une bonne idée ?
Renée : Quoi ?
Gohar : L'agent Bauer n'a pas l'air en forme. Vous devriez être la chef.
Renée : Je le suis. Jack a été contaminé par l'arme biologique. La même que celle qu'ils vont utiliser pour cette attaque.
Gohar : Alors il devrait être à l'hôpital.
Renée : Il n'y a pas de traitement. Il a probablement moins d'un jour à vivre. Alors s'il en a la force, croyez-moi, il est le plus compétent pour faire ce job.
Gohar : Je suis désolé, je ne savais pas.
-Agent Walker, on est prêts.
Gohar : S'il vous plaît, M. Bauer, faites de votre mieux pour sauver Hamid.
-On a vérifié les fenêtres. On peut approcher.
Jack : Allons-y.
Renée : Restez avec M. Gohar.
Jack : A mon compte : 3.2.1… Hamid, stop ! Pose ça. On est du FBI. Il nous le faut en vie. Pose ça.
Hamid : Il a fait de mon frère un terroriste.
Jack : Ton frère n'est pas un terroriste. Il est innocent. On le sait. Il est piégé. Il est forcé à le faire.
Hamid : Quoi ?
Jack : S'il te plaît. Le seul qui puisse nous dire où est ton frère, c'set cet homme. Maintenant pose ça. lève-toi et mets tes mains sur ta tête. Allez ! Agent Walker, allez-y. Merde, il perd tout son sang. Il nous faut un médecin maintenant !
-Il nous faut une équipe médicale sur place.
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Tony : Assis-toi là. Tu es dans leur système ?
-J'ai piraté la principale ligne mais je dois encore prendre des précautions pour m'assurer qu'on ne soit pas détectés.
Tony : On a un emploi du temps à respecter. Encore combien de temps ça va prendre ?
-10, voire 15 minutes.
Tony : Passe-moi cette mallette.
Jibraan : Qu'allez-vous me faire faire ?
Tony : Tu le sauras bien assez tôt. Le métro est à l'heure ? Oui, il est à l'heure.
05H00